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Sommes-nous faits pour travailler?

Par   •  7 Septembre 2018  •  1 537 Mots (7 Pages)  •  482 Vues

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Ce politologue défend une pensée radicale dans le sens ou le travail a perdu son rapport avec la vie quotidienne et qu'il n'existe seulement pour le pouvoir d'achat. Daniel Tyradellis souligne le fait que nous n'ayons aucune pensée positive du travail.

Il est nécessaire de passer aujourd'hui à un nouveau type de société.

Ces opinions nous amènent à la conclusion que l'homme n'est pas fait pour travailler.

Cependant, dans notre société actuelle, ne pas avoir de travail semble catastrophique puisque sans activité les gens perdent un revenu mais également des liens sociaux.

La question de notre perception au travail apparaît et Domine Méda évoque le fait que le travail est un nom donné pour créer de la reconnaissance. Elle prend l'exemple des femmes au foyer considérées comme réelles travailleuses alors que leur activité ne convient absolument pas à ce terme : le travail.

L'histoire constitue notre idée du travail car elle nous a construit tout d'abord.

Cependant, le philosophe renie cette idée car chaque génération démarre de nouveau, on assiste à une massue morale qui ne cesse de vouloir revenir.

La sociologue nous fait part d'un constat : Ceux qui disent que le travail est important sont ceux qui n'accorde que très peu d'importance au travail dans leurs vies.

Nous pouvons affirmer que nous sommes très mal préparés pour ne pas travailler. Lorsque les gens fournissent beaucoup de travail, ils se disent facilement libres et se posent toujours la question de ce qui ne va pas. Comme disaitAlbert Jacquard : « l'oisivité est la mère de tous les vices et le travail le père de toutes les soumissions ». Les gens ont ce besoin de se sentir utiles afin de se garantir un certain bien-être.

D'autre part, Paul Aries nous dit que l'histoire nous apprends à différencier la création et le labeur. Le progrès technique et l'évolution d'une demande toujours plus exigeante ont transformé le taylorisme pour qu'il devienne plus souple. Aujourd'hui, on assiste à un retour du néotaylorisme. Il faudrait en effet se poser la question de la situation environnementale et donc en finir avec l'idée du travail au cœur de notre existence. On parle alors de stationnisme.

Le politologue suppose qu'on devrait revenir aux loisirs et à la paresse et surtout d'acquérir un revenu garanti afin de vivre de manière certaine, ce qui permettrait de revenir des citoyens non forcés à la consommation.

En effet, cette solution radicale consentirait à développer différentes facettes de notre personnalité, toujours dans cette idée de redevenir des citoyens.

Le travail suggère deux réalités bien différentes. L'une étant socialement utile et à défendre dans le sens où le revenu garanti garantirait une fin dans l'idée du travail forcé. Puis le fait qu'aujourd'hui, la société maintient les gens dans un travail car il s'agit bel et bien d'un devoir moral.

La solution serait alors de ne plus faire du travail le centre de nos activités afin de se consacrer davantage aux activités politiques et à la poésie, tel est le point de vue de Paul Aries. En d'autres termes, il suffirait de développer l'imaginaire.

Cela n'engendrerait pas la fin du travail mais faire que la société arrête de développer ce culte du travail déjà établi, à savoir, arrêter de croire en l'illusion d'une société d'abondance.

Le politologue affirme que 20% des humains s'approprient 80% des ressources planètaires. Il cite : « Moins de bien, plus de lien ».

Si l'on revient à l'opinion de Dominique Méda, celle-ci rejoint l'idée de Paul Aries en avancant l'idée que la société devrait développer plusieurs types d'activités individuelles, tel que le disait Hegel c'est à dire travailler pour se réaliser et gagner de l'argent mais également des activités tournées vers la famille et la politique. Il conviendrait de dégager un espace pour pouvoir faire ensemble des activités politiques. Toujours dans le but d'être davantage satisfait au travail .

Ensuite, la société n'a que cesse de développer un culte du travail. En effet, le taylorisme a cassé les savoirs-faire et cultures des classes ouvrières au fil du temps puisque l'individu était considéré comme quelqu'un qui ne pensait pas.

La chef d'entreprise parle du mal être au travail et qu'il existe un réel besoin de métamorphoser le capitalisme, trouver quelque chose qui permette de s'échapper du centrisme du travail.

En effet, il y a un réel besoin de révolution. Le travail étant un premier besoin vital, il faudrait que ce devienne une œuvre collective et individuelle. Ce que la sociologue essaie de clarifier c'est bien de réduire le temps qu'on y passe en passant par une réduction de la production tout en augmentant les activités citoyennes et familiales.

La forme la plus noble et la plus libre, comme l'affirme le philosophe est bien de s'occuper d'autrui prônant une forme de charité.

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