Vie politique L1

...

L’INSTABILITE POLITIQUE

Depuis la Révolution Française, il y a eu 2 Empires, 5 républiques, au milieu 15 ans de monarchie sous la Restauration et 18 sous la monarchie de Juillet.

3 visions comme explication :

- Bismarck : Il disait que finalement c’est peut être du à une psychologie particulière des Français ou à une forme de tempérament nationale qui expliquerait qu’ils soient éternellement insatisfaits par rapport à leur gouvernement ou à la manière dont le pouvoir est organisé.

- Winock : Cette conflictualité cette division de la France était beaucoup plus un résultat de l’histoire qu’une de ses causes, et dire que les Français sont par tempérament conflictuels ne veut rien dire, si l’on prend en compte l’immigration. En effet il n’y a pas un peuple français, il y a toujours eu un mélange de population.

- Idée Marxiste : L’instabilité s’explique par une lutte des classes qui n’ont pas trouvé d’autre issue pour s’exprimer politiquement.

La vie politique conflictuelle :

Peut s’expliquer en partie par des évènements qui ont souvent étaient refoulées dans la mémoires collective : Guerre d’Algérie ou Régime de Vichy. → Conflits sous terrain.

Le rôle du parti communiste Français : → Le clivage procommuniste et anti-communiste à partir de la IVème République est devenu extrêmement important au moment même ou la question religieuse commençait à s’affaiblir. Le parti communiste était quasiment un parti de masse au lendemain de la 2 GM. Les autres partis étaient alors obligés de se positionner soit pour soit contre. →

La faiblesse de la société civile : → Il y a un Etat relativement fort et centralisé, face à des citoyens relativement atomisé, peu organisé collectivement, il y a beaucoup d’individualisme. D’ou des demandes de la société civile qui sont souvent très hétérogènes, ce que l’on remarque encore aujourd’hui dans toutes les questions d’opinion.

Il n’y a pas de culture politique de négociation en France, d’ou des grèves.

Une partie de la conflictualité française pourrait s’expliquer par cette faiblesse de l’organisation civile.

Signe d’apaisements par rapport aux clivages du XVIIème Siècles :

- Acceptation de l’alternance politique : 1981

- Première cohabitation de 1986 à 1788.

CITOYENNETE ET REPRESENTATION, ENRACINNEMENT DE LA REPUBLIQUE

Pour qu’il y ait un pouvoir politique fort, il faut qu’il y ait une légitimité.

Soit : Tirage au sort (démocratie athénienne) soit transmission (monarchie) soit le vote (Révolution Française)

- L’apprentissage de la citoyenneté

A la fin de la Révolution Française, le suffrage universel va devenir une référence pour la gauche. Mais pour d’autre, celui-ci est associé à la Révolution, à la terreur donc il va avoir une mauvaise réputation dans certaines familles politiques.

Fin de la Révolution Française : Napoléon Bonaparte (III) : Rétablit le suffrage universel, mais de 1795 à 1814 il en a une pratique très plébiscitaire, il se sert des élections pour conforter le pouvoir en place et non pas à choisir des représentants.

Sous la Restauration 1815 -1830 : Revient à un système censitaire

Sous la Monarchie de Juillet 1830 à 1848 : La question du suffrage universel devient compliquée. La position dominante et celle des libéraux.

Sous la IIème République 1848-1851 : Suffrage universel mais semi-universel

Mais Napoléon en 1848, va laisser faire l’Assemblée Nationale, qui va réduire le suffrage universel en précisant que pour pouvoir voter il faut justifier d’une résidence stable est unique depuis les 3 dernières années alors que celle-ci avait été fixée à 6 mois.

→ Exclut 30% des électeurs.

Louis Napoléon Bonaparte (III) va ensuite s’appuyer sur cette restriction pour légitimer son propre coup d’Etat du 2 décembre 1851, en expliquant que l’Assemblée Républicaine n’a pas été capable de conserver les droits qui avaient été dévolu au peuple.

Arrivé à la fin de son mandat : il refuse d’abandonner son pouvoir, il dissout l’Assemblée et rétablit le suffrage universel.

Sous le Second Empire : Napoléon III va se reposer sur l’idée que c’est lui qui a rétablit le suffrage universel pour le peuple. Mais le suffrage demeure très contrôlé : Pour participer à une élection, il fallait obtenir l’autorisation du régime, tous les candidats devaient prêter serment de fidélité : ceux qui refusaient ne pouvaient pas se présenter. On parle de système de candidature officielles : permet de détruire complètement l’opposition au régime bonapartiste.

Les exclus du droit de vote :

Les femmes : L’exclusion des femmes existe dès la révolution française : Idée défendu par Sieyès

1848 : QUE DES EXCUSES pour par donner le vote aux femmes.

- Argument traditionnels : Il doit y avoir un partage entre la sphère publique et privée, l’homme a vocation à agir dans la première, alors que les femmes doivent légitimement s’occuper de la sphère privée.

- Influence : La gauche craint l’influence qui est exercé sur les femmes, soit par leur mari, confesseur, prêtre ou personnel religieux.

- Instable : Pour la Droite, l’égalité psychologique entre homme et femme n’est pas avérée. Les femmes serraient versatiles, changent d’avis très souvent et ne seraient donc pas très stables ni très fidèles.

1919 : La Chambres des députes accorde le droit de vote aux femmes. Mais ce droit est bloqué par le Sénat qui est très conservateur.

1948 : Il faut attendre l’ordonnance du gouvernement provisoire de Charles De gaulle. (Récompenser les femmes pour leurs rôles joués lors de la résistance)

Les jeunes