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Situation portfolio

Par   •  26 Novembre 2018  •  4 089 Mots (17 Pages)  •  991 Vues

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Questionnement :

- Qu’est-ce qui a changé depuis hier matin pour que son état d’esprit se dégrade ?

- Depuis combien de temps M. L a-t-il une baisse de motivation ?

- Est-ce que M. L avait réellement donné son consentement lors de la première prise de sang ?

- Etait-ce une situation de refus de soin ?

- La négociation était-elle la bonne posture infirmière à adopter ?

- Avons-nous forcé M. L à accepter la seconde prise de sang ?

- Aurions-nous dû aller expliquer la situation au Médecin lorsque le patient refusait la seconde prise de sang ?

- M. L aurait-il été réellement d’accord si le médecin était allé lui expliquer la nécessité de ce soin ?

- M. L est-il au courant de son état de santé actuel, est-il conscient de ses problèmes de santé ?

- Il a l’air de ne plus vouloir de soins curatifs, les médecins sont-ils au courant ?

- Est-ce que les médecins respectent les souhaits du patient ? Est-ce que les infirmiers et moi-même respectons-nous ses souhaits ?

- M. L est-il vraiment écouté, entendu dans cette situation ?

- Quelle posture infirmière adopter pour la suite des soins ?

- Une consultation avec le psychologue peut-elle être envisageable ?

Recherches théoriques :

Le consentement :

Définition simple :

Action de donner son accord à une action, à un projet ; acquiescement, approbation, assentiment

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/consentement/18359#X6thbmuQoIdx2kUP.99

Loi : LOI n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé (1) article 11 : « Information des usagers du système de santéet expression de leur volonté : - Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. - L'examen d'une personne malade dans le cadre d'un enseignement clinique requiert son consentement préalable.

CODE DE DEONTOLOGIE DES INFIRMIERS ARTICLES R. 4312-1 ET SUIVANTS DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE, Article 16 L’infirmier doit respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix. Il doit, en toutes circonstances, encourager le patient à solliciter ou à accepter les soins pertinents. Aucun acte infirmier ne peut être pratiqué sans le consentement libre et informé de la personne. Ce consentement peut être retiré à tout instant.

Mais il existe des limites à cette exigence de consentement :

- l’urgence : tout médecin se trouvant en présence d’un malade ou d’un blessé en péril doit lui apporter assistance et lui fournir les soins nécessaires (article R. 4127-9 du Code de la Santé Publique).

- l’obligation de soins : par exception, certaines personnes peuvent être soumises à une obligation de soins comme, par exemple, les toxicomanes (article L. 3423-1 du Code de la Santé Publique) ou les personnes condamnées notamment pour infraction sexuelle (article 131-36-1 du Code pénal).

Le patient est donc celui qui prend la décision. Le médecin est celui qui va proposer un traitement, un acte médical et le patient est celui qui choisit, celui qui consent au traitement ou à l’acte médical. Le patient joue un rôle actif. C’est lui qui décide. Le praticien doit dispenser au patient une information claire et compréhensible afin qu’il puisse consentir de manière « libre et éclairée ».

Refus de soins :

Le refus de soins fait partie des droits du patient. Cela signifie que celui-ci peut refuser un traitement ou un acte médical proposé par son médecin ou tout autre praticien.

la loi 303 du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé (Article R.4127-36 du CSP) a consacré parmi les droits des usagers celui de refuser les soins. Cette loi fait référence au cas où le refus d'un traitement met la vie de la personne en danger, mais n' a posée qu'une seule limite qui est l'obligation pour le médecin de " tout mettre en œuvre pour la convaincre d'accepter les soins indispensables ".

Pitcho, Benjamin (Benjamin Pitcho est avocat à la cour et intervient en droit de la santé, en droit des technologies de l'information et de la communication.) « Le refus de soin », Traité de bioéthique. II - Soigner la personne, évolutions, innovations thérapeutiques. ERES, 2010, pp. 255-269. : « Le refus de soins constitue donc un droit de la personne, qui participe au respect du principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine. »

Ainsi lorsque le patient refuse de consentir à l’acte médical ou au traitement, le médecin doit respecter sa volonté après l’avoir informé des conséquences de ses choix. Si la volonté de la personne de refuser ou d’interrompre tout traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d’accepter les soins indispensables. Le Code de la santé publique prévoit que, dans ce cas, le malade doit réitérer sa décision après un délai « raisonnable ».

Mais le praticien ne doit pas passer outre le refus de soins exprimé par le patient. Dans le cas contraire, il risquerait d’engager sa responsabilité.

Négociation :

Générale :

La négociation est définie comme " une rencontre entre des acteurs qui veulent régler leurs divergences par un arrangement ". (Christophe Dupont, Chef de service, Néonatologie, Hôpital Saint Vincent de Paul à Paris 1986)

La négociation est " un processus d’échanges dans le but de créer, modifier ou terminer une relation ". (Paul Tessier grand chirurgien francais, 1997)

Collaboration :

Définition

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