Structure hospitalière

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qu’aux souhaits de sa famille dans la réalisation de ses soins d’hygiène.

2. Analyse de la situation

Il est important de préciser que chaque toilette réalisée fait appel au terme qu’est l’hygiène qui se définit comme l’ensemble de principes et de pratiques ayant pour but la lutte et la prévention des infections et des maladies. L’hygiène n’est pas seulement présente dans les soins quotidiens comme la toilette mais doit également passer par l’hygiène mentale, sociale et environnementale.

À la prise de service et lorsque cela est nécessaire, nous devons faire un lavage simple des mains, ce que je fais systématiquement. Effectivement, le lavage simple des mains est une précautions pour le soignant comme pour le patient afin d’éliminer la flore transitoire. La mousse emprisonne les micros organismes et le rinçage élimine la mousse.

Dans cette situation, je peux dire que l’hygiène des mains, par exemple, a été respectée par plusieurs frictions de SHA lorsque cela a été nécessaire. En effet, une solution hydro-alcoolique est une solution antiseptique cutanée destinée à l’hygiène des mains, notamment lors de soins médicaux. Elle s’utilise par friction mécanique des deux mains avec un temps de contact de 30 secondes. Une solution hydro-alcoolique a pour but d’éliminer la flore transitoire et de diminuer la flore résidente grâce à ses propriétés bactéricides, fongicides, virucides et sans effet nettoyant. La solution doit s’appliquer sur des mains sèches, propre non souillées, non lésées et non poudrées.

La désinfection des mains se fait avant tout contact avec le patient et après tout contact avec des éléments « sales » ainsi qu’avant et près le port de gants.

Cette preuve d’hygiène permet de limiter au maximum a transmission direct des germes pathogènes (transmission par contact direct, par exemple une poignée de mains pour se dire bonjour).

Le port de gants fait parti des précautions dits « standards » et est un élément important afin de protéger le patients ainsi que le soignant de la transmission de germes pathogènes. Ils sont à porter lors de contact réels ou potentiels avec des liquides biologiques comme du sang, des selles… Le port d’un tablier à usage unique est le deuxième élément des précautions standards.

Ne pas mélanger le propre et le sale est un éléments important afin de limiter les infections et la transmission de germes pathogènes. Chose que je n’ai pas tout à fait respectée dans cette toilette. J’avais retiré la chemise de nuit d’hôpital de Mr J. et je l’avais recouvert de ses serviettes de toilettes « propres ». Dans ce cas, le propre a été en contact avec du sale donc les serviettes sont considérées comme sales. J’avais ensuite séché Mr J. avec ces serviettes ; ce qui est une faute d’hygiène. J’aurai du retiré la chemise de nuit et la laisser sur les jambes du patient étant donné qu’il n’y avait pas de selles, nettoyer son torse le sécher avec la première serviette et la poser sur son torse. Ensuite enlever la chemise de nuit et faire de même avec ses jambes. Ici, l’hygiène aurait été parfaitement respectée. J’ai appliqué ce principe tout au longs des toilettes qui ont suivies ; ce qui respecte son intimité.

Un bon essuyage de la peau, surtout au niveau des plis est très important avant qu’un patient soit habillé. En effet, une peau humide peut porter atteinte à son intégrité et engendrer des mycoses qui sont des affections de la peau ou des muqueuses provoquées par des parasites.

Conclusion

Lorsque nous prenons en charge un patient comme Mr J, cela demande beaucoup de précaution, d’efficacité et de rapidité dans nos gestes. Car même si ce patient est dans un état végétatif chronique, nous ignorons s’ils nous entend et nous comprend réellement et ressent la douleur. Avec Mr J, je sais que lorsqu’il ressent une douleur, il grince des dents. Donc nous pouvons penser qu’il communique à sa manière avec nous en nous demandant de l’aide... ou tout simplement nous dire de faire attention parce qu’on lui fait mal !

Bibliographie

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