Sommes-nous responsables de toutes nos actions ?
Par Matt • 16 Mai 2018 • 1 979 Mots (8 Pages) • 747 Vues
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Par la suite, Leibniz, dans son oeuvre Nouveaux Essais sur l'Entendement Humain explique que nos actions se préparent de manière inconsciente. Il explique le fait que si nous choisissons un parti par rapport à un autre, cela serait dû au fait “des petites perceptions” dont nous n’avons pas conscience…Nous pouvons prendre l’exemple de la vague. En effet, cette dernière peut être reconnue à travers sa forme, le son qu’elle émet et même l’odeur d'iode qu'elle dégage. Pourtant, la perception de la vague est dû à l’assimilation d’un nombre infini de minuscules gouttes d’eau qui, en s'assemblant, forme la vague. Si jamais nous n’avions pas cet ensemble d'éléments, nous ne pourrions pas être conscient que cela est une vague… Comme nous sommes dans l'incapacité de percevoir ces petites sensations, qui sont peut-être à l’origine de nos actes. Sommes-nous alors responsables? S'ils sont causés par des éléments captés uniquement par notre inconscient, pouvons-nous dire que c'est de notre faute? Mais l'inconscient existe-t-il? les avis sont très partagés sur cette question. Sartre est par exemple persuadé qu'il n'y a pas d'inconscient. Dr Freud, en revanche, est convaincu de l'existence d'un inconscient
Mais aussi, nous pouvons nous demander: est-ce que penser est une action? Si oui dans ce cas, nous pouvons parler de Freud. Il explique que si nous pensons à un événement important toute la semaine et que nous nous en rappelons tout le temps mais que le jour même, nous l’oublions, cela n’est pas de notre faute. Par exemple, toute la semaine, nous pensons à l'anniversaire d’une personne qui nous est importante, le jour d’avant on y pense mais en revanche, le jour même nous avons entièrement oublier cet anniversaire si précieux. D'après Freud, cela est dû à une pensée inconsciente. C’est en réalité le simple et unique fait que nous n’aimons pas cette personne comme nous pensions l’aimer. Dans cette acte, ce n’est pas de notre faute, nous ne sommes pas responsable de cet oubli. C’est notre inconscient qui a joué ce tour. Mais d’ailleurs, qu’est l’inconscient après tout?
Nous pouvons donc dire que nous ne sommes pas responsable de nos actions si nous ne connaissons rien ou si quelques éléments ne peuvent être perçus. Il se peut aussi que l’inconscient nous joue un tour, et que nous n'en soyons pas informé car notre conscience n'y a pas accès.
Nous venons de parler du fait que nous ne sommes pas toujours responsable de nos actions. Nous allons nuancer cela dans le sens ou c'est subjectif, et que cela dépend du contexte et de la situation.
Nous pouvons observer que nous sommes responsable ou pas de nos actions en fonction de la situation. Par exemple, nous pouvons parler de l'âge. Tout dépend du niveau de conscience que nous avons. Lacan a pu nous prouver que cette conscience varie en fonction de l'âge. Il prouve cela à partir de l'expérience du miroir. Cette expérience, réalisée en 1936, nous montre qu’entre l'âge de 6 mois et 1 an, l’enfant ne se reconnaît pas. Pourtant, à partir de un an et demi, il se reconnait. Il est donc conscient mais est à un stade mineur de cette conscience. C'est pour cela, qu’un enfant ne peut être conscient des dangers présents dans la vie. Pour que l’enfant acquiert cette conscience, il doit d’abord apprendre par rapport à la vie. C’est pourquoi, il arrive parfois des accidents en lien avec ses jeunes enfants, telle la noyade, ou alors un exemple auquel la plupart des gens peuvent s'identifier: ouvrir la porte d'une voiture lorsqu'elle roule. L’enfant ne connaît pas le danger d’ouvrir cette porte sur l’autoroute, c'est pourquoi il est relativement fréquent que cela se produise. Tant qu’il n'aurait pas pris conscience du danger, ces accidents se produiront. Pourtant, on ne peut considérer qu'il est responsable de ses actes car il n'est pas conscient du danger! Un enfant en bas âge ne pourrait chercher à se suicider de manière consciente. Il est conscient du fait qu'il ouvre la portière, mais inconscient du danger que cela engendre.
“L'inconscient ne me dégage de aucune responsabilité” dit Freud dans Inquietude Étrangeté et Autres Essais. Freud explique que l’inconscient n’est pas une excuse valable pour dire que “ce n’est pas de sa faute”. Il explique qu’on est entièrement responsable de nos actes et que l'inconscient ne nous permet pas d’enlever notre responsabilité sur l’acte produit.
Il se trouve aussi parfois que nous ayons des situations mentale, des situations ingérable tel qu'être fou. Dans ce cas, un fou est personne Qui présente des troubles du comportement ou de l'esprit dénotant ou semblent dénoter une altération pathologique des facultés mentales. Il ne peut être contenu ou maîtrisé. Nous pouvons penser que cette personne folle agirait de manière violente envers quelqu’un. Cela ne serait donc pas de sa faute car elle est atteinte d’un problème qui lui donne le droit de dire que ce n’est pas de sa faute. (nous aurions aussi pu prendre des exemples tel que la drogue ou l'alcool qui atteigne et font un effet au cerveau qui produirait des actions sans l’envie.
Nous pouvons donc penser que les différentes situations mène à de différentes réflexions qui permettent dans quelques cas de penser que c’est toujours de notre faute mais dans d’autre cas que ce ne l’est pas.
Pour conclure, nous nous sommes questionné sur la responsabilité de l'Homme par rapport à ses actes. Après avoir vu que si l'homme est choix, et libre de les faire, il est responsable de toutes ses actions, nous nous sommes rendus compte qu'un facteur n'était pas pris en compte: l'inconscient. En effet, il peut arriver que l’homme est surpris par certaines de ses actions, comme l'exemple de la portière de voiture. Il serait logique alors de penser qu’ils sont siens, sans qu’il en porte la responsabilité. Aussi avons-nous vu que l’homme n’est pas totalement maître de ce qu’il est, ce qui nous permet d'émettre l’hypothèse de l’inconscient. Nous avons donc résolu le problème en expliquant que l'absence ou la présence de connaissance fait varier le degré de responsabilité. Subséquemment, l'Homme ne ne peut être responsable de tout ce qu’il fait.
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