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L’évolution de la formation au Québec

Par   •  24 Janvier 2018  •  1 856 Mots (8 Pages)  •  524 Vues

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Voyons maintenant de quelle façon le gouvernement québécois a tenté de remédier à cette situation. Le gouvernement, en 1995, a mis en place la Loi favorisant le développement de la formation de la main-d’œuvre communément appelée la loi du 1 %. Cette loi a pour but d’encourager les entreprises à investir en formation continue. Ainsi, le gouvernement voulait favoriser l’accès à une formation qui amènera les employés à se perfectionner et peut-être même à avoir la chance d’envisager à des promotions ou à différentes possibilités de mobilités au courant de sa carrière professionnelle. De cette façon, le gouvernement contribue à la réussite de la population sur le plan financier ainsi qu’à l’évolution professionnelle et psychosociale de celle-ci. De façon générale, le développement des compétences est essentiellement assuré par le système d’éducation et les investissements publics en matière de formation professionnelle; la stratégie des entreprises consiste alors à entrer en concurrence pour recruter le meilleur individu pour un poste donné.[5]

Pour régler en partie cette situation, le gouvernement devrait peut-être préciser les règles en lien avec la loi du 1 %. Il pourrait maintenir la loi du 1 % de la masse salariale à réinvestir en formation, mais également règlementer cette loi afin de faire en sorte que les entreprises soient dans l’obligation d’investir une partie de cette somme pour la formation des ouvriers et des employés ayant des postes de plus basses échelles. Peut-être même qu’il pourrait y avoir des règles qui dirigeraient les investissements vers les groupes qui en bénéficieraient le plus, voir les jeunes ou les gens ayant un moins grand niveau de scolarité. De cette façon, les entreprises seraient en mesure de développer un marché interne possédant des aptitudes propres à l’entreprise. À la limite, elle pourrait faire en sorte de structurer des formations offertes à certains employés dans le but de prévenir des situations pouvant mettre l’entreprise en péril. Il y aurait donc moyen de préparer le personnel à pourvoir des postes apportant un plus valu à l’entreprise. Ainsi, l’entreprise pourrait se servir efficacement de cet investissement comme un effet de levier direct dans l’entreprise.

Il n’y a pas de doute, les entreprises québécoises doivent développer des stratégies en fonction des visions à long terme. Elles doivent arrêter de vouloir avoir des effets directs à leurs investissements. Sans contredit, les retombées liées à la formation arrivent bien après celles-ci. Les investissements viennent aider l’entreprise dans la qualité et la fiabilité, ainsi, elle viendra jouer un rôle important sur la fidélité envers l’entreprise.

Maintenant, nous verrons un autre grand volet de la formation au Québec. Il s’agit de la structure de l’éducation offerte aux adultes. Avant 1980, cette éducation était segmentée en cinq grandes parties : l’école de soir, la formation des personnes sans emploi, la formation populaire, la formation en entreprise et le marché privé de la formation.[6] Au début des années 80, il y a eu le « virage main-d’œuvre » l’essence même de ce virage était de mobiliser les ressources de l’éducation des adultes vers les jeunes en difficultés et la formation en entreprise. Pendant les 2 décennies qui ont suivi, il a eu des efforts mis en œuvre afin de mettre en place des compromis afin que les formations aux adultes aient un impact sur aspect social ainsi que sur l’aspect lié à l’efficacité.

Il y a donc lieu de croire que le gouvernement veut et tente de différentes façons à faire évoluer la formation offerte aux adultes depuis bon nombre d’années. Les réformes de l’éducation sont une preuve que le Québec souhaite offrir des programmes de formation à la population afin de leur permettre d’obtenir des emplois et ainsi réduire le chômage. Sans avoir comme but le plein emploi comme en Suède, le Québec veut améliorer la situation de bon nombre de Québécois.

En conclusion, nous pouvons aisément dire qu’au Québec, il y a depuis longtemps eu des préoccupations directes et importantes en lien avec la formation. Suite à ces préoccupations, il y a eu des études faites afin de détecter les plus grandes lacunes. Le gouvernement et les entreprises ont donc fait face à différentes réalités ramenant souvent à un manque de formation. Le Québec n’aura donc pas le choix de continuer à vouloir s’améliorer en ce qui a trait à la formation. Peut-être devra-t-il se pencher plus sérieusement et envisager des changements plus radicaux. Le gouvernement a tenté, par le passé, d’encourager le peuple à accroître son niveau de formation par différents moyens tel que par des crédits d’impôt, mais comme les résultats ne sont pas significatifs, il devra peut-être calquer certains grands principes de nos voisins. En effet, certains pays européens comme la Suède et l’Allemagne agissent de façon plus directe avec la formation de la population. Il y aurait peut-être lieu d’y aller plus directement; que ce soit le gouvernement qui soit responsable de la formation du peuple. Il est peut-être temps pour les Québécois de vouloir vivre un changement pouvant nous faire passer en deuxième vitesse. Peut-être que le Québec pourrait devenir un leader et un modèle dans la structure de la formation face aux autres pays.

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Bibliographie :

Tremblay, Diane-Gabrielle. (2011). Formation et performance socio-économique, 2e éd. : Éditions St-Martin, 568 p.

Tremblay, Diane-Gabrielle. (2011). Gestion des ressources humaines : typologie et comparaisons internationales, 2e éd. Québec : Presses de l’Université du Québec, 350 p.

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue, Québec, Gouvernement du Québec, 2002, 43 p.

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT (2014). L’expression des besoins de formation des personnes peu scolarisées : stratégies et actions de proactivité, Québec, Gouvernement du Québec, 24 p.

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