Le commerce équitable
Par Ramy • 22 Octobre 2017 • 4 322 Mots (18 Pages) • 573 Vues
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Le pays qui consomment le plus de produits équitables est le Royaume-Uni avec un panier moyen de 34 euros par habitant et par an en 2012. La France est placée en 4ème position en 2012.
Le chiffre d’affaires du commerce équitable s’élève à 408 millions d’euros en 2012, en France. Il a connu une croissance de 10% entre 2011 et 2012. On peut remarquer grâce à des études réalisées, qu’un français consomme en moyenne 6,24 euros en produits équitables par an.
[pic 4]
D’après le graphique ci-dessus, on peut remarquer que le chiffre d’affaires du commerce équitable en France a augmenté entre 2004 et 2012. La consommation de produits équitables des français s’élève au fur et à mesure de l’année de par le fait qu’il se sentent de plus en plus concernés par les problèmes environnementaux et les inégalités entre le Nord et le Sud.
[pic 5]
D’après le graphique ci-dessus, on peut en conclure que la plus part des produits équitables sont alimentaires. Le textile vient en seconde position, puis on retrouve la décoration, la cosmétique, le bien-être et le tourisme en dernier position.
[pic 6]
D’après le graphique ci-dessus, on peut voir que la majeure partie des ventes de produits équitables se réalisent dans des grandes et moyennes surfaces (GMS). Cependant, les produits équitables sont de plus en plus présents dans la restauration collective, la distribution automatique et les achats professionnels. En troisième position, on retrouve les boutiques biologiques, puis en quatrième position les boutiques du commerce équitable et enfin en dernière position les autres distributions (pharmacie, vente en ligne…).
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Pourquoi labelliser le commerce équitable ?
Si le commerce équitable tend à se développer en France avec l’effort de la grande distribution dans le référencement de ses produits, il commence à susciter des méfiances auprès des associations de consommateurs. Le labelliser permettrait de valoriser les produits du commerce équitable et de garantir aux consommateurs le respect de certains critères qualitatifs, environnementaux ou encore sociaux. Afin d'être repérable, le label se matérialise par des signes distinctifs tels que des noms ou des logos.
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Comment
Que ce soit pour le bio, le recyclage ou encore l’équitable, le nombre de logos se multiplie sur les emballages, à terme, ces petits signes sensés orienter le consommateur ne le font plus tellement. De plus, cela entraîne confusions et doutes dans l’esprit de ce dernier. Nous remarquons que pour le commerce équitable, il existe une pléthore de labels. Face à la multiplicité de ces labels les consommateurs semblent perplexes, ils les jugent « sans garantie ». Souvent le consommateur ne sait même pas en quoi le produit qu’il achète est équitable. Comment savoir ce qu’ils garantissent ? Comment être sûrs de leur qualité ? Se valent-ils tous ? Appliquent-ils la totalité des critères requis ?
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Les différents labels du commerce équitable
Label est souvent synonyme de garantie. On appelle « système de garantie », un dispositif qui a pour objectif d’assurer que des faits et des pratiques sont conformes à des valeurs et principes. Ces derniers sont généralement inscrits dans un cahier des charges. La vérification de la conformité peut être réalisée par un organisme extérieur ou bien être intégrée au sein même d’une organisation.
En ce qui concerne le commerce équitable, il n’est nullement question de label d’état, tous les référentiels sont privés donc il existe différents logos, différentes marques faisant référence au commerce équitable.
On recense deux types de garantie dans le commerce équitable :
- La garantie produit
- La garantie organisation
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La garantie produit
Cette garantie est la plus courante et la plus connue puisque les labels sont affichés sur les produits de consommation tels que le café ou encore le chocolat et donc visibles par les consommateurs. On peut citer Max Havelaar, Fairtrade ou encore Ecocert Equitable. Tous ces labels certifient le caractère équitable de leur produit selon un référentiel qui leur est propre. Afin d’obtenir un de ces labels, des experts procèdent à un contrôle chez les producteurs afin de vérifier si les standards internationaux sont appliqués (conditions de travail, respect de l’environnement etc). Les importateurs, les industriels et distributeurs doivent, quant à eux, respecter le cahier des charges de l’organisme choisi (paiement d’un prix juste, conditions de travail …). Ils s’engagent aussi à s’approvisionner auprès des producteurs certifiés par le même label. En suivant cette procédure, ces derniers peuvent utiliser le logo du label sur leurs produits. Le droit d’usage du logo est généralement octroyé en contrepartie d’une redevance.
[pic 7]Rappelons que nous comptons deux organismes certificateurs internationaux chargés de ces contrôles et de définir les critères concernant les droits d’utilisation du label par les producteur et distributeurs. Il s’agit des systèmes Fairtrade Labelling Organizations International (FLO) qui délivre la certification FloCert et Ecocert Fair Trade, qui lui, délivre la certification Ecocert. Ces deux systèmes d’expertise regroupent plusieurs labels du commerce équitable qui sont sous-traités par certains organismes nationaux, d’où le fait que l’on retrouve différents labels.
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Max Havelaar
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Présentation du label
Comme nous l’avons dit précédemment, Max Havelaar est un label privé et international.
L’association (non lucrative) Max Havelaar est fondée en 1988 aux Pays Bas et est créée en France en 1992 sur le même schéma que le modèle néerlandais.
Max Havelaar désert son label aux produits commercialisés
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