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Devenir homme ou femme.

Par   •  24 Avril 2018  •  1 557 Mots (7 Pages)  •  835 Vues

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sexuels secondaires. D’autres part, l’ablation de l’hypophyse entraine un arret du fonctionnement des ovaires. On peut donc penser que le complexe hypothalamo-hypophysaire contrôle le fonctionnement des gonades.

L’hypothalamotectomie supprime la production de GnRH et entraine l’arret de la production de LH et FSH par l’hypophyse ainsi qu’un arret de la production d’hormones par les ovaires. L’hypothalamus contrôle l’hypophyse qui contrôle les gonades.

L’action de l’hypophyse sur les gonades, testicules ou ovaires, est hormonale. Elle s’effectue par les hormones LH et FSH, qui stimulent la production d’hormones et permettent la production de gamètes.

La GnRH produite par l’hypothalamus contrôle le fonctionnement de l’hypophyse. Elle est produite par des neurones et circule dans le sang entre l’hypothalamus et l’hypophyse : c’est une neurohormone.

Le contrôle du complexe hypothalamo-hypophysaire :

La castration provoque une augmentation de la concentration en LH et de FSH. On constate également que la testostérone est capable de se fixer sur les cellules hypophysaires. Les testicules grace à la testostérone qu’ils sécrètent, exercent donc un rétrocontrôle négatif sur le fonctionnement du complexe.

L’ablation des ovaires entraine une augmentation de la concentration de LH et de FSH. L’injection d’une faible quantité d’oestrogènes diminue la sécrétion de LH alors que l’injection d’une quantité plus élevée stimule la sécration de LH. Comme les testicules, les ovaires exercent un rétocontrôle sur le complexe par l’intermédiaire de la progésterone et des oestrogènes.

Ce rétrocontrôle est négatif lorsque la concentration en oestrogènes est faible, c’est a dire durant tout le cycle sauf juste avant l’ovulation. A ce moment, la quantité d’oestrogènes devient maximale, le rétrocontrôle change et devient positif. Ce changement déclenche une forte sécrétion de LH et de FSH, un pic de LH et de FSH, qui déclenche l’ovulation.

Le fonctionnement des gonades chez les hommes et chez les femmes sont sous le contrôle du complexe hypothalamo-hypophysaire dont la régulation dépend des gonades elles mêmes.

La contraception hormonale :

La pillule oestro-progestative modifie les caractéristiques de la glaire cervicale au niveau du col de l’utérus, ce qui réduit le passage des spermatozoides. Elle limite le développement de la muqueuse utérine empéchant ainsi la nidation d’un éventuel embryon. De plus, elle bloque l’ovulation en empéchant la venur du pic de LH qui habituellement la déclenche.

Les oestrogènes et progestatifs, présents dans les comprimés exercent sur l’hypophysee un rétrocontrôle négatif empêchant ainsi la libération massive de LH et FSH. L’abscence du pic de LH et FSH empêche l’ovulation.

Seules 34% des femmes, qui utilisent la pillule comme moyen de onctraception, déclarent ne jamais oublier de la prendre. Les nouvelles formes de libération des hormones disponibles ne nécessitent pas la prise régulière de comprimés. Elles présentent ainsi l’avantage de libérer les femmes du risque d’un oubli.

En cas d’urgence on peut avoir recours à une contraception d’urgence ou pillule de lendemain. Celle ci, si elle est prise suffisament rapidement, supprime le pic de LH et de FSH et empêche ainsi l’ovulation.

C’est la connaissance du rétrocontrôle exercé par les hormones produites par les gonades sur le complexe hypothalamo-hypophysaire qui a permis la mise au point des méthodes de contraception hormonale.

--> Phénotypes sexuels :

Au delà des comportements et des rôles sexuels dans la société, l’état masculin ou féminin repose sur des composantes biologiques. Ainsi, on peut définir les phénotypes masculin ou féminin sur des différences anatomiques, physiologiques et chromosomiques.

--> Une mise en place sous contrôle génétique :

La mise en place des structures et de la fonctionnalité des appareils sexuels se réalise, sous le contrôle du patrimoine génétique, sur une longue période qui va de la fécondation à la puberté, en passant par le développement embryonnaire et foetal.

Ainsi, des la fécondation, la cellule oeuf hérite d’une paire de chromosomes sexuels qui définit son sexe génétique. La présence du chromosome Y, porteur entre autres du gène SRY, induit la différenciation des gonades en testicules. Ceux ci sécrètent deux hormones : la testostérone et l’AMH qui induisent la différenciation de l’appareil génital vers un phénotype mâle. A l’issue de ce processus, ce sont les gonades qui démarrent leur fonctionnement et libèrent des hormones, dont la testostérone, à l’origine des caractères sexuels secondaires. La puberté est la dernière étape de la mise en place des caractères sexuels.

--> Le système de contrôle de l’appareil reproducteur :

Dans l’espèce humaine, le fonctionnement de l’appareil reproducteur est contrôlé par le complexe hypothalamo-hypophysaire et par les gonades.

Les neurones de l’hypothalamus libèrent la GnRH, une neurohormone, qui provoque la stimulation de l’hypophyse, qui libère à son tour LH et FSH, hormones ayant une action stimulatrice sur les gonades.

Les gonades libèrent elles aussi des hormones : testostérone chez le mâle, oestrogènes et progestérone chez la femelle. Elles ont une action sur les organes génitaux, et les gonades, et exercent par ailleurs un action en retour sur le complexe hypothalamo-hypophysiare.

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