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Synthèse du livre "Initiation à l'économie internationale"

Par   •  29 Novembre 2018  •  4 758 Mots (20 Pages)  •  369 Vues

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Les Etats Unis (1er groupe), l’AELE et le Canada ont toujours leurs PIB au dessus de la moyenne, il faut toutefois souligner le progrès extraordinaire du Japon, Hong Kong et Singapour. Le 3ème groupe est marqué aussi par le développement de Taïwan et la Corée du Sud, tandis que le 4ème (Mexique, UE à 25, Afrique du Sud) et le 5ème(Golfe, Russie…) groupe sont marqués par une régression notable sauf la méditerranée orientale et les NPI 2ème vague. Le dernier groupe est caractérisé par la chute des autre pays d’Afrique Sub-saharienne et une progression importante de la Chine.

Les changements cités précédemment sont la conséquence des divergences de l’évolution. Durant la période(1960-1973) le Japon était en tête ainsi que l’UE, pendant les 2ème et 3ème période(1973-2005) l’Asie Océanie a connu une croissance accélérée(sauf le Japon) tandis que les autres pays ont enregistré un ralentissement.

On distingue 9 trajectoires des économies nationales, obtenues en représentant le prix (taux de valorisation) en fonction du volume (PIB réel/habitant) sur une période donnée (ici 1960-2000).

- Les trajectoires d’enrichissement relatif : ils comprennent la progression (Asie Maritime 1960-2000), la valorisation (UE et Japon à partir de 1985,

Afrique et Moyen Orient jusque 1980), et le double gain (Japon 1960-1985).

- Les trajectoires d’appauvrissement relatif :qui comportent la dévalorisation(les autres d’Asie-Océanie, Grande Chine jusque 1980, et les autres pays d’Europe jusque 1985), la régression qui a touché les mêmes pays ayant subi la dévalorisation (entre 1985 et 1995), et la double perte(Afrique été Moyen Orient depuis 1980 suite au contre choc pétrolier).

- Les trajectoires de stabilité de la position relative : où on distingue fluctuation des 2 variables sans qu’une tendance nette puisse être décelée(les zones d’Amérique 1960-2000, les autres pays d’Europe depuis 1995), compensation(a)(la Grande Chine depuis 1980) et la compensation(b).

Chapitre 3 : La segmentation en espaces monétaires

Idée générale du chapitre : Le rôle des écarts de taux de change dans les distorsions de la concurrence internationale.

Analyse du chapitre : De nos jours, le monde est segmenté en espaces monétaires par nation ou groupe de nations, notamment la zone dollar, mark, euro et franc. Dans ce sens, le chapitre commence d’abord par mettre en exergue la place déterminante de chaque monnaie. En effet, lié au degré de proximité des pays, le degré de divergence entre les prix varie selon les opérations, à savoir les opérations financières, les prix des matières premières, des produits manufacturés, les services ainsi que les marchés du travail, en outre, la valeur d’une monnaie est liée d’une part à son pouvoir d’achat interne qui varie dans le temps en fonction du taux d’évolution des prix intérieurs exprimés dans cette monnaie. D’autre part, la valeur d’une monnaie est liée au pouvoir d’achat externe qui varie dans l’espace en fonction du taux de change réel. A la fin de cette première section, l’auteur présente les 4 critères qui permettent de juger une monnaie. Ces critères sont son pouvoir d’achat interne, externe, sa position par rapport à une norme de change et sa position par rapport au taux d’équilibre extérieur. Dans la 2ème section, l’auteur expose les caractéristiques des monnaies existantes. En effet, ce dernier fait une lecture de l’évolution du niveau relatif des prix du PIB dans différentes zones en le comparant à la PPA, cette observation montre la suprématie de l’économie américaine et des pays développés contrairement aux pays des zones en développement qui sont placés en dessous de l’indice 100 : le taux de change réel d’une économie est une fonction croissante de son niveau de développement. De plus, ceci fait apparaître des distorsions entre les Etats-Unis et les autres pays développés. Les variations des taux de change réels ont conduit certains théoriciens à élaborer d’autres taux, comme le taux naturel de change réel, d’autres ont défini des approches normatives comme le taux fondamental assurant un double équilibre interne et externe. Cependant, ces équilibres sont inexploitables vu qu’ils dépendent du taux de change réel. Il est également possible de caractériser la monnaie en calculant les écarts de taux de change réels qui correspondent au 3ème critère. Autrement dit, si les écarts sont positifs, la monnaie est sur-évaluée, sinon, la monnaie est sous-évaluée car son taux de change réel est inférieur à la norme. Cette analyse montre une surévaluation du dollar et des monnaies des pays asiatiques en voie de développement face à une sous-évaluation des monnaies des pays européens et du Japon à la fin du système du Bretton Woods. Après une brève période, le dollar devient sous-évalué ainsi que les monnaies des PVD d’Asie et des 4 dragons d’Asie, contrairement à la monnaie du Japon et les pays de l’UE. Enfin, les monnaies latino-américaines fluctuent au-dessus ou en dessous de la norme. Par conséquent, les taux de change réels des différents pays se traduisent par des écarts injustifiés des salaires nominaux. En effet,, le coût de l’heure de travail dans l’industrie fait apparaître 2 types de divergence, l’une concerne les pays les plus développés dont les indices eussent des périodes d’augmentation et des périodes de baisse. Le second type de divergences concerne le reste du monde dont les coûts salariaux horaires sont beaucoup plus faibles dont les indices augmentent ou diminuent selon les zones. En outre, les différences de coût horaire ne reflètent pas les différences de productivité du facteur travail pour les pays développés et en développement. Dès lors, les distorsions de change entraînent l’aggravation des coins monétaires. En effet, le pouvoir d’achat externe est à l’origine des coins monétaires. La représentation du niveau de salaire réel en fonction de la quantité de travail montre l’existence de deux coins monétaires ; le coin des pays sur-paritaires (développés) et le coin des pays sous-paritaires (en développement). Les distorsions de change affectent également la nature de la concurrence internationale tant celle qui est due à la montée des pays émergents que celle qui est perçue entre les principaux pays industriels. En effet, il ne s’agit pas d’un dumping social mais plutôt monétaire imputable aux stratégies divergentes des pouvoirs publics. La concurrence exercée par les pays émergents dépend de la qualification du personnel. I l faut noter

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