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Techniques notariales 2eme année

Par   •  12 Septembre 2018  •  2 284 Mots (10 Pages)  •  352 Vues

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Puis l'auteur, parle de l'aspect émotionnel. On prend soin de sa voiture, on la nettoie, on l'emmène chez le garagiste si elle en a besoin « la bichonner comme une seconde peau que l'on revêt ». Pour Emmanuel Pages, nous sommes « une voiture-corps » c'est à dire que nous parlons pour elle, nous exprimons ses besoins et ses tracas « le conducteur fait corps avec sa machine en s'installant à bord ». Nous avons un lien intime, singulier avec notre voiture. Elle est personnifiée « d'objet elle devient sujet, c'est elle l'actrice et moi, nous qui en sommes le complément direct d'objet, indissolublement liés en elle », quelqu'un a part entière avec des besoins et du caractère. oui

Ensuite, nous pouvons dire que dans la nouvelle « Suicide au parc » extrait du recueil de nouvelles Le K de Dino Buzzati, la « voiture de race » permet à celui qui la possède de connaître le succès, sa personnalité s'affirme. Le personnage principal de la nouvelle, Stéphane est obsédé par les belles voitures, il désire en posséder une afin de grimper l'échelle sociale « domination du monde », « agrandissement de soi-même ». Dans la nouvelle Stéphane gagne peu d'argent mais il arrive quand même à se payer la voiture de ses rêves.

Pour conclure, la voiture est devenue un objet de référence dans ascension sociale, plus elle est belle, plus elle vaut cher plus l'accomplissement social sera grand.

En conclusion, la voiture est un objet culte, nous rêvons tous d'en posséder une, grande ou petite, luxueuse ou non. Aujourd'hui, la voiture avant d'être pratique, elle doit être belle, elle doit donner envie par son apparence. Et par cela, elle montre notre place dans la société, elle nous aide à nous intégrer, à faire partie de ce monde. Alors, la voiture cessera-t-elle un jour d'être mystifié ? Un nouvelle objet pourra-t-il prendre sa place, comme le smartphone par exemple ?

Très bon travail mais pourquoi cette double conclusion ?

Deuxième partie : Développement : Tout objet est-il susceptible de devenir un objet culte ?

Les objets sont des choses concrètes, perceptibles par la vue ou le toucher. Les objets sont caractérisés comme passifs et inanimés. Ils sont créés par les hommes afin d'avoir une utilité, une fonction précise. Ils ne peuvent être personnifiés. Pourtant, certains objets sont devenus tellement indispensables à la vie quotidienne qu'ils sont maintenant presque vénérés, ils sont devenus cultes.

Nous pouvons alors nous demander si n'importe quel objet peut devenir un objet culte.

Dans un premier temps, nous étudierons l'objet dans son rôle original et dans un second temps l'objet culte. oui

Tout d'abord, nous pouvons dire qu'initialement l'homme est le créateur de l'objet. Déjà à la préhistoire les premiers hommes créèrent des objets afin de simplifier leur quotidien. Ces objets taillés dans de la pierre servaient par exemple à se nourrir. L'objet est donc utile. C'est ici que l'on comprend que chaque objet à une fonction qui lui est propre, comme par exemple une chaise ne sert qu'à s'asseoir ou un couteau ne sert qu'à couper. L'objet se définit donc le plus souvent par sa fonction mais cela reste très floue. Il est défini par le regard que l'on porte sur lui, c'est nous qui décidons de son usage, de sa symbolique ou de son esthétisme. Un objet peut avoir plusieurs fonctions, par exemple un simple verre à eau peut devenir un pot à crayons, une carafe peut devenir un vase etc. Les objets sont classés par familles, comme par exemple les crayons, les stylos, les feutres font partie de la famille des objets servant à écrire. Ils sont classés dans la même famille car ils ont la même utilité. Avec le temps et la modernisation de l'industrie l'objet notamment à la fin du XIX ème siècle et au début du XX ème siècle, l'objet est devenu plus simple à créer comme par exemple la Ford T, fabriquée à la chaîne, se ressemblant toutes et en tout.

Aujourd'hui, nous voyons apparaître des objets qui semblent être des gadgets sans grandes utilités, des objets connectés qui n'améliorent pas forcément la vie quotidienne comme par exemple les lunettes à réalité virtuelle, les smartphones et leurs montres connectés, les télévisions 3D etc.Ces objets ont plusieurs fonctions et doivent continuer d'en développer de nouvelles. Le téléphone portable, initialement sert à téléphoner mais aujourd'hui il sert à aller sur internet, à pouvoir communiquer en continu sur les réseaux sociaux. Ces objets sont des objets de consommation, on les achète par envie plus que par nécessité.

Pour conclure, nous pouvons dire que dans un premier temps l'objet dans sa forme originale avait une fonction première : être utile. Avec les années, la modernisation de l'industrie, et la société de consommation l'objet quel qu'il soit n'est plus forcément utile à la vie quotidienne mais plutôt un plus. oui

Ensuite, nous pouvons dire que l'objet utile ou non peut être un objet culte c'est à dire un objet investi d'une existence propre, cet objet peut aussi être un objet mythique. Par exemple, de nombreux objets comme la Barbie ou la Gameboy sont devenus des objets cultes. La Barbie est le jouet le plus vendu au monde, elle est apparue dans les années 1960 et n'a connu que du succès et certaines Barbie se revendent aujourd'hui très chères. La Gameboy, elle, est apparue au début des années 90 et comme la Barbie, elle est devenue un objet de collection qui n'a pas fini de connaître des améliorations. Certains objets sont devenus cultes grâce à des artistes comme Andy Warhol qui a rendu très populaire la soupe à la tomate Campbell grâce à sa sérigraphique Campbell's soup cans dans les années 1960. Bon nombre d'objets sont devenus cultes dans les années 1960 et 1970 notamment grâce à la révolution de l'électroménager et à l'ouverture d'une plus grande société de consommation.

Pour conclure, nous pouvons dire que l'objet culte a besoin d'un certain nombre d'années avant de le devenir. oui

En conclusion, l'objet peut devenir un objet culte. Malgré sa fonction première, être pratique, il peut en avoir bien d'autres selon notre bon vouloir. L'objet doit faire ses preuves avant

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