Egalité Homme-Femme

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et d’éligibilité pour les femmes (en 1944), la suppression de la notion de « salaire féminin » (en 1946), une loi autorise les femmes à travailler sans l’autorisation de leur mari (en 1965), l’autorité parentale remplace la puissance paternelle (en 1970), la loi Veil pour l’IVG (en 1975) et la mixité devient obligatoire pour tous les établissements scolaires publics (en 1976). Toute ces lois seront suivies par des amendements qui aideront encore aux conditions de vie des femmes.

II. Progrès à accomplir dans la parité femmes/hommes :

1. Dans un cadre politique :

On peut remarquer que malgré ces évolutions dans l’égalité femmes/hommes d’un point de vue politique, les femmes restent largement en minorité des élections municipales, par exemple, où les femmes ne représentent que 16% des maires de France, ce qui nous donne donc un taux de 84% d’hommes maires.

On peut aussi voir que cette inégalité est présente sur le nombre de femmes étant ou ayant été présidente d’un pays qui se trouve être de 5, on peut donc voir une réelle inégalité entre les femmes et les hommes, même sur un plan mondial avec l’exemple du nombre de présidente.

2. Dans un cadre social :

Malgré des lois de plus en plus complète et précise, l’égalité femmes/hommes, qui devrait être présente du fait des « Droits de L’Homme et du Citoyen », certains principes ne sont pas respectés ou alors en partie. On peut le voir avec la différence des gains horaires bruts entre les hommes et les femmes qui est de 12% (les hommes gagnent, en moyenne, plus d’argent par heure de travail que les femmes), le fait que 31% des femmes recrutées le sont à temps partiels (en 2007) contre 6% d’hommes et que dans 70 % des cas, les employeurs déclarent préférer recruter un homme plutôt qu’une femme, le justifiant par la nature du poste à pourvoir.

Toutes ces inégalités s’expliquent par une raison principale qui se trouve être l’ancrage des stéréotypes de genre dans la société actuelle, et provenant de toute les générations antérieures, qui obligeaient les femmes à rester dans un cadre bien précis et de ne pas dépasser d’un pouce, tout en obéissant aux requêtes de son mari. Bien sûr, aujourd’hui, ces stéréotypes ne sont plus autant marqués, mais ils sont toujours visibles et palpables dans la vie de tous les jours.

Pour conclure, on peut voir que les femmes commencent à faire respecter leurs droits dans certains cas, mais qu’il reste encore des progrès à fournir à plusieurs points et à différents échelons, alors que, dans la logique des choses, avec la mise en place des différentes lois aux cours des dernières années il ne devrait pas y avoir besoin de faire de progrès.

Comme solutions possibles à ces problèmes on peut leur conseiller de continuer de se battre pour leurs droits, tout en respectant leurs devoirs, mais de ne pas se laisser faire en cas de discrimination, de salaires inégaux entre une femme et un homme pour un travail similaire. Et c’est à nous aussi d’agir afin d’arrêter tous ces stéréotypes en changeant premièrement notre vision souvent dégradante des femmes dans la société et deuxièmement en partageant équitablement les tâches à effectuer, que ce soit sur un plan privé et/ou professionnel.