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ADM 4015 TN2

Par   •  11 Juin 2018  •  3 063 Mots (13 Pages)  •  1 310 Vues

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Tout d’abord, le modèle de gestion de la Suède est basé en majeure partie sur la politique active du marché. Ce principe assure une sécurité du revenu aux individus afin de les mettre à l’abri des aléas de la conjoncture économique et des décisions des entreprises sur lesquelles ils n’ont pas de pouvoir.

Également, la Suède prône l’idée de favoriser les chances de croissance économique en améliorant la flexibilité du marché du travail par une politique active dans le but de fournir rapidement un travail aux chômeurs. Il ne faut pas oublier que l’économie de la Suède est dépendante des marchés extérieurs pour la croissance de ses entreprises. Advenant la fermeture de PME, cela assure le recrutement pour les grandes entreprises en plein développement.

Un service de l’emploi a été mis en place par l’État suédois pour que toute l’information nécessaire soit disponible aux gens sur les postes vacants afin qu’ils soient comblés le plus rapidement possible. En centralisant l’information, cela facilite les activités de recrutement pour les employeurs et fait diminuer le taux de chômage. C’est-à-dire que les chômeurs doivent s’inscrire à ce service afin de pouvoir bénéficier du régime d’assurance et s’ils refusent un emploi, ceux-ci peuvent se voir refuser leur prestation. Par contre, il s’avère que 50%[6] des emplois n’étaient pas enregistrés dans les années 90 auprès du service. Donc, les annonces de poste dans les journaux et les contacts directs avec les employeurs sont les méthodes de recrutement les plus utilisées. En effet, les contacts directs avec les employeurs sont pour les firmes la méthode la plus économique de recrutement. Ainsi, cela facilite davantage l’embauche en faisant du walk-in.

Si je compare la Suède, le Canada et les États-Unis concernant le recrutement et la sélection du personnel, les suédois sont mieux organisés du côté politique active du marché. Tandis que le Canada et les États-Unis se démarquent par la liberté que les ressources humaines ont d’agir dans leurs méthodes.

LA FORMATION INITIALE ET LA FORMATION CONTINUE

Les États-Unis favorisent peu la formation. C’est-à-dire que chaque poste de travail est délimité par un nombre restreint de tâches qui ne nécessitent pas l’apport d’éducation, de formation et du développement des ressources humaines. La formation sur le tas est la méthode la plus utilisée du côté américain, car celle-ci est reliée directement au poste de travail et cela contient l’essentiel de la formation. De plus, cela ne demande aucune scolarité et très peu d’expérience au départ.

Au Canada, l’embauche est basée sur trois hypothèses[7] qui indiquent que les entreprises n’investissent pas vraiment d’argent dans la formation de leur main-d’œuvre. La première hypothèse indique que les compétences pour un poste se retrouvent chez un individu en particulier. Le second explique que l’efficacité consiste à perfectionner le système de dotation afin de faire correspondre les compétences aux tâches à accomplir. Le dernier serait que les compétences se développent et sont définies par les mécanismes du marché. Comme les États-Unis, la majeure partie de la formation se donne sur les lieux de travail. Le système d’éducation assure en grande partie le développement des compétences, ce qui entraine les entreprises à tenter de recruter les meilleurs candidats possible au sein de leur compagnie. Dû au faible taux de formation et à l’entrée en vigueur de la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre au Québec, les employeurs ont été obligé d’investir 1%[8] de leur masse salariale pour corriger le sous-investissement en matière de formation dans les entreprises. Bref, le but de cette loi est de favoriser une formation qualifiante et transférable afin que les salariés maîtrisent les compétences nécessaires pour effectuer leurs tâches.

Pour ce qui est de la Suède, celle-ci est réputée pour le rythme d’adoption rapide et étendue des nouvelles technologies. Peu importe le secteur de travail, la politique active facilite le renouvellement des compétences des employés à intégrer le marché du travail. En effet, celle-ci aide à la polyvalence dans les entreprises. Ainsi, la Suède a le taux de participation le plus élevé au monde sur le marché du travail. De plus, la politique de formation professionnelle rend accessible le marché du travail pour plusieurs différentes catégories de personnes telles que les femmes qui se sont absentées quelques années du travail, les immigrants, les personnes handicapées et les jeunes. En Suède, l’éducation est jugée très importante et ceux qui n’obtiennent pas la base peuvent être considérés comme incompétents. Malgré que la formation soit primordiale pour ce pays, la formation sur le tas reste la méthode privilégiée par tous pour former les travailleurs.

LA MOBILITÉ ET LE SYSTÈME D’EMPLOI

Aux États-Unis, le système d’emploi est en général caractérisé par la pratique de l’emploi « de gré à gré ». On peut définir ce concept comme suit: le contrat de gré à gré désigne une catégorie de contrats où les parties contractantes déterminent librement ensemble, par la discussion, les conditions de leur convention[9]. Des millions d’employés américains sont mis à pied pour des raisons autres qu’économiques à chaque année. Cependant, l’application de ce type de système au sein des secteurs syndiqués est reliée à une procédure d’arbitrage. Cela se termine souvent par la conclusion que l’employeur est la plupart du temps dans le tort d’avoir mis un terme à l’emploi, car il n’y a aucune raison juste et valable. Dans le secteur non syndiqué, la procédure d’arbitrage n’a pas lieu, donc l’emploi de gré à gré s’applique.

Une structure de priorité des postes de travail a été établie afin de régulariser la relation d’emploi dans le secteur syndiqué. En effet, c’est grâce à des règles d’affectation et à une échelle salariale liée aux descriptions de tâches rattachées à des postes ainsi que des procédures de grief en cas de conflit que cela a eu lieu. Aujourd’hui, ce système d’emploi est remis en question à cause de la multiplication des statuts particuliers d’emploi. La croissance des emplois instables et avec un nombre d’heures inférieur à la semaine normale de travail constitue un moyen pour les entreprises américaines de pallier à leurs besoins de flexibilité et de diminution des coûts.

La Suède se démarque des autres pays

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