Optimisation du processus de réparation/confection
Par Stella0400 • 24 Décembre 2017 • 9 430 Mots (38 Pages) • 678 Vues
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ArcelorMittal est divisé en 7 secteurs, dont le secteur Flat Carbon Europe (FCE) qui représente la zone pour les aciers plats en Europe. Cette zone est quant à elle divisée en 3 divisions : [pic 14]
ArcelorMittal Atlantique et Lorraine, est composé de 8 sites formant un ensemble industriel complémentaire au sein de la Business Division North :
• Dunkerque • Basse-Indre
• Mardyck • Desvres
• Montataire • Mouzon
• Florange • Dudelange
La production de Flat Carbon Europe est de 28 millions de tonnes d’acier en 2013. Celle de la Business Division North est de 14 millions de tonnes d’acier. De plus, la production de l’entité Atlantique-Lorraine est de 7 millions de tonnes d’acier. Cette production correspond à celle du site de Dunkerque puisqu’il est le seul site à produire de l’acier. Le site produit donc à lui seul un quart de l’acier pour la zone Europe.
Le site de Dunkerque comporte 4 départements :
- La fonte (Hauts-Fourneaux, Cokerie, Matagglo)
- L’aciérie
- Le Train Continu à Chaud (TCC)
- DMEA (département support)
Durant ma période d’alternance, j’ai évolué au sein du département DMEA[8]. Ce département a un rôle transversal et une fonction support avec les trois autres départements du site.
Ses missions concernent la gestion du transport, des gaz sidérurgiques, le transport de l’énergie électrique sur l'ensemble du site. Le département traite également de la conception, l'étude, l'expertise, la maintenance, la rénovation, la réparation de pièces de rechange ou d'équipements. Il assure la gestion des stocks de pièces consommables ou réparables dans les domaines de l'automatisme électrique et la mécanique
Ce département comprend 6 unités, qui sont :
[pic 15]
Cette organisation, bien définie et très structurée a permis à ArcelorMittal site de Dunkerque d’être l’un des leaders de la production d’acier en Europe. Aujourd’hui, le rôle de support de DMEA est remis en cause. C’est ce que nous allons voir dans la prochaine partie.
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- …Avec une nécessité tracer les informations dans l’application du
processus de réparation.
DMEA est un département support indispensable aux autres, c’est pourquoi, il est nécessaire qu’il soit irréprochable dans les services fourni aux autres secteurs. Nous allons principalement nous intéresser à la partie réparation et confection, qui représente une prestation primordiale pour les différents départements de l’usine.
Aujourd’hui cette prestation n’est pas toujours d’une qualité optimale du fait d’un manque de communication au sein des différents secteurs de l’usine mais aussi dans les mêmes secteurs où les collaborateurs ne communiquent pas assez entre eux. En effet, ce manque de communication est dû à plusieurs facteurs qui nuisent aux réparations.
Lors de mes différentes missions, j’ai pu noter qu’il y avait une certaine difficulté pour accéder aux informations indispensable pour réparer les pièces. Cette difficulté est-du à plusieurs raisons. D’une part le site de Dunkerque a une organisation bien définie, chaque employé a un poste bien précis qui provoque un cloisonnement des tâches où chacun travaille de son côté. Par exemple, un technicien aura une information concernant l’état physique d’une pièce alors qu’un dessinateur saura juste si les plans sont corrects. Lors d’une réparation, il est parfois fastidieux de regrouper toutes ces indications afin de pouvoir réparer la pièce correctement. De plus, malgré des outils informatiques mis à disposition pour accéder aux informations essentielles pour une réparation, comme le logiciel de gestion interne SAP MM et PM ainsi que la base de données en ligne DOLMAIN, il arrive parfois que l’indication notée est erronée ou/et incomplète ce qui entrave les réparations.
Ce phénomène est principalement dû à une mauvaise transmission de l’information. J’ai pu observer une différence de langage entre les différents acteurs du département. En effet le langage utilisé entre un technicien, un dessinateur ou encore un réparateur n’est pas du tout le même car leurs tâches ne sont pas les mêmes. De plus, j’ai remarqué que les différents employés ne sont pas factuels, ils sont toujours dans l’interprétation, ce qui provoque de nombreuses ambigüités et donc un plus grand nombre d’erreurs lors d’une réparation. Cette mauvaise transmission de l’information est également accentuée par le fait que ArcelorMittal, site de Dunkerque a une organisation très structurée où il existe de nombreux échelons entre le manager et le simple employé. Il arrive que l’information transmise de la hiérarchie aux employés (ou inversement) peut être déformée à cause de nombreux intermédiaires entre l’émetteur et le destinataire.
Les informations sur le site circulent donc mal et mettent du temps à arriver à l’émetteur final. Cette mauvaise circulation de l’information est renforcée par l’ubiquité de DMEA sur le site. En effet, le département est dispersé dans toute l’usine, et il n’est pas toujours évident d’échanger sans face à face, le contact humain est très important pour avoir une bonne communication. Le fait que DMEA soit omniprésent sur le site à donc un double tranchant. D’une part cela permet de rester proche des clients internes mais d’une autre part cela entrave la communication au sein même du département.
Pour pallier ce problème, DMEA a mis en place de nombreuses procédures et de nombreux standards pour encadrer et contrôler ce flux d’information afin d’optimiser la communication aux seins des différents départements. Malheureusement, ces procédures ne sont pas toujours respectées. Avec cette volonté de réaliser des procédures afin de tout contrôler, il en existe aujourd’hui une multitude qui sont parfois difficiles à assimiler et peuvent décourager les employés concernés. C’est pourquoi, ces employés ont développé leurs
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