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La dévolution du pouvoir

Par   •  14 Mai 2018  •  4 391 Mots (18 Pages)  •  504 Vues

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le gouvernement si le roi part en assemblée. Le roi recule mais dissous l’assemblée .Mais le peuple réélit la même chambre, ce qui veut dire que le peuple est en accord avec la chambre et non avec le roi. Charles X dissous une nouvelle fois la nouvelle chambre et modifie le cens (l’impôt qu’il fallait pour voter). Il n’y a plus que les très riches qui peuvent voter.

C’est à cause de cela que se sont déclenchées les trois glorieuses, c’est-à-dire les trois jours du 27 au 29 juillet 1930. C’est une insurrection à Paris : le peuple remonte sur les barricades et le peuple devient maitre sur Paris.

Un homme d’Etats, Adolphe Thiers décide de faire un 1688 à la française, une autre glorious revolution. Il va chercher Louis-Philippe, le cousin du roi, et lui demande de créer une monarchie constitutionnelle. Il montrer Louis-Philippe à la foule et dit « voici non plus le roi de France, mais le roi des français qui va faire une charte avec les français ». On adopte la monarchie de juillet. Louis-Philippe devient roi des français le 31 Juillet 1830.

• Troisième exemple, la révolution de 1848

On a à l’époque un régime parlementaire avec séparation souple des pouvoirs, et un régime dualiste (double responsabilité du gouvernement).

On est dans une phase d’activisme royale : le roi se mêle de tout et entend bien gouverner. En même temps, la bourgeoisie réclame à ce que l’on baisse le cens, afin de faire voter plus de gens. Or Louis-Philippe n’est pas d’accord car il règne grâce à la très haute bourgeoisie.

Il y a un blocage entre l’assemblée et le roi. Le roi restreint alors la liberté : il interdit les réunions politiques ainsi que la presse. On organise alors des grands banquets républicains. Le roi en février 1848 interdit alors les banquets… C’est à l’issue d’un grand banquet, le dernier fait à Paris, que se tiennent le 24 février 1848 la première insurrection qui va déclencher la révolution de 1848. Tous les principaux artères de la villes sont bloqués par les républicains. Les principaux tenant de cette revolution Victor Hugo, Victor Shoelsher et Lamartine sont en première ligne.

Louis-Philippe se résigne à abdiquer, au profit de son petit-fils "le compte de Paris". Les parlementaires rejettent ce nouveau monarque et font proclamer un gouvernement provisoire. Le compte de Paris est mis en fuite. Lamartine proclame à l’Hôtel de Paris la II° République. Ce sera la troisième est dernière révolution de la France.

2/ LES COUPS D’ETATS

a/ définition notion :

Un coup d’état s’analyse comme un changement de gouvernants opérés hors des procédures constitutionnelles en vigueur par une action entreprise au sein même de l’Etat au niveau de ses dirigeants. Contrairement à la révolution il n’y a pas d’intervention du peuple durant le coup d’état. Celui-ci pourra être consulté après pour ça validation. Le coup d’état reste quand même un coup de force où la violence est présente.

A proprement parler, le coup d’Etat n’est pas forcément un changement de pouvoir politique. C’est une dévolution du pouvoir à l’intérieur de l’appareil de l’état. Cependant, en France, on a toujours eu un changement de système.

b/ exemple français :

• Coup d’état du 18 brumaire an VIII ( le 9 novembre 1799 )

On est sous le directoire. La constitution de 1795 opérait une séparation très forte du pouvoir (législatif bicaméral, exécutif divisé en 5), causant un tiraillement entre les acteurs du pouvoir. Le compromis était difficile. Le directoire était obligé de travailler avec le législatif. Il y a un « turn-over » à l’intérieur du directoire.

Sieyès se « cherche un sabre », une personne ayant la légitimité nécessaire pour assumer un coup d’état et qui pourra apporter un soutien militaire.

Le 18 brumaire, Napoléon revient de sa conquête d’Egypte sera choisit. Sous prétexte d’un complot de coup d’état, on rassemble les deux assemblées au château de St-clou. On annonce alors que trois des cinq directeurs sont démissionnaires, et on assure les deux autres de sympathie jacobine (extrême-gauche). Le pouvoir est effondré.

Napoléon prend alors la parole pour demander aux parlementaires de modifier la constitution et est accusé de coup d’état. Il sera attaqué par des parlementaires, la garde nationale de Bonaparte arrive donc dans le château de St-clou pour le protéger. Sous la contrainte militaire les deux assemblées seront obligé de modifier la constitution. Le pouvoir sera donné provisoirement à trois consuls, dont Napoléon et Sieyès. Le peuple validera par la suite avec un referundum.

• Un second coup d’état 2 décembre 1851

René Raymond explique qu’il y a traditionnellement trois familles idéologiques dans la droite française.

• La première famille s’appelle les légitimistes. Cette famille est l’héritière des royalistes, elle est pour un pouvoir conservateur, voir réactionnaire. Cette droite est décentralisa triste, pas très libérale (plutôt interventionniste). Cette droite traditionaliste est celle qui est restée lié à l’ancien régime et n’a pas disparue à la révolution française.

• La seconde famille est la famille orléaniste (référence à la monarchie de juillet). C’est une famille politiquement libérale, assez peu démocrate, et économiquement libérale. Cette famille est assez élitiste et entend faire gouverner les plus sages. Cette famille est « girondine », elle est pour un pouvoir fort localement. Elle tend plus vers la liberté que vers l’égalité. On retrouve cette droite dans le centre-droit (VGE)

• La dernière est le bonapartisme. Famille dominante en France. On l’a inauguré avec Bonaparte, puis son neveu. On le retrouve plus tard dans le gaullisme. On va vers un libéralisme affaibli (économie d’état interventionniste). Cette famille est attachée vers l’ordre public. On a aussi l’idée du populisme « le pouvoir d’un seul appuyé par le peuple ». On peut s’appuyer sur des référendums. Cette famille se veut un peu sociale. C’est « l’homme providentiel directement apporté par le peuple ». Ce n’est pas une famille élitiste.

Marx l’a baptisé le « 18 brumaire de Louis Napoléon » (Napoléon III).

Nous sommes sous la II° république. Louis Napoléon a été élu démocratiquement

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