ADM 1013 tn1 : Laiterie de la rive sud
Par jeffski7 • 18 Mai 2023 • Étude de cas • 3 377 Mots (14 Pages) • 519 Vues
ADM1013 | LE CAS « LAITERIE DE LA RIVE-SUD » |
Comportement organisationnel |
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Comportement organisationnel | |
Série 10 |
TRAVAIL NOTÉ 1
LE CAS « LAITERIE DE LA RIVE-SUD »
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Feuille d’identité
Résumé des faits
La Laiterie de la Rive-Sud est une entreprise québécoise spécialisée dans la distribution de produits laitiers depuis de nombreuses années. Son réseau de distribution est principalement axé sur les commerces et restaurants locaux dans un rayon d'environ 80 km. L'entreprise a maintenu sa rentabilité au fil des années et n'a connu que très peu de changements organisationnels depuis sa création.
Jerry Jones, le directeur, est membre de l'entreprise depuis 20 ans et occupe ce poste depuis 7 ans. En tant que responsable de l'unité de distribution, il supervise la production, le marketing, les finances et établit les itinéraires de livraison.
L'expéditeur, Al Brown, est extrêmement dévoué à l'entreprise. Il fait partie intégrante de l'organisation depuis 35 ans et s'assure que les camions sont chargés avec la quantité de produits nécessaire pour satisfaire la clientèle des chauffeurs. Al arrive très tôt le matin et reste disponible tout au long de la journée pour répondre à la demande de produits supplémentaires, si nécessaire. Il exécute son travail de manière très consciencieuse.
Cependant, l'atmosphère de travail est devenue désagréable ces derniers temps. Les chauffeurs semblent avoir perdu leur motivation et Jerry adopte des mesures draconiennes pour tenter de redresser la situation lorsqu'ils ne fournissent pas de bons résultats. Il affirme que cette approche permet de leur faire savoir où ils en sont. S'il n'y a aucun résultat, il intensifiera sa pression sur eux. Il considère cela comme une bonne technique de motivation car les chauffeurs savent désormais qu'ils sont étroitement surveillés. Cependant, les chauffeurs ne partagent pas le même point de vue et attribuent cette situation à la gestion trop rigide et au manque de reconnaissance de Jerry. Un ancien chauffeur déclare même : "Il était impossible de faire quoi que ce soit sans que Jerry soit constamment sur notre dos. Peu importe ce que nous faisions, ce n'était jamais correct." Il ajoute que malgré leur expérience, Jerry était tout aussi autoritaire : "Il pensait que personne ne pouvait rien faire sans lui dire quoi faire et comment le faire. Certains chauffeurs travaillent ici depuis 15 ans et Jerry leur dit toujours ce qu'ils doivent faire. Par conséquent, nous n'étions pas motivés à faire mieux."
De plus, le comportement de Jerry a des répercussions négatives sur les employés, ce qui nuit à la rentabilité de l'entreprise. Les chauffeurs sont responsables de s'assurer que les camions sont entièrement approvisionnés à la fin de chaque journée de travail. Sinon, Jerry vérifie et leur facture les produits manquants. Cependant, le système d'inventaire est trop souple, ce qui a conduit les chauffeurs à développer une pratique consistant à prendre des produits supplémentaires chaque fois que possible, afin de s'assurer de ne jamais en manquer. En conséquence, ils livrent moins de produits à un client, établissent la facture et reçoivent le paiement. Ensuite, le chauffeur récupère les quelques produits manquants, se fait payer pour ces produits sans établir une autre facture.
Identification du problème
La lecture du cas « LAITERIE DE LA RIVE-SUD » révèle plusieurs problématiques dont fait face cette entreprise. Cependant, on constate que ses problématiques tournent autour d’une en particulier. Les employés de cette compagnie manquent de motivation.
Bien que Jerry Jones semble avoir à cœur cette organisation, son comportement et ses agissements sont loin d’être acceptables. Le style de gestion autoritaire est principalement en cause.
Si son intention est de vouloir motiver ses employés, il faut dire que c’est plutôt l’inverse qui se produit. L’encadrement trop strict mis en place par Jerry a développé un comportement immoral chez le personnel qui emploi une pratique pour voler l’entreprise en raison du système d’inventaire qui est beaucoup trop souple. Même si Jerry mentionne que « ce serait très difficile pour eux de tricher en raison de notre système de contrôle des inventaires »[1], il est évident que cela ne pose pas de problème aux employés car la pratique employée suggère de profiter des périodes d’absences de Al à son poste.
Identification des causes du problème
La première situation problématique rencontrée est le manque de motivation flagrant au sein de l’entreprise qui se reflète dans le style de gestion employé par Jerry Jones.
Dans un premier ordre d’idée, il faut comprendre les responsabilités auxquelles le gestionnaire fait face. Son rôle est « d’aider le personnel afin que chacun parvienne à des résultats dans les délais prescrits, conformément à des normes élevées de qualité et d’une façon qui soit personnellement satisfaisante »[2]. Dans le cas présent, Jerry Jones ne rencontre pas les quatre fonctions du gestionnaire qui sont de planifier, contrôler, organiser et diriger. En effet, aucune planification des objectifs n’a été faite. Les objectifs ne sont clairement pas établis et les chauffeurs ne peuvent pas savoir à quoi s’en tenir. Le seul élément qui est certain, est le devoir de conserver la clientèle tel que mentionné par M. Jones : « j’avertis le chauffeur que s’il perd ce client, je vais alors lui donner trois autres comptes à la place de celui qu’il pourrait perdre »[3]. De plus, la fonction « diriger », qui renvoie à la communication établit au sein de l’organisation qui doit favoriser l’enthousiasme, la motivation à faire du bon travail et maintenir une bonne relation interpersonnelle, est inexistante dans les pratiques de gestion de Jerry tel que démontré dans une interaction avec un employé : « si tu fais quelque chose de pas correct, tu vas en entendre parler; si tu fais du bon travail, ce n’est pas moi qui va t’en parler »[4]. Puisque aucun plan n’a été mis en place, il n’est pas possible pour Jerry de « contrôler ».
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