Considérations générales en psychologie du développement et psychopathologie générale
Par Christopher • 18 Août 2017 • 1 884 Mots (8 Pages) • 718 Vues
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Nosographie : classification- catégorisation des troubles
Dépistage : signes infra-cliniques, (risques infra-clinique : signe que l’on peut observer chez le malade atteint d’une maladie donnée avt qu’il n’en présente les symptômes)
Diagnostic : signes cliniques stables constitutifs d’un trouble.
Continuum (traits) ou catégories (types) ? tendance actuelle à considérer un continuum (on peut les classer sur une échelle)
- Normal au patho, continuité ou discontinuité entre les pathologies ?
Trait :
Conception selon laquelle les états psychiques se différencient sur un continuum, on peut les classer sur une échelle. Conception dimensionnelle (Ex : trait « autisme », on classe les états psychiques selon le niveau de langage, l'intelligence, le niveau d'empathie etc).
Conception dimensionnelle (trait) : les phénomènes psychopathologiques sont classés sur des dimensions continues.
Type :
les états psychiques peuvent se classer dans des catégories ;
Conception selon laquelle ces mêmes états peuvent se classer dans des catégories. Conception catégorielle qui vise à créer des concepts qui définissent des symptômes qui sont liés entre eux. C'est la position prise par le DSM.
Conception catégorielle (type) : les troubles psychopathologiques sont envisagés comme des catégories ontologiquement (étude de l’être) distinctes du fonctionnement normal.
Le DSM 5 est composé à partir de point de vue catégoriel.
DSM 5 (diagnostic and statistical manual of mental disorders) 2013
C’est la classification la plus utilisée et fidélité importante mais on peut se questionner sur la pertinence des critères.
Les principales classifications
- DSM5 (Américaine)
- Zero to Tree (Américaine) : naissance à 3 ans
- CIM 10 (Internationale) : classification de l'OMS
- CFTMEAR (Française) : Classification française des troubles mentaux de l'enfant et de l'adolescent révisée
Le DSM-V (juin 2013 aux USA)
Description :
- Métastructure en 20 têtes de chapitre (catégories) qui organisent les pathologies sur la Terre entière
- Troubles à début dans l’enfance et l’adolescence = Troubles neuro-développementaux
- Approche dimensionnelle et évaluation de l’intensité
- Remplacement du « Retard mental » par Troubles du développement intellectuel
- Remplacement des «Troubles envahissants du développement » par Troubles du Spectre Autistique
Critiques du DSM5 :
Allen Frances a participé à la rédaction du DSMIV → « Sommes-nous tous des malades mentaux ? La vérité sur le DSM5 ». Il remarque une inflation de nouvelles pathologies.
Risque de « pathologiser » des situations ou des comportements « normaux » et d'ouvrir la porte, sous la pression de l'industrie pharmaceutique, à des traitements médicamenteux de ces situations, opinion qui a été relayée dans les médias français.
[pic 1]
Un trouble pur n'existe pas, les troubles sont toujours associés les uns aux autres. C'est ce que l'on appelle la co-morbidité (associations de troubles entre eux et présence d'autres maladies).
Trouble et retard :
Au niveau de l'organisation, les compétences des enfants retardés sont relativement synchrones.
Chez les enfants atteints de troubles, on retrouve une hétérochronie développementale, une hétérogénéité développementale, des décalages développementaux. Le WISC permet d'appréhender ces décalages.
Toutefois, il faut avoir en tête que selon le modèle piagétien, un développement n'est jamais homogène.[pic 2]
Psychopathologie développementale
Champ disciplinaire : La psychopathologie développementale est une discipline particulière à l'intérieur de la psychologie développementale (Sroufe & Rutter, 1984). On ne peut pas comprendre le développement de l'enfant troublé si on ne comprend pas celui de l'enfant normal. Le développement pathologique nous amène aussi des informations sur le développement typique.
Les théoriciens :
- Dante Cicchetti (Université de Rochester) : fondateur
- Mickael Rutter (Institute de Psychiatry de Londres)
- Arnold Sameroff (Université du Michigan)
- Alan Sroufe (Université du Minesotta)
Concepts-clés :
Les déterminants déclenchent le développement (variables génétiques ou environnementales : gène, expérience positive ou négative, occasions d’exercice, stress, perte...). On les classe en variables d'aggravation du trouble et variables de protection du trouble, facteurs de risques et facteurs de protection (formulation positive du trouble).
=> les mécanismes organisent le développement (Neuropsychologiques ; Inhibition, conditionnement...). C'est ce sur quoi la psychologie est centrée. Ces mécanismes sont obligatoirement de nature neuropsychologique.
=> les processus déroulent le développement (Issues, trajectoires, Developmental pathway). Ex : le développement de la motricité : le bébé est assis entre 5 et 7 mois, il marche entre 9 et 14 mois. Entre assis et debout, le bébé met en place des stratégies pour passer d'une position à l'autre.
Developmental pathway :
- Continuité d'inadaptations initiales
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