La liberté, philosophie
Par Andrea • 18 Juin 2018 • 972 Mots (4 Pages) • 538 Vues
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Les citoyens sont égaux devant la loi, et cette égalité garantit leur liberté: l'homme aliène sa liberté individuelle pour obtenir une liberté civile -> concept d'autonomie, je suis l'auteur de la loi à laquelle j'obéis.
Cependant, Rousseau dit que nous devons ainsi obéir à la volonté générale , peu libre ?
Aussi, si la liberté est à fonder sur le concept d'autonomie, est-il nécessaire que celle-ci soit d'ordre politique ?
B) La liberté comme morale autonome_ Kant
Maxime = loi universelle, législative
Matière de vouloir = ce que je veux, ce vers quoi se porte ma volonté
Loi morale = ce qui dicte ce qui est bien ou non
= règles que l'on doit suivre dans nos actions pour agir adroitement
Mécaniciste = tout effet sensible, quel qu'il soit, doit être rattaché à une cause antérieure dans le temps.
Il dit que si un maxime est bon, il ne dépend pas des circonstances: on ne doit pas mentir.
Il pense l'homme autonome et que son autonomie est du domaine moral, alors que pour rousseau l'autonomie relevait du domaine juridique (civil).
Comme pour Rousseau, l'homme est libre quand il obéit à une loi dont il est législateur: il obéit aux lois fixées par sa raison, ce qui implique que tout le monde a une raison et donc les mêmes lois. --> loi morale
" la liberté est la cause de la loi morale, mais c'est la loi morale qui me permet de connaître la liberté "
On sait que la loi morale existe car nous éprouvons du remords. Cette loi excerce sur l'homme une contrainte ( imposée par soi-même ). Elle prend la forme d'un impératif (contrainte universelle) catégorique ( qui découle de la raison ) qui commande un acte comme nécessaire en lui-même. Elle doit être inconditionnée (détachée de toute circonstance ), et nécessaire indépendamment de la fin visée. Donc Kant dit que les maximes de la loi morale, qui découlent de notre raison et qui nous rendent libres, ne sont pas modifiables dans chaque situation ( il ne peut pas y avoir de condition ou de contradiction ).
C) Faut-il bannir toute hétéronomie ? Vers une éthique de l'altérité_ Levinas
:// Tout autre n'est pas autrui, mais tout autrui est autre ://
Levinas se pose la question de savoir si Autrui, et en quoi, est le fondement de la liberté.
Il pose autrui comme transcendant à nous-même et donc rejette la conception de la liberté qui réside dans un moi souverain.
Il introduit le concept d'hétéronomie en montrant que " ce qui fonde la moralité de ma liberté, c'est la possibilité d'accueillir autrui en lui donnant une priorité sur moi "
Ex: j'ai envie de voler, mais ça ne se fait pas de voler l'autre --> je ne suis plus libre par rapport à moi, mais à autrui. Autrui fait la moralité.
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