Psychologie du sport
Par Matt • 23 Août 2018 • 1 567 Mots (7 Pages) • 724 Vues
...
Dans le béhaviorisme il n’y a pas de règle si il n’y a pas de sanctions donc les règles doivent être mise en place tout autant que des sanctions.
Il faut réfléchir sur la manière d’appliqué les sanctions (réflexion collectives) relation copain-copain n’a aucun sens dans le béhaviorisme.
Lorsque l’on sanctionne, on sanctionne le comportement et non la personne du fait d’une transgression de règle qui engendre alors une sanction (=retour a zéro)
- Instaurer des objectifs clairs, précis et mesurables :
La pars du Béhaviorisme dans l’éducation physique : En sport, on définit un objectif en terme de comportement attendu (ex : précision de tir en basket → 8/10 a une certaine distance → critère de réussite) qui influe de manière importante sur la motivation de l’individu (motivation extrinsèque). Le critère de réussite étant un facteur de motivation important. Alors il faut donner des repères pour que le sportif réussisse ces objectifs. (Ex : dépasser le fil au saut en longueur)
- Proposé a l’entrainement des situations qui peuvent être réutilisable en match = gradient de généralisation.
- Théorie d’apprentissage : faire répéter et appliquer des renforcements.
Lorsqu’il n’y a pas de renforcement, l’apprentissage est beaucoup plus dur. Critère de réalisation (= critère technique), répond a la question : comment atteindre le critère de réussite ? Sans renforcement la modification est extrêmement faible.
V / conclusion : apport et limites.
L’usage du Béhaviorisme a donné à la psycho un statut scientifique à l’instar d’autres sciences.
Règles, sanctions → Béhaviorismes (dans le sport, vie quotidienne)
Le béhaviorisme influence les comportements c’est pour cela qu’il est utilisé en forte dose (ex : augmentation du prix des cigarettes). Toutes les cartes de fidélités sont du béhaviorisme.
Il est également appliqué dans de nombreux autres domaines.
Cependant il y a des limites :
- Limites théorique : transposition des résultats des animaux sur l’homme est réducteur.
Le Béhaviorisme d’un point de vue théorique est que tout est acquis, le milieu détermine l’individu, explique sont comportement (déterminisme externe).
Lorenz avec la notion d’empreinte montre le comportement d’attachement inné (ex des oies et Lorenz)
Un psychopathe a une répartition 1/3 inné et 2/3 acquis.
- Limites philosophique :
Le Béhaviorisme permet de modifié le comportement de certaine personnes mais cela relève de la soumission donc on ne peut pas créer de personnes libres. Du point de vue éducationnel, il y a une pars de dressage mais pas uniquement. Effectivement, il y a également un apprentissage a l’autonomie (Auto-nomos = fixer ces propres règles)
- Limites pratique :
(Ex : a l’armée, dans l’aviation, il n’y a pas le droit à l’erreur sinon on applique le Béhaviorisme). L’erreur entraîne une sanction immédiate.
Conséquences : lorsque l’individu fait des erreurs, il s’arrange pour le cacher, le dissimuler, afin de ne pas être sanctionné. Cependant, l’accumulation d’erreurs peut conduire à différentes catastrophes. Se produit alors ce que l’on appelle un effet pervers. Nouvelle mise en place : non sanctions des erreurs afin d’évité l’effet pervers ainsi que non hiérarchisation des fonctions (puisque l’erreur vient souvent du supérieur). De fait, toute personnes peut intervenir, donner des informations lorsqu’il constate qu’une procédure est mal appliqué (=principe d’implication)
- Limites dans les apprentissages :
On se rend compte que les mêmes renforcements ne produisent pas forcément les mêmes effets sur les personnes. En effet, certains mettront plus de temps à assimiler que d’autre (variabilité entre les individus). Un groupe renforcé positivement régulièrement va progresser de façon importante et régulière (même si quelque échec) alors que trop de renforcement négatif n’est pas bénéfique voire très négatif pour l’apprentissage.
...