Marchés etrangés
Par Plum05 • 1 Septembre 2017 • 1 336 Mots (6 Pages) • 761 Vues
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puissance des syndicats avec un taux d’affiliation de 95%. Pays non adossé à un grand marché international tel que le MercoSur.
Environnement institutionnel et politique
Insécurité (criminalité), le rôle de Jacob Zuma : socialiste à l’anglo-saxonne, il a promis la collectivisation des terres.
2) Présentation humaine
a) La communauté blanche
Les européens représentent 10%, communauté non homogène, deux communautés :
Les Afrikaners
3 millions de personnes, 60% de la population blanche, originaire de Hollande.
Histoire: 1652, arrivée des premiers hollandais, Jan van Riebeck, installation d’une colonie de peuplement.
Mission : installer une escale, l’agriculture pour les marins, car c’est le point de passage pour le commerce maritime pour rejoindre les Indes (canal de Suez pas encore créé).
XVIIIème siècle, forte immigration européenne car le commerce Europe Asie croît.
Ce sont les Afrikaners qui ont mis en place la ségrégation raciale (Apartheid 1946).
Breyten Breytenbach contre l’Apartheid
Pieter Botha “le grand crocodile” pour l’Apartheid
Mentalité des Afrikaners: ce sont des descendants des colons, faible connaissance du monde extérieur (peu parle l’anglais, taux de qualification faible), ils parlent l’afrikaans.
Les Afrikaners ne sont pas des colons, leur seul patrie est l’Afrique du Sud, ils n’ont aucun lien juridique avec les Pays-Bas.
Les Anglophones
40% de la population blanche, ils vivent principalement dans les grandes agglomérations telles que Johannesburg et Durban. Ils sont descendants des colons britanniques cf Nadine Gordimer.
Histoire : arrivée tardive, les Britanniques achète l’Afrique du Sud en 1814 aux Hollandais. Arrivée massive lors de la découverte des gisements d’or et de diamants à la fin du XIXème siècle.
Heurts très violents entre Afrikaners et Anglophones ce qui déclenche la Guerre des Boers entre 1899 et 1902 et voit la création de camp de concentration.
Victoire des Britanniques, l’Afrique du Sud devient un dominion.
1961 : l’Afrique du Sud proclame son indépendance, les Anglais quittent l’Afrique du Sud, l’Afrikaners est dominant.
Mentalité des Anglophones : ils font l’essentiel de l’économie privée, ils sont arrivés avec des machines, techniques et qualifications. Ils ont bâti de grands groupes et ont une meilleure connaissance du monde extérieur. Ils ont donc une ouverture d’esprit plus large, et sont majoritairement contre l’Apartheid.
Ils ont une conception de la société libérale, c’est pourquoi ils sont hostiles à l’Apartheid.
La minorité blanche dans l’Afrique du Sud post-Apartheid
Les différences s’estompent mais la marginalisation est indéniable ce qui entraine une paupérisation de la communauté blanche (1/4 sous le seuil de pauvreté), et ¼ quitte le pays pour s’expatrier notamment en Australie.
La pratique des affaires en Afrique du Sud
Le capitalisme rhénan
Allemagne, Pays-Bas, Japon, Suisse
Objectif : le profit passe au second plan, l’essentiel est d’assurer le bien-être de ses membres.
L’entreprise est un but en soi, c’est une famille qui doit se pérenniser il y a donc peu de licenciement mais plus une promotion de l’apprentissage, forte loyauté des salariés à l’égard de l’entreprise.
Le but étant de maintenir l’entreprise et la loyauté des salariés. Vision à long terme : qualité des produits, et non le profit à court terme. C’est une vision artisanale de l’entreprise : paternalisme, implication du salarié, présence de syndicats puissants et représentatifs, le salarié acceptera une baisse de son salaire si on lui demande.
Le capitalisme anglo-saxon
L’entreprise est un moyen d’enrichissement, le gain financier est la première motivation, l’entreprise se focalise sur une vision à court terme : l’argent. Ainsi, la loyauté du salarié est peu recherchée.
En Afrique du Sud, ces deux types d’entreprises coexistent particulièrement dans l’industrie agro-alimentaire où le capitalisme rhénan domine.
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