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« Sommes-nous responsables de nos désirs ? »

Par   •  4 Juin 2018  •  1 398 Mots (6 Pages)  •  703 Vues

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Comme Sartre, Alain considère que l’inconscient est un faux alibi. Alain réhabilite la position dominante du sujet conscient. Selon lui, l’erreur de la psychanalyse est de diviser le moi qui est moral et social en un moi inconscient, passionné et diabolique. L’inconscient n’est pas nécessaire pour expliquer les désirs humains, même les plus incompréhensibles.

L’Homme est donc totalement libre et ne doit jamais invoquer sa nature ou ses désirs inconscients, c'est-à-dire ses pulsions, en fonction des circonstances qui l‘aurait poussé à faire quelque chose. L’Homme est auteur de lui-même et de sa responsabilité.

Dans certains cas l’inconscient ne nous décharge pas de notre responsabilité. On peut donc se demander dans quelle mesure la responsabilité de nos désirs et l’inconscient sont conciliables ? Existe-il différents niveaux d’inconscient qui nous permettent d’affirmer qu’il existe différents degrés de responsabilité ?

Il existe différent degré d’inconscient et donc de responsabilité puisque l’Homme, dans certains cas, décide de devenir inconscient.

On ne peut pas acquitter quelqu’un d’avoir commis un crime juste parce qu’il avait des pulsions meurtrières. D’après la psychanalyse, un homme qui a commis un meurtre était sous l’influence de désirs inconscients, mais il semble totalement illogique, tant au niveau moral qu’au niveau juridique, que cet homme soit entièrement déchargé de sa responsabilité. Un homme peut se sentir en total décalage avec ce qu’il a fait, mais il ne pourra jamais nier que c’était lui et donc jamais perdre toute sa responsabilité. Il apparait alors nous ne sommes pas toujours responsables de nos actions et donc de nos désirs refoulés, puisque nos actions sont guidées par nos désirs, mais nous sommes toujours responsables à essayer de devenir de plus en plus conscient et donc de plus en plus responsable. D’autant que certaines théories psychanalytiques freudiennes, qui défendent l’idée de l’existence d’un inconscient, ne s’opposent pas à l’idée de responsabilité des actes. Dans certains cas, l’inconscient peut-être utilisé comme excuse et nous décharger partiellement de notre responsabilité. On pourrait prendre l’exemple du somnambulisme, qui est un état dans lequel une personne va accomplir certaines tâches dans son sommeil et donc dans lequel la personne n’est pas responsable de l’assouvissement de ses désirs inconscients. Au contraire, l’inconscient est considéré comme une circonstance aggravante, notamment lorsqu’une personne cause un accident de voiture sous en état d’ébriété. Il existe donc différent degré d’inconscient. En effet, l’ivrogne et le somnambule sont tous les deux inconscients mais l’un l’a voulu et l’autre non. L’ivrogne est responsable de ses actes car il a eu le choix de boire ou non, mais le somnambule n’est pas responsable car il n’a pas choisi d’accomplir ses actes. Il apparait que dans certains cas nous ne pouvons pas contrôler notre inconscient, nous sommes donc déchargé de toute responsabilité. Mais si nous avons la liberté de nos actions et que nous décidons volontairement d’être inconscient alors il est impossible de nous décharger de toute responsabilité.

Ainsi, Il existe, dans certains cas, différents degrés d’inconscient et donc de responsabilité.

Nous sommes toujours responsables de nos désirs, même si nous acceptons mieux de nous cacher derrière des excuses comme notre inconscient lorsque ces désirs incontrôlables nous desservent. Nous subissions ces désirs inconscients sans essayer de les contrôler. Cependant il existe différents degrés d’inconscience qui nous permettent d’affirmer qu’il existe différents niveaux de responsabilité.

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