Vie politique française
Par Ninoka • 1 Décembre 2017 • 16 489 Mots (66 Pages) • 621 Vues
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La vie politique Française de la révolution française à la commune de Paris : La naissance douloureuse de la démocratie (1789-1870).
La vie pltq contemporaine débute avec la révolution. Des personnalités fortes ont marqué cette période :Napoléon Ier et Napoléon III. D'autres figures comme Danton, Robespierre... Des militants, etc. Déjà à cette époque un début de professionnalisation politique.
- La démocratisation difficile de la représentation politique sous la révolution.
A) La chute de l'ancien régime.
La monarchie avant la révolution a été remarquablement stable. Selon Weber, cette longue durée de la monarchie peut correspondre à la « domination traditionnelle » , ce régime est une tradition, il y avait donc une sainteté à respecter cette tradition. Les sujets croyaient en la légitimité héréditaire du roi de France. Mais ceci fait oublier l'origine de cette monarchie qui n'était peut-être pas si glorieuse. Elle fait aussi oublier les innovations politiques. Cette tradition fait aussi croire au peuple que le roi est d'essence divine. Sous Philippe Le Bel la monarchie devient d'essence divine et dépend de Dieu. Cette monarchie à duré jusqu'à ce que le révolution arrive.
B) 1789, une révolution élitiste et masculine ?
Les révolutionnaires sont encore respectueux du roi mais demandent des réformes politiques car la monarchie est trop arbitraire (injuste.) Les révolutionnaires ne sont pas des anti monarchistes, ils croient en Dieu, ils vont s'improviser révolutionnaire lors de la prise de la bastille le 14 juillet 1789. Dans le cadre de cette révolution va avoir la première déclaration des droits de l'homme le 26 aout 1789. La nuit du 4 aout 1789 : l'abolition des privilèges par les députés. Pour autant elle n'est pas totale car la déclaration des droits de l'homme n'instaure pas le suffrage universel. Aussi les femmes sont exclues de toute possibilité de voter. A l'assemblée constituante, les révolutionnaires decident que seuls peuvent voter les hommes d'au moins 25 ans et qui atteignent un seuil d'imposition minimal de trois jours de travail. On va appeler ces citoyens « actifs ». Les citoyens passifs, eux, comprenant principalement les femmes, n'ont pas le droit de vote. Les révolutionnaires estiment être les élus de la Raison : ils pensent avoir les capacités à être élus, et que s'ils sont candidats ils doivent prétendre à une indépendance financière. Quant aux femmes, elles peuvent assister aux débats dans les assemblées constituantes, elles débattent de politique dans des salons privés, elles lisent les journaux, rédigent des textes, signent des pétitions, veulent instaurer une éducation pour les jeunes filles pauvres et veulent le droit au divorce. Ces revendications pour les femmes sont retrouvées dans une autre déclaration : déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, publiée par Olympe de Gouges. En 1793 le régime de la convention va interdire aux femmes de suivre les débats à l'assemblée, de participer a tte assemblée politique, les réunions de plus de 5 femmes dans un lieu public.. Olympe de Gouges est guillotinée. La professionnalisation pltq des femmes n'a pas pu émerger alors qu'elles étaient bien plus politisées que les hommes et plus proches de l’intérêt général.
- La représentativité aux dépends du « métier politique »
La révolution française n'a pas fait émerger de parti politique. Ils sont à cette époque perçus comme menaçants pour la nation et l’intérêt général. Les ressources politiques de chacun sont personnelles et ne viennent pas de formation politique. Ils prennent comme première mesure de voter le mandat représentatif et pas le mandat impératif. Mandat représentatif= C'est l'idée que quelqu'un est l'élu de la nation, représente l’intérêt général et pas l'élu d'une circonscription particulière. L'élu fait ce qu'il veut. Il a son programme mais n'a pas à répondre aux demandes des électeurs. La différence avec le mandat impératif est que celui ci a la particularité de répondre aux demandes des électeurs.
Les élus votent d'abord ce mandat représentatif. Des les premières réunions a l'assemblée constituante, les élus entretiennent une correspondance avec les électeurs de leur circonscription car ils veulent être réélus aux prochaines élections. Il n'y avait pas de partis mais des « clubs » : les girondins, les montagnards, les bretons.. Composés d'individus « éclairés » qui avaient des ressources intellectuelles et financières. Une forme de début de rassemblement des parlementaires. Pour se faire connaître ils vont imprimer des journaux. Chaque ville va se doter de son propre club. Mais ils ne sont pas ouverts à tous : seulement ceux qui ont un revenu assez important « les citoyens actifs ». Pourtant en 1792, avant la proclamation officielle de la première république, les peuples vont se démocratiser progressivement et s'ouvrir aux « citoyens passifs » car ils veulent défendre l'ensemble du peuple. Le club des jacobins estime qu'il est « l'émanation du peuple ». Pourtant après 1792 ces clubs de citoyens actifs vont poser un problème pour l'assemblée constituante. Ils vont se demander s'ils ne sont pas allés trop loin dans l'ouverture de leurs clubs. La loi le chapelier de juin 1791 interdit les corporations de la monarchie. L'assemblée constituante craint que ces clubs ne reposent pas le même problème que ces corporations. La constitution de 1793 va donc limiter les actions des clubs mais pas les interdire. Ils vont devoir tenir des réunions publiques. La premiere constitution disparaît et s'installe le régime de la terreur sous Robespierre qui sera guillotiné en 1794.
C'est seulement au cours du 19e qu'on voit une émergence de partis politiques.
- République, empire et monarchie : l'impossible stabilité politique ?
A) Du directoire au Ier Empire, la main de fer de quelques-uns à un seul homme (1795-1815).
Le directoire est un régime dirigé par 5 Directeurs. Ils ont le pouvoir exécutif. Siéyès est l'un des ces directeurs. Le pouvoir législatif est partagé entre 2 chambres : le conseil des cinq cent qui propose des lois : pour y être il faut avoir une
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