Management et gestion

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Les principaux agents économiques sont au nombre de 4 : en premiers les agents de production, essentiellement les entreprises. En deuxième, on a les consommateurs, nous, l’état… En troisième, on a les organismes et institutions financière c’est-à-dire les banques, les assurances ainsi que la bourse pour les entreprises coté qui leur permet de se financer en dehors de la banque. Enfin le quatrième acteur est l’état dans un triple rôle, législateur, qui fait des lois relatives au commerce, aux finances, régulateur et arbitre en cas de litige par l’intermédiaire de juridiction en particulier par ce que l’on appelle les tribunaux de commerces ou les tribunaux administratifs.

Définition selon KEYNES : l’entreprise en tant que principal agent de production peut se définir comme le lieu où se conjugue deux variables, le capital et le travail en vue d’élaborer des produits ou des services avec un double objectifs, le premier de faire du profit et le deuxième de répondre à l’attente des clients par la satisfaction de leur besoin. P = f(K, L) avec P la production, K le capital et L le travail.

Concernant la production, il y a les produits finis qui sont directement utilisables soit par les consommateurs soit par les entreprises, il y a également les produits semi-finis et il y a enfin les services. Dans les services, se sont développés les services à la personne, les services aux entreprises (gardiennage par ex.). Tout cela correspond aux outputs.

L’entreprise a alors 2 leviers pour se développer. Il faut qu’elle se crée un capital, et une fois mis en place, il va falloir que cela fonctionne. Donc tout ce qui est capital va trouver sa place soit dans l’investissement soit dans le fonctionnement.

Il y a alors le capital social qui ne varie pas, c’est le capital de départ. En plus du capital de départ il y a des comptes courants CC. Il y a également quelque chose d’obligatoire, c‘est la réserve sociale qui doit être au moins égale à 10% du capital social. Cette réserve dégage un bénéfice qui fait l’effet d’une affectation. Il donne ensuite soit naissance à des dividendes, soit à de l’autofinancement. Le reste est mis dans le report à nouveau. Il s’agit d’une décision financière mais surtout d’une décision politique prise par les actionnaires ou associés lors d’une assemblée générale ordinaire AGO. Dans cette assemblée on fait le rapport moral du PDG et le rapport de la cour des comptes. Cela correspond à une approbation des comptes avant qu’arrive l’affectation du résultat qui revient à fixer un pourcentage de dividende et un pourcentage d’autofinancement.

Reste encore la trésorerie qui est un comte qui fonctionne au quotidien et qui sert à encaisser les recettes et décaisser les dépenses.

Arrive ensuite le travail dans lequel il y a deux aspects, les machines et les Hommes. Les machines permettent ce que l’on appelle le travail en poste qui est intéressant car ça nous permet de tirer profit davantage de machines. Evidemment la machine va s’user plus vite par conséquence et nécessité une plus grande maintenance. Concernant les hommes, ce qui les qualifie, ce sont les heures de main d’œuvre. Ils peuvent faire des heures normales, complémentaires ou supplémentaire et tout ça est régit par le droit du travail. L’entreprise a deux leviers, certaines vont diminuer le temps de personnes et privilégier l’automatisation, et d’autres entreprises vont préférer favoriser l’emploi humain.

- L’approche systémique

Apparu en 1945 aux USA et est arrivée en France en 1975. Celui qui a été le premier a amené cette approche aux states est VAN BERTANLAEY. En France c’est Joël de ROSNAY qui nous a apporté l’utilité de cette démarche.

Pour VAN l’univers est peuplé de systèmes. Et aussi différents soient-ils, ces systèmes n’en présentent pas moins un certains nombres d’analogies. Et l’ensemble a une finalité, vocation. Un système lui-même est composé de sous-systèmes. La troisième chose qu’il a montré c’est qu’il existe des interactions entre ces sous-systèmes. Le système lui-même agit aussi avec l’environnement. Par exemple dans notre système solaire, la terre est un sous-système de ce système.

La deuxième proposition que VAN fait, c’est qu’il existe que deux types de systèmes, des systèmes ouverts et des systèmes fermés, et dans ces deux systèmes, il y en a un qui est vivant et un qui est mort. Il considère que l’entreprise est un système ouvert, vivant qui communique avec son environnement. Pour qu’elle puisse vivre, il lui faut de l’argent qui provient de son marché, de ses clients. Pour cela, il faut donc à l’entreprise des commandes et des matières premières. En sorties, l’entreprise procure des produits, la paye des salariés ainsi qu’une dépense d’argent pour financer les MP.

Dans cette approche, on met en évidence des flux. Les commandes correspondent aux flux d’informations. LES MP ou les produits correspondent aux flux physiques et ‘argent qui sort ou rentre dans l’entreprise correspond aux flux financiers.

- Définition de l’entreprise

Du point de vue systémique, l’entreprise peut se définir comme un système :

- Ouvert sur l’environnement

- Finalisé (il a donc une finalité ou une vocation vis-à-vis de l’environnement)

- Commandé, il y aura donc un organe de direction

- Démarche systémique

La démarche utilisée par les entreprises comporte 3 étapes :

- Elle découpe le système qu’elle représente en sous-systèmes

- Etudier les relations ou interactions entre les différents sous-systèmes.

- L’entreprise étudie les différentes relations des sous-systèmes avec le système lui-même

- L’entreprise analyse les interactions qu’elle a avec l’environnement.

- Synthèse des deux approches

Sous le double angle systémique et économique, l’entreprise peut alors être définie comme :

- Premièrement une unité de production : elle génère des services et des produits. Elle crée aussi de la valeur ajoutée qui permet à l’entreprise de vivre. Elle s’établie