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L'identité, la religion et le droit chez les arabo-musulmans

Par   •  3 Juillet 2018  •  6 760 Mots (28 Pages)  •  548 Vues

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Ce discours identitaire fait en sorte que la singularité de l’être devienne le lieu de son incontestable supériorité ou sa raison d’être. Le discours identitaire tend à le convaincre de ce que nous sommes ou de qui nous somme mais il veut aussi nous convaincre que ce que nous sommes et supérieur à ce que nous sont. J’ai de l’identité et cela me conforte dans ma supériorité une fois que j’ai admis faire partie de cette identité. LE discours identitaire est donc toujours porteur de violence, violence symbolique la plupart du temps, je suis convaincu qu’étant musulman je suis supérieur à tous les autres. Une violence réelle souvent, le génocide Tutsi par les Hutus au Rwanda était soutenu par un discours identitaire. Le discours identitaire est par définition porteur de violence, c’est sa fonction « Voilà qui tu dois être mais sois heureux de ce que tu es car tu es supérieur ». Ce discours identitaire est le signe de l’autre temps. Jusqu’à fin 70’s ce discours était économiste, c’était aussi un discours idéologique. Le discours culturelle a ensuite prit le pas avec. Le système éco n’est tous le lieu du débat social et IN car on est convaincu qu’il n’y a plus qu’un seul système, le système mondialisé. LA seul opposition a ces système est l’altermondialiste, ceux quoi sont contre mondialisation de l’éco capitaliste et libérale mais ils ne proposent pas un autre système, pas d’alternative. C’est ce que fait des concepts qui était au centre du débat comme el concept d’impérialisme, de néocolonialisme, de centre et de périphérie ds années 70’s, ces concepts bien qu’il soit techniquement opératoire sont passé de mode et quasiment oublier, l’économie n’es plus le lieu de la lutte idéologique et les luttes sociales et ses conflits ne s’expriment pu dans un langage éco mais dans une langage culturel. Depuis fin 70’s on assiste partout dans le monde au déplacement, ce terme est un concept de la psychanalyse, quand qq a un pb qu’il ne veut ou ne peut pas affronter, la psychanalyse nous enseigne qu’il refoule et apparait sous une autre forme, ce refoulement c’est ce que Freud appelle le phénomène de déplacement, je déplace un pb que je ne peux résoudre dans un problème que je peux résoudre. Les vrais pb sont éco mais on ne peut les affronter sur ce plan, ce qui auj est au centre du débat, les mots qui reviennent sont différents. CE sont des concepts d’identité « Huwiyya », authenticité « Açala », modernité « Aadatha », patrimoine « Turath ». Qui je suis ? Qui est le centre du débat ? La culture est devenue culturalisme en ce sens ou nous assistons à une idéologie culturelle comme au temps de l’opposition de la confrontation Est/Ouest. La question centrale est donc désormais qui je suis à l’échelle collective ? Le plus souvent posé sur un mode tragique.

La question centrale dans les pays du Sud notamment n’est plus comment se dvlpé ? Quel système éco choisir ? Car o n a l’impression que ces question nous mènent vers des impasses, il ya un seul moyens de se dvlpé auj c’est s’insérer ds système mondial, faire face à la compétitivité, pas d’autres alternatives, l’idée dominante est qu’on a plus le choix, soit affronter la mondialisation. Il n’y a pas d’objet de débat non, toute l’angoisse se trouve alors déplacé sur un terrain ou les choix sont clairs, ou il y a matière à certitude, je suis arabe musulman, l’incertitude éco de savoir si réussir à se dvlpé est déplacé vers certitude du discours identitaire. La question culturelle n’est pas propre aux pays en Dvlpmt et encore moins ds Etats arabo musulman. Partout ds le monde il y a un repli identitaire. Plus que de perdre leur vie, les peuples ont l’angoisse de perdre leur âme ou leur esprit, leur identité. Ex : élections acéraine de Trump, au nord c’est la démographie qui est source d’angoisse, une démographie quasiment négative. Au Sud c’est le Dvlpmt qui est à l’origine de l’angoisse, on ne craint plus le sous Dvlpmt mais le Dvlpmt car crainte que occident n’exporte sa culture avec ses machines, criantes que la mondialisation d’el ’éco ne s’accompagne de l’uniformisation de la culture sur le mode occidentale. La crainte qu’en nous dvlpant nous perdons notre âme et notre identité. Ce criant est confirmer par l’efficacité de modes de communication modernes (satellites, internet, médias télématiques) crée une pensée unique, un humain unique, une culture unique qui est le sous-produit vulgarisé de la culture occidentale. Une seule question se pose, comme préserver mon identité ? Comment conserver mon être ? Pour la préserver il faut d’abord d’identifié cette identité d’où la question Qui suis-je ? C’est à cette question que répond le discours identitaire.

2eme partie : comment les pays arabo musulman ont répondu à la question Qui suis-je ?

Le discours identitaire n’est pas une description mais une prescription, une norme. CE que l’on dit être est en fait ce que l’on est censé être, ce que l’on doit être. Le discours identitaire énonce les repères normatifs destinés a encadré la reconnaissance de soi. Il fixe les bornes d’une appartenance communautaire et si l’ont dépassé ces bornes alors on est plus ce que l’on doit être et dès lors on est déviant, anormaux. Le discours identitaire trace des frontières culturelles plus que de des frontières ce sont des abimes, le discours identitaire est obsédé par l’Autre, par lequel il se définit et auquel il s’oppose. Il ya toujours et nécessairement une distorsion dans les discours identitaire entre le sujet et son discours sur lui-même et cette inadéquation, se mensonge c’est le discours lui-même qui en est la cause. Le discours identitaire est une action du sujet sur lui-même exemple : en disant je suis arabe et musulman, je semble décrire un état et ne face la personne pensera la même chose. En vérité je ne décris pas un état mais je dis une norme et la personne en face voit la même chose. Je ne dois être qu’arabe et musulman, on passe du descriptif au normatif. Le fait que j’aime Mozart que je sois bilingue, tout cela relève de la déviance et de l’anormalité. Dans tout discours identitaire il y a une simplifiassions de l’être, une déformation de sa vérité. Exemple : le mot arabe en identité « Huwiyya », ce substantif qui dérive du pronom personnel « Huwa » signifiant Il, lui. Ce « il » c’est un autre. CE mot a était créé par un grand philosophe arabe Averroès= Ibn Rushd, c’est l’aristotélicien, il a traduit en arabe les œuvre d’Aristote., il vivait en Andalousie au 12eme siècle, à l’époque pays très ouvert. Le pouvoir n’apprécie pas forcément

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