SOMMES-NOUS LIBRES QUAND NOUS AGGISSONS MAL?

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Pour conclure, l’homme choisi d’agir mal, conscient ou inconscient, par volonté ou pas. Mais en agissant mal va-t-il le regretter ou pas ?

L’animal a-t-il une conscience ?

« Les animaux font partie des choses, dépourvus qu'ils sont de raison » ainsi Kant nous invite à nous interroger sur la légitimité du refus de conscience à l'animal. Le refus consiste à ne pas vouloir reconnaître une qualité, ici la conscience à une chose ou une personne, l'animal. Ne pas refuser cette qualité de conscience signifie ne pas lui reconnaître la capacité de connaissances intuitives, c'est à dire la perception directe des choses. On distingue la conscience pour soi, c'est à dire l'affirmation de soi comme je, de la conscience en soi qui désigne ce qui existe immédiatement et que tout le monde peut voir, l'objet. L'animal est un être vivant possédant des caractéristiques spécifiques à son espèce. Donc l’animal a-t-il une conscience ? En premier temps nous regardons pourquoi l’homme refuse la conscience des animaux, en deuxième temps la légitimité d'une conscience spécifique à l'Homme.

Pourquoi refuse-t-on la conscience aux animaux ? Cette théorie se base sur une observation scientifique des animaux, et une comparaison de notre conscience, de ce qu'apporte notre conscience, par rapport à leur comportement. Comme le fait Malebranche, disciple de Descartes, prenait un malin plaisir à frapper en public les animaux et comparait leurs cris au bruit mécanique d'une porte qui s'ouvre il conclut que, les animaux ne connaissent tout simplement pas la douleur. Il justifie ça par des raisons théologiques : les hommes souffrent parce que Dieu a puni le péché originel ; or l'animal est irresponsable, il ne peut commettre de péché ; et comme Dieu est juste et parfait, il ne peut infliger de la souffrance à des êtres innocents. Ensuite