Toxicomanie et Sport
Par Christopher • 22 Novembre 2017 • 1 637 Mots (7 Pages) • 669 Vues
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Un peu dans le même ordre d’idée, en apprenant à connaître l’individu, il peut être facile pour l’empathie de ce transformer en sympathie, voir même de prendre le client en pitié. Il faut tenter de rester neutre tout en étant capable de mettre en lumière ce qui sera utile pour Charles-Anthoine dans le but d’améliorer sa situation de vie et d’accepter son diagnostique tout en l’épaulant dans ses démarches pour cesser de consommer.
Dans cette prise en pitié du patient et en s’impliquant trop personnellement dans la thérapie et la relation « thérapeute-patient », les échanges peuvent être faussé et il peut être dangereux pour le thérapeute d’embarquer dans les divers caprices du client. En guise de trucs pour contré cette implication involontaire ou volontaire, est de maintenir les rencontres et de ne pas en rajouter au courant de la semaine, ne pas donner son numéro personnel « au cas où il y aurait une crise ». Si jamais il y a quelque chose, le patient appel au bureau et on rappel au besoin lorsqu’on à le message. Si la situation devient trop lourde, ile ne fait pas avoir peur d’aller voir un collègue ou encore de transféré le dossier à un autre collège.
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CROYANCES
Se faire prendre par nos croyances et nos préjugés personnels peuvent brimer notre jugement professionnel. Dans le cas présent, il serait facile de dire que le patient ne veut pas s’aider puisqu’il continue sa consommation tout en voyant que ça ne roule pas rond. Que puisqu’il consomme beaucoup et qu’il ne voit pas qu’il à un problème de santé mentale, qu’il ne fera pas en sorte de s’en sortir. Lorsqu’il est en période plus dépressive, il est alors facile de dire que la personne ayant un trouble de la personnalité limite fait juste se plaindre pour attirer l’attention des gens. Les sautes d’humeurs intenses de ses personnes m’amène quelque fois à penser que ses gens jouent la comédie, qu’ils font semblant. Je serais aussi du genre a me dire : c’est normal qu’elle n’ait plus personne dans sa vie avec un caractère de merde comme cela. Finalement, je serais du genre à me dire que puisqu’il est «forcé » à venir me rencontrer, qu’il va lâcher à tout moment!
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TRAITEMENT ET OBJECTIFS
Le type de traitement recommandé pour les troubles de personnalité limite est la thérapie dialectique comportementale (TCD). Elle comporte une formation pour le développement des habilités interpersonnelles. Linehan (1999)[1] suggère cette thérapie puisqu’elle vise la réduction des comportements déviant aggravant la capacité d’adaptation et de trouver un sens à sa vie.
Les objectifs mesurables pour mener à succès la thérapie sont nombreux, voici donc quelques exemples pouvant aider Charles-Anthoine à s’accepter et s’adapter à sa nouvelle réalité. En tout premier lieu, il faudra régler les problèmes de dépendance et d’abus avant de s’attaquer au trouble de personnalité limite. Sans nécessairement arrêter drastiquement, il faudrait à Charles-Anthoine de diminuer ses doses et ses occasions de consommation. Puisque Charles-Anthoine parlait de retourné à l’école, un objectif à cours terme serait qu’il rencontre un orienteur et de faire les démarches pour faire un retour aux études dans une discipline qui le motive. Au cours des premières semaines de consultation, avec le client, il va être important de trouver des moyens pour «régulariser ses émotions », faire en sorte qu’il soit en mesure de se calmer facilement en période de frustration intense. Finalement, et primordialement, notre charmant Charles-Anthoine se devra d’assister régulièrement à des sessions d’échange de groupe avec d’autres gens souffrant du trouble de la personnalité limite. Ainsi il lui permettra d’échanger avec des gens ayant quasi la même réalité que lui. Il ne se sentira plus seul et apprendra à accepter et comprendre pourquoi il est ainsi.
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RÉFÉRENCES
Internet
Site officiel de l’Association québécoise de l’organisation limite de la personnalité http://www.personnalitelimite.org/tpl1.html [en ligne] 20 octobre 2009
Dossier spécial du trouble de personnalité limite de Psychomédia
[en ligne] 20 octobre 2009
Site officiel de l’organisme Le Pont du Suroît (support aux membres de l’entourage d’une personne atteinte de maladie mentale) http://www.lepont.com/index.php/problematiques-ciblees/borderline [en ligne] 20 octobre 2009
Site officiel de l’Association Lavalloise de parents pour le bien-être mental.
http://www.alpabem.qc.ca/ [en ligne] 20 octobre 2009
Site officiel de la Fédération des familles et ami(e)s de la personne atteinte de maladie mentale. http://www.ffapamm.qc.ca/index.asp [en ligne] 20 octobre 2009
Monographie
Centre québécois de lutte aux dépendances. Drogues : Savoir plus, risquer moins. Québec, 2006, 205p.
Note de cours
Santé mentale et Traitement en toxico. Notes de cours automne 2009 par Solange Keighan. Université de Montréal.
Intervention en toxicomanie. Notes de cours hiver 2009 par Joël Tremblay. Université du Québec à Trois-Rivières.
Phénomène de la toxicomanie. Notes de cours automne 2008 par Guy Boulangeré Université du Québec à Trois-Rivières
Psychologie de la santé mentale. Notes de cours Automne 2005 par Nora Robichaud. Cégep de Saint-Jérôme.
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