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L'animal

Par   •  13 Février 2018  •  3 629 Mots (15 Pages)  •  512 Vues

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Les animaux sont donc utiles aux hommes qui les soumets à ses besoins que ce soit pour manger, combattre afin de survivre. Les hommes n'en sont pas moins pour autant reconnaissant, les animaux sont bien souvent maltraités, délaissés alors même qu'ils se dévouent pour l'espèce humaine, ils sont parfois même enfermés pour divertir l'homme, pour être étudiés ou bien pour les enrichir où en faire un cobaye pour les cosmétiques et médicaments.

- l'enfermement des animaux

Certains animaux sont domestiqués par l'homme et deviennent ainsi les jouets des besoins affectifs des humains. Manipulations génétiques, dressage à outrance, enfermement, l'homme customise l'animal à sa convenance en habillant les chiens, dégriffant les chats, en faisant des animaux sauvages des animaux domestiques. Ainsi, un animal domestique même heureux et bien traité n'est pas libre pour autant. La liberté des animaux est compromise lorsque les hommes les enferment dans des cirques. Le cirque demeure pour certains l'ultime sortie familiale, l'endroit où les hommes peuvent voir des animaux féroces qui obéissent au doigt et à l'oeil à leur dompteur. Or, les numéros que ces derniers leur font exécuter ne sont pas naturels. À l'inverse du cirque, les zoos favorisent le bien-être de l'animal et tentent de reconstituer l'habitat naturel de l'animal. Beauval ou encore Vincennes ont d'ailleurs mis en place des installations qui permettent aux animaux de ne pas souffrir de froid permettant ainsi à la population de pouvoir les observer tout au long de l'année sans que cela constitue une entrave à leur bien-être. Même si, les animaux sauvages ne sont réellement bien que dans leur espace naturel que dans un enclos, les zoos protégent ces espèces menacées et favorisent leur reproduction alors que certaines espèces sont en voie de disparition, ils veillent à leur santé pour leur assurer des bonnes conditions de vie. A contrario, les cirques, eux ne soignent pas les animaux, leurs conditions d'enfermement ne respetent aucunement leurs besoins naturels. Aucune loi, aucune mesure préventive sont prises notamment concernant les conditions de dressage qui sont parfois très violentes provoquant ainsi des traumatismes chez les animaux qui n'ont pas d'autres choix que d'obéir. Aucune commission vétérinaire est chargée d'examiner les animaux lorsque des cirsques viennent s'installer dans la ville. Après avoir vécu une vie médiocre, ces animaux restent enfermés ou sont vendus pour leur viande. Si aucune législation n'existe en france, dans d'autres pays comme la Suède, la Finlande ou encore le Danemark, l'utilisation des animaux pour les spectacles a été restreinte ou interdite. Ainsi, les hommes enferment les animaux pour divertir les autres et se divertir soi même, pour gagner de l'argent sans penser à eux, à leur liberté. Ce contrôle qu'exerce l'homme sur l'animal montre sa supériorité, mais certaines capacités que bénéficient seulement l'homme montrent qu'il est plus évolués et développés que les animaux qui l'entourent.

B) des hommes techniquement plus évolués et développés que les animaux

Les hommes bénéficient de capacité que n'ont pas les animaux comme l'utilisation du langage pour s'exprimer (1) et par leur capacité à raisonner (2).

- l'utilisation du langage pour s'exprimer

Le langage comme faculté d’utiliser une langue est indispensable au développement de ce qui est spécifiquement humain. Le langage serait une condition suffisante de la pensée. Selon Descartes dans Lettre au Marquis de Newcatle, être capable de parler, c’est faire preuve de conscience de soi, de réflexion, donc de pensée. Delacroix disait d'ailleurs «la pensée sans le langage n'est qu'une nébuleuse». L'homme est le seul de fait à être capable de développer le langage de manière illimitée, de l'utiliser spontanément et d'en avoir besoin pour développer normalement ses facultés. Il y a donc bien une spécificité du langage humain. Toutefois, des auteurs se sont intéressés à la question du langage des animaux notamment Karl Von Frisch sur le langage des abeilles et Emile Benveniste dans Problèmes de linguistique générale. Ce dernier s'appuie lui aussi sur l'exemple des abeilles qui communiquent par des gestes sans intervention d'un appareil vocal. D'une part il fait remarqué que il n'y a en principe pas de langage sans voix, ainsi, ici il y aurait une différence tenant au physique. La communication gestuelle des abeilles (par la danse) permet une perception visuelle sous l'éclairage du jour, elle ne peut avoir lieu dans l'oscurité, ainsi, le langage humain ne connait pas cette limite. D'autre part, il montre que les messages des abeilles n'appellent aucune reponse de l'entourage, seulement peut être une conduite à tenir mais cela ne correspond pas à une réponse. Ainsi, les abeilles ne connaissent pas le dialogue, qui est une condition du langage humain. L'abeille ne construit pas de message à partir d'un autre message. Quant au contenu du message, il se rapporte toujours à la nourriture (les abeilles dansent pour alerter les autres qu'il y a de la nourriture) alors que le contenu du langage humain reste illimité. La capacité de communiquer grâce à un code n'est donc pas propre à l'espèce humaine, tout être vivant communique avec son milieu et tout animal social doit pouvoir communiquer avec ses congénères. Mais le langage humain est autre chose que de simples codes de signaux. Descartes considère d'ailleurs que le langage est le propre de l'homme. Mais quand est-il de la capacité à penser, à raisonner ?

- la capacité à raisonner

Comme le montre Bergson l'animal est un être instinctif, ses réponses sont toujours adaptées à la situation donnée, il n'y a pas de médiation entre le sujet et l'action à accomplir, l'animal agit sans réflexion ni délai. L'animal est donc esclave de sa biologie. En effet, l'animal comme l'écrit Heidegger, est pauvre en monde, rivé à son environnement, il reste prisonnier d'un cycle biologique, rivé à l'actualité de ses besoins vitaux. À coté, l'homme a besoin de sa propre raison car il n'a pas d'instinct, il faut qu'il se fasse à lui-même son plan de conduite. Kant, sur l'éducation morale considère que l'espèce humaine

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