Les pouvoirs de la mémoire, exposé

...

"Il existe une théorie selon laquelle les aveugles par exemple auraient un odorat plus développé que les voyants. Maurice Ptito, professeur à l’Université de Montréal à démontré que cela était faux. En utilisant l’imagerie fonctionnelle, son équipe a déterminé que les aveugles utilisaient plus leur cortex olfactif secondaire que les voyants quand ils sentaient. Ils utilisaient aussi le cortex occipital, qui est normalement utilisé pour la vision. "Ceci est intéressant, parce que cela signifie que les aveugles récupèrent une partie de leur cerveau" dit le Dr Ptito. "Nous ne parlons pas d’un recyclage en soi, pourtant cette région du cerveau est réorganisée et utilisée autrement." (On peut également parler des autres handicaps sensorielles, exemple de ma mère malentendante, odorat très sensible ou encore d’hypersensibilité à la fois psychique et physique, sensations plus intenses que dans des cas dits « normaux »)

De plus, la sensibilité au toucher serait apparemment liée à l'audition. C'est ce qu'une équipe de chercheurs allemands a tenté de démontrer. Il s'agissait d'observer leur réponse à une vibration à haute fréquence, tout en mesurant leur capacité à identifier la provenance sonore d'un léger clapotis.

Les scientifiques ont pu montrer que les variations de sensibilité au toucher étaient génétiquement déterminées. De plus, ceux qui présentaient une bonne audition s'avéraient plus sensibles au toucher.

Le lien entre l'ouïe et le toucher n'est cependant pas étonnant, dans la mesure où ces deux sens font appel à un même type de récepteurs sensoriels, à savoir les mécanorécepteurs ou récepteurs de tension (neurones sensibles aux déformations mécaniques).

Les chercheurs ont ensuite étudié la sensibilité au toucher chez les élèves atteints de surdité congénitale. Ils ont ainsi constaté qu'une personne sourde sur cinq avait également des difficultés de perception tactile, concluant que certains gènes impliqués dans la surdité peuvent aussi altérer le sens du toucher.

En étudiant un sous-ensemble d'individus atteints du syndrome d’Usher (surdité congénitale associée à une déficience visuelle progressive), ils ont constaté que des mutations dans un gène unique, USH2A, causent simultanément la maladie et une sensibilité réduite au toucher.

SIXIEME SENS ?

Nos animaux de compagnie, comme les chiens et les chats, les animaux domestiques comme le cheval, et les animaux sauvages ou semi sauvages comme les pigeons, les loups ont quelque chose en commun qui dépasse nos capacités immédiates. Il s'agit de comportements qui font appel à un sixième sens.

Nous pouvons remarquer que notre chat ou chien sait intuitivement à quel moment de la journée nous sommes de retour à la maison et ceci bien avant de nous entendre ou nous apercevoir.

Certains d'entre eux ont réussi à faire des distances énormes pour retrouver leur maître sans connaître le trajet. Les pigeons voyageurs eux aussi savent instinctivement retourner à leur colombier d'origine.

Les explications de guidage par le soleil, le magnétisme terrestre, les odeurs sur le trajet sont certainement une partie de l'explication mais ne peuvent pas répondre intégralement aux cas de figure rencontrés.

Nous prendrons alors l’exemple du chat Oscar qui vit dans une maison de retraite et qui assiste les derniers moments de vie des personnes âgées. Il voit le lien qui se modifie et se détache entre le corps physique et le corps astral peu avant la mort des personnes. Ce processus est accompagné d'une transformation du champ de l'aura qui entoure le corps.

VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=mkwTkjHRabY

Les animaux comme nous les hommes possèdent ces sens à des degrés divers et certains seront plus "doués" que d'autres. Nous pourrions ainsi retrouver une partie de ces sens, avec un entrainement particulier.

Selon une étude menée sur des souris par des chercheurs de l'université de Duke aux États-Unis, l'Homme pourrait développer un sixième sens : la vision infrarouge. Pour affirmer cela, les scientifiques ont mené une étude sur des rats. Ils ont procédé en trois étapes. Dans un premier temps, ils ont exposé des rats à trois composants électroniques. Les rongeurs devaient se diriger vers celui qui s'allumait. Ils pouvaient alors pousser un levier qui leur permettait de récolter quelques gouttes d'eau.

Les chercheurs ont ensuite équipé les rats de la neuroprothèse (implant). Ils ont recommencé l'expérience, mais avec trois lumières infrarouges. Après quelques jours peu encourageants, les scientifiques ont constaté que les rats se frottaient les moustaches après avoir enclenché le bon interrupteur. Ce geste pourrait suggérer qu'ils percevaient bien la lumière infrarouge, un peu comme s'ils la touchaient.

Après un mois, il n'y avait plus aucun doute : les rats savaient reconnaitre la source de lumière dans 100 % des cas, grâce aux sensations éprouvées par leurs moustaches.

Ces résultats suggèrent que le cerveau humain pourrait gérer davantage de sensations que celles dont nous sommes actuellement dotés. À savoir que nous pourrions donc voir, entendre, toucher, sentir des choses qu'il nous a toujours été impossible de voir, entendre, toucher et sentir jusque-là.

De telles avancées permettraient, en théorie, qu'une personne aveugle suite à un problème au niveau du cortex visuel puisse voir à nouveau grâce à un implant cérébral. De la même manière, une personne sourde pour cause de dommages au niveau du cortex auditif pourrait à l'avenir être guérie, en stimulant une partie cérébrale différente que celle en principe utilisée pour entendre.

II- Anomalie du cerveau provoquant des disfonctionnements de la mémoire

Les maladies ?

On connait trois pathologie qui ont un impact sur la mémoire, comme m’amnésie, hypermnésie ou encore l’Alzheimer.

L’amnésie : c’est la perte partielle ou totale de la mémoire, l'amnésie peut être de deux types : antérograde, c'est-à-dire touchant des faits survenus après l'événement qui l'a provoquée ; ou rétrograde, si la personne atteinte ne se souvient plus de sa vie antérieures.

Les