Marché des produits de la mer dans les pays Scandinaves

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Définition des accords passés par les pays Scandinaves

Protection de la vie maritime : Accord de 2012 visant à un nouvel accord destiné à préserver et à protéger la vie maritime en haute mer (en dehors de toutes juridictions nationale, qui ne sont pas des zones économiques exclusives, les ZEE)

Pollution par les navires et déversement de produit de la Mer : Convention de l’organisation maritime internationale en 1973 sur la prévention de la pollution du milieu marin, que les causes viennent de l’exploitation ou des accidents (ex : double coque pour les navires citernes), de plus aucun rejet de résidu contenant des substances nocives n’est autorisé à moins de 12 milles de la terre la plus proche, de plus il y a interdiction de jeter à la mer des matières plastique, sous quelque forme que ce soit.

Traité sur l’Antarctique : Seules les activités pacifiques sont autorisées en Antarctique, toutes mesures de nature militaire et non pacifique sont interdites.

- Le cas de la Suède

En effet comme on peut le constater la Suède possède de forts atouts pour ce qui concerne la pêche. Presque 10% de la superficie du territoire est constitué d’eau douce, de plus, elle a un littoral conséquent, d’environ 13 500 kilomètres. Les surfaces pour pratiquer l’activité de la pêche sont conséquentes. Certaines régions de la Suède utilisent la pêche comme un fort atout pour renforcer l’économie locale.

Même si, de nos jours, l’industrialisation à changer la manière dont est transformé le poisson, le climat a tout de même un rôle utile. Leur climat tempéré et froid en hiver a favorisé certaines pratique comme le séchage, le fumage et les marinades avec par exemple la morue et le hareng qui sont des piliers de l’alimentation Scandinave et donc Suédoise avec le célèbre Surströmming. De plus cela a permis de mettre en avant la cuisine domestique. Les plats de l’histoire comme le saumon cru, mariné au poivre, à la moutarde et avec quelques épices sont encore servi sur nos table de nos jours.

Malheureusement, la mondialisation et l’industrialisation ont pollué les eaux. L’eau des mers, et plus précisément le long des côtes, a été polluée par les versements de déchets toxiques par exemple ou par les bateaux, contenant des produits nocifs, qui ont coulés. Les lacs aussi ont été pollués par les pluies acides dues aux industries et aux centrales électriques. Ces problèmes environnementaux sont néfastes pour pêche, pour cela, des accords, des conventions et des traités ont été créé et signé par les différents pays pour y remédier.

Comme indiqué précédemment sous les tableaux parmi les accords passés, il y a par exemple la protection de la vie maritime, la Pollution par les navires et déversement de produit de la Mer et

Traité sur l’Antarctique. Grâce à ces accords, les problèmes environnementaux sont réduits et favorisent le développement du marché du poisson.

II – La pêche, une part de l’économie Suédoise

A – La gestion des produits de la mer

La gestion de la pêche se fonde de nos jours sur un nombre de capture admissibles avec un système de quotas, auxquelles s’ajoutent des mesures de conservation, de protection sur l’exploitation des stocks halieutiques… . La Suède par exemple, composée d’eau douce et marine, a défini un grand nombre d’aires marines protégées autour de ses côtes et a donc mis en place le système de gestion fondés sur les droits de la pêche. En 2008, les captures de pêche maritimes on atteint environ un de poids de 238 000 tonnes représentant un chiffre d’affaire de 6,6 milliards de SEK soit environ 720 millions d’euros. La mer Baltique est la principale source de captures nationales de la Suède. Les captures se composent principalement de harengs, et de cabillauds, mais aussi du côté de la mer du Nord plus particulièrement une part particulièrement importante de crustacés, comme la crevette nordique et la langoustine.

En 2008, les captures en eau douce à l’intérieur des terres s’élevaient à 1615 tonnes pour une valeur d’environ 78 millions de SEK soit environ 8,5 millions d’euros, les principales espèces représentant ces chiffres sont le sandre (33% du volume total) soit 44% de la valeur, le corégone blanc (16%) soit 8% de la valeur mais aussi les œufs aussi qui ont la plus grande valeur et les écrevisses (11%) dans certains lacs particulier représentant 25% de la valeur totale.

L’aquaculture, c’est-à-dire la production d’organismes aquatiques en eau douce dans des conditions contrôlées par l’homme (animaux ou végétaux), représente une plus grande part que les captures en eau douce à l’intérieur des terres. Elle s’élève à 6700 tonnes ainsi que 1900 tonnes de moules cultivées, la valeur totale des poissons réservés à la consommation est d’environ 224 millions de SEK équivalant à environ 24,5 millions d’euros. Depuis 1980, l’espèce dominante de l’aquaculture est la truite arc-en-ciel, en 2008, elle représentait près de 87% de la production totale, soit environ 70% de la valeur. L’ombre chevalier et l’anguille représentent eux presque tout le reste de la production aquacole ainsi que la valeur de l’aquaculture.

Pour terminer les captures maritimes, en 2008, s’élèvent à environ 230 000 tonnes (soit environ 96,5% du total des captures), provenant principalement de la mer Baltique (72%) mais aussi de la mer du nord et des détroits entre les 2 mers (Skagerrak et Kattegat). Leur valeur totale est d’environ 6,37 milliard de SEK soit 694 millions d’euros. C’est donc la grande majorité du chiffre d’affaire de la Suède.

B – Le marché du poisson face à la mondialisation

De nos jours, le secteur de la pêche joue un rôle mineur dans l’économie nationale, il représente moins de 1% de PIB de la Suède. Toutefois, la pêche et l’industrie de transformation plus particulièrement, ont un rôle qui peut être important dans quelques régions pour l’économie locales.

Les industries de la transformation du poisson, c’est-à-dire la préparation et la conservation du poisson, des crustacés et des mollusques, était à la base principalement présente sur la côte occidentale du pays dans différentes entreprises. Avec le temps les différentes entreprises ont été rachetées, ou ont fusionné avec des entreprises Norvégienne et Islandaise. Cela a permis, d’une part, pour les entreprise Suédoise d’augmenter