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Le commerce extérieur chinois

Par   •  9 Juillet 2018  •  1 524 Mots (7 Pages)  •  473 Vues

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On peut donc dire, qu’aujourd’hui le commerce extérieur de la Chine confirme la nouvelle théorie du commerce international initiée par P. KRUGMAN, cette théorie est basée sur le concept de différenciation des produits car les consommateurs ont des goûts et des demandes différents, il faut donc proposer une plus large gamme de produits, afin de satisfaire le maximum de consommateurs. Or en arrêtant de se spécialiser, la Chine a permis la création de nouveaux produits, notamment dans le domaine de la haute technologie, ce qui lui permet d’échanger avec les autres pays des produits similaires ; c’est-à-dire des produits qui répondent au même besoin, qui ont une même apparence, avec des fonctions à peu près identiques, mais qui n’ont pas les mêmes caractéristiques techniques ; ce qui permet donc à la Chine ainsi qu’aux autres pays du monde d’augmenter la différenciation des produits sur le marché. On peut donc dire que la Chine est dans un commerce intra branche avec le reste du monde, surtout l’Union Européenne et les Etats-Unis, c’est-à-dire qu’il repose sur des échanges de produits similaires. A contrario, la Chine est avec les pays de l’Asie dans un commerce interbranche, c’est-à-dire qu’elle échange des produits complémentaires afin de fabriquer ses produits à haute valeur ajoutée.

La Chine a en effet réalisé une percée spectaculaire sur le marché mondial en l’espace d’une vingtaine d’années en s’appuyant d’abord sur l’avantage comparatif des coûts de main d’œuvre. Mais elle s’est attachée ensuite à sortir de la logique d’une spécialisation qui l’aurait condamnée à se limiter aux productions à faible intensité technologique. La Chine conquiert sans cesse de nouveaux créneaux technologiques, avec la mise en œuvre de structures dynamiques de recherche-développement, mais aussi avec la captation de technologies étrangères par le biais des investissements étrangers sur son territoire. Elle a rompu avec une conception statique de la division internationale du travail en intégrant sa stratégie dans une décomposition des processus productifs, la nouvelle division internationale du travail (DIPP : Décomposition Internationale des Processus de Production, ce qui signifie que l’on répartit la production d’un produit dans différents lieux de production afin d’en réduire les coûts) qui lui assure une place essentielle dans la phase d’assemblage final de sous-produits fabriqués hors de ses frontières. Enfin, l’exemple chinois de l’appel aux entreprises étrangères (joint-ventures) invalide largement l’hypothèse de D. RICARDO d’immobilité internationale du capital.

Pour conclure, nous pouvons dire que l’ancien système de commerce extérieur chinois, confirmait la théorie des avantages comparatifs ainsi que le théorème HOS, puisqu’elle était dans phase de spécialisation de sa production. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas en dire autant, elle s’est libérée de cette spécialisation afin de participer à la différenciation des produits mondiaux, en effet elle est aujourd’hui première au niveau des hautes technologies, et concentre son commerce extérieurs sur des échanges de similitudes. Ce qui prouve donc qu’elle confirme aujourd’hui la nouvelle théorie du commerce international initiée par P. KRUGMAN, et par ce biais infirme la théorie des avantages comparatifs et le théorème HOS.

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