Offshoring au maroc : facteurs de compétitivité
Par Orhan • 17 Août 2018 • 2 662 Mots (11 Pages) • 602 Vues
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Les opportunités du droit du travail au Maroc apportent de la flexibilité et contribuent à la performance pour les entreprises étrangères. Le droit du travail au Maroc présente des atouts comparativement à la France par exemple qui sont précieux notamment pour l’offshoring de services :
- 44h de travail par semaine avec paiement des heures supplémentaires au-delà de 10 heures de travail par jour et de 2.288 heures par an ;
- Possibilité d’annualiser le temps de travail pour l’adapter au carnet de commandes dans le respect des 2.288 heures de travail par an ;
- 1,5 mois de période d’essai pour les employés et 3 mois pour les cadres renouvelable une fois ;
- Possibilité de travailler pendant les jours fériés au Maroc, afin d’assurer la continuité de service avec les clients en France compte tenu de la différence de calendrier entre les deux pays, moyennant une compensation définie contractuellement.
Un travailleur marocain accepterait un salaire plus faible qu’un travailleur européen ou américain pour la même durée travaillée.
Aussi, la culture marocaine fait en sorte qu’un salaire fixe occupe une place plus importante que la durée du repos ou le nombre d’heures travaillées.
Il est également à prendre en compte que le décalage horaire minime avec la majorité des pays d’Europe (1Heure de différence tout au long de l’année, 2Heures pendant le mois de Ramadan) est un avantage pour un travail en parallèle avec l’entreprise dans son pays d’origine.
La tendance à s’adapter aux cultures occidentales au niveau de la réflexion du même système horaire a notamment été acceptée suite à l’homologation de l’enseignement Français, Américain, Espagnol ou autre à travers les missions de l’éducation, ainsi que l’introduction des multinationales au Maroc bien avant l’offshoring (mêmes jours fériés, horaires de passage des examens parallèles …)
Le model social marocain est donc préparé à l’acceptation de l’offshore.
4. Qualité et robustesse de l'infrastructure télécoms :
Une infrastructure télécommunications aux normes internationales. Avec trois opérateurs globaux (fixe, mobile, internet et data), le secteur des télécommunications au Maroc enregistre chaque année une activité intense et soutenue: Taux de pénétration mobile de 97% et 13 millions d'utilisateurs d'internet (Chiffres ANRT à septembre 2010).
La politique nationale marocaine est volontariste et favorise la libéralisation du secteur des télécommunications avec l’adoption de la loi 55-01 complétant et modifiant la loi 24- 96 et donnant au secteur les moyens de s'inscrire dans l'évolution et la dynamique que connaissent les des télécommunications au niveau mondial. • Plusieurs licences déjà attribuées au Maroc : GSM, licences du fixe, mobile 3G, VSAT, GMPCS et 3RP (Inquam Telecom SA, Moratel SA).
Les de zones créées dédiées aux activités liées à l’offshoring, dotées d’une infrastructure d’accueil et de télécommunication moderne et compétitive en terme de coût.
Les efforts du gouvernement dans le but d’améliorer cette infrastructure se manifèstent notamment lors de la signature le 16 janvier 2013 de la quatrième convention d'investissement entre le Gouvernement et Maroc Telecom,sous la présidence de l’ex- chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, Nizar Baraka,ex- Ministre de l'Economie et des Finances et Abdelkader Amara, ex-Ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies représentant le Gouvernement et Monsieur Abdeslam Ahizoune, Président du Directoire de Maroc Telecom
Selon les termes de cette convention, Maroc Telecom s'est engagée à réaliser sur les années 2013 – 2015 un programme d'investissements de plus de 10,08 milliards de dirhams. Selon le communiqué, cette convention vise la modernisation et l’extension des infrastructures pour répondre aux besoins croissants du trafic mobile et de l’Internet Haut Débit (4G) ainsi que sur le déploiement du réseau d’accès en fibre optique pour le très Haut Débit.
L’un des axes principaux de cette convention concerne l'augmentation des capacités internationales avec le système Atlas Offshore reliant le Maroc à l'Europe et la construction d'un axe en fibre optique au Sud, reliant la ville de Laâyoune au Maroc à Nouakchott en Mauritanie et desservant au passage les provinces de Boujdour, Dakhla et Aousserd.
Aujourd’hui l’infrastructure de base est de bon niveau et se base sur un support de télécommunication moderne. Le secteur est aujourd’hui à 100% numérique.
5. Implication gouvernementale /réglementaire :
Dans le but de voir le secteur de l’offshore fleurir, le gouvernement Marocain ne lésine pas sur les moyens, l’Association Marocaine de la Relation Client (AMRC) a initié certaines mesures avec le ministère de tutelle, le ministère de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique. Elles concernent notamment la baisse des coûts télécoms pour les liaisons internationales, et un accord avec l’OFPPT concerne des formations en langues .
Le Maroc dispose de :
- Un centre de formation dédié aux métiers de l'offshoring.
- Casablanca Near Shore Park, les pôles de Rabat, de Marrakech, Tanger et Tétouan (offshoring hispanique),Fes shore. Des loyers « à prix d'amis » 8 euros par mois le mètre carré.
- Un volet fiscal : l'exonération de l'impôt sur les sociétés pendant les cinq premières années puis un abattement fiscal de 50 % par la suite ; un impôt sur le revenu limité à 20 %, et des subventions pour le recrutement et la formation de la main-d'oeuvre locale
En ce qui est des lois , la LOI N° 58-90 RELATIVE AUX PLACES FINANCIERES OFFSHORE fut mise en place selon le Dahir n° 1-91-131 du 21 chaabane 1412 (26 février 1992) portant promulgation de la loi n° 58-90 relative aux places financières offshore.
En voici les volets les plus importants :
TAUX D'IMPOSITION
Taux normal
Le taux de l’impôt sur les sociétés est fixé à :
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