L’évolution et les mutations de la société internationale.

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L’État ne détient plus le monopole des relations extérieures, mais c’est un acteur majeur du système international qui garde encore, outre la fonction traditionnelle de sécurité, l’adaptation à l’environnement international, l’incarnation de l’identité nationale, la préservation des équilibres géopolitiques, défense des valeurs communes. Son rôle dans la régulation des conflits internationaux et des échanges économiques demeure primordial. En dépit de la montée en puissance des acteurs transnationaux, les États demeurent les principaux fournisseurs des moyens en matière sécuritaire. Seuls ou collectivement, ce sont les États qui ont la charge de protéger leurs citoyens et d’assurer leur sécurité.

Aujourd’hui, l’urgence pour les États, en interne comme dans les relations internationales, c’est de prendre en compte les évolutions de la mondialisation et de se concentrer sur leur rôle majeur au sein de la société internationale.

- Mêmes si les Etats occupent la place la plus importante au sein de la société internationale, ils ont du mal à trouver leur place dans la mondialisation car face aux FMN, il est souvent difficile de défendre des emplois et des avantages sociaux.

Néanmoins, le pouvoir des firmes multinationales, doit être relativisé.

Loin de faire reculer l’État, les acteurs transnationaux ont tendance à le fortifier. Le cas des ONG internationales s’avère encore plus probant. Par leur pression, elles ont recréé de l’interventionnisme étatique. Elles ont, directement ou indirectement, poussé les

États à rompre avec leurs habitudes.

Elles les mobilisent et renforcent leur présence sur la scène internationale. De nouvelles fonctions sont confiées à l’État pour faire respecter de nouvelles règles de droit international.

L’État est non seulement l’une des normes les mieux implantées du système international, mais c’est également l’une des formes d’organisation politique la plus demandée.

Aujourd’hui le retour des États est évoqué. Nous observerons que si certains États se sont trouvés affaiblis par la mondialisation, certains autres en sont devenus des acteurs performants.

Comme nous en avons parlé brièvement dans cette première partie, les Etats font face à de nouveaux acteurs aux origines diversifiées

B ) L’apparition de nouveaux acteurs

Tout d’abord, on assiste à la montée des FMN (Firmes Multinationales) qui sont les acteurs principaux de la mondialisation. On évalue leur nombre à plus de 80 000 principalement dans les pays développés et émergents. Leur puissance financière est supérieure à celle de certains États. Elles s’appuient toujours sur une base nationale : leur siège social est toujours situé dans le pays d’origine.

La force des FMN vient de leur capacité à mettre en concurrence les territoires et à imposer leur conception de la division internationale du travail.

Elles disposent de très gros budgets de recherche pour financer la mise au point de nouveaux produits et consacrent des sommes importantes à la publicité. Elles utilisent leurs capitaux pour accéder aux matières premières ou pour installer leurs unités de production là où les législations sociales, fiscales et environnementales sont les plus avantageuses.

D’autres acteurs concurrences la puissance des Etats. Les organisations internationales économiques et financières tentent de réguler la mondialisation : le FMI et la Banque mondiale accordent des prêts.

À côté de ces organisations internationales, il existe des forums informels : le G8, le G20 qui sont des lieux de discussions qui elles, sont centrées sur les relations internationales.

Enfin, des acteurs transnationaux indépendants des gouvernements ont une importance croissante : les réseaux sociaux, les ONG. . . Ils ont parfois la capacité de faire entrave à l’action des États.

Les ONG prennent une place de plus en plus importante au sein de la société internationale au fur et à mesure des années. Les ONG n’ont pas beaucoup d’importance juridiquement car se sont de simples associations de droit privé enregistrées dans tel ou tel état. Mais souvent ces organisations nationalement enregistrées se mettent ensemble et créé un mouvement qui dépasse les frontières de l’état. L’actualité montre que les ONG sont vraiment actives dans certains domaines choisis comme la protection de l’environnement, les droits humanitaires et les droits de l’homme. Ce sont des domaines dans lesquels l’opinion publique est de plus en plus sensibilisée. En France, les ONG arrivent à récolter des fonds de la population qu’elles utilisent avec transparence afin d’atteindre leurs objectifs. De plus en plus de personnes s’engagent dans ce mouvement associatif. La force de frappe de ces ONG devient assez considérable. Lorsqu’il y a des conférences les ONG sont présentes. L’intervention des ONG peut être importante dans certains cas, elles dictent la politique et le droit dans leur grande ligne.

Ex : Le comité international de la croix rouge créé en Suisse à Genève, son prestige est immense. Des conventions internationales reconnaissent le rôle de la croix rouge dans les conflits.

Enfin, ces nouveaux acteurs prennent une place de plus en plus importante au sein de la société internationale et concurrencent les Etats sur leurs territoires. Cependant ils ne pourraient pas exister sans la présence de ces Etats.