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Le droit Athénien

Par   •  19 Août 2017  •  3 013 Mots (13 Pages)  •  779 Vues

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et prépare les lois ( =l’aréopage ), l’Ecclésia était l’assemblé (constitué de propriétaire) qui vote les lois par simple acclamation. - Intermède tyrannique et grandes réformes institutionnels : Crises sociales au 7ème siècles et les aristocrates n’ont pas su prendre les réformes nécessaires. Émergence d’un pouvoir tyrannique (exerce le pouvoir seul et à pour but de réformer), ces tyrans ont prit des mesures pour rétablir l’équilibre entre les différentes classes d’individus au sein de la cité. Crise qui oppose l’aristocratie et la bourgeoisie naissante. Des réformes ont été portées par les tyran (Lycurge à Spartes, Dracon et Solon à Athènes). Dracon a révélé le Droit qui était secret et connu que des aristocrates, Solon a été à l’origine de réformes sociales et politiques : la petite paysannerie athénienne était endettée et était dans un rapport de soumission face aux propriétaire, ces réformes ont viser à libérer la paysannerie/ Solon permet au peuple un accès restreint au gouvernement de la cité (l’Ecclésia)=Les nobles acceptaient de se soumettre au droit et le peuple se contente d’un accès réduit au gouvernement. Pouvoirs politiques proportionnel au mérite reconnu des individus. « Eunonia » = l’orde et la mesure, centrale dans les réformes de cités. « Nomos » qui signifie loi vient du verbe « Nenein » qui lui signifie partager. À cette époque il s’agit de répartie les droits et les devoirs de chacun, d’attribuer à chacun sa place au sein de la cité en fonction de ses mérites. Le noms c’est ce qui organise la cité selon les principes juste et qui doit également maintenir l’ordre.

La famille es la première communauté constitué pour la satisfaction des besoins, la seconde étape est le regroupement de ces familles en village et la troisième est la cité. La cité à des caractéristiques particuliers : seul la cité à l’ « autarkeia », la faculté à se suffire à soi-même, l’indépendance économique, qui a donné le terme d’autarcie. Selon Aristote seul la cité dispose de ça. Les individus appartenant à la cité sont transfigurés et trouvent de nouvelles facultés en même temps qu’une nouvelle identité celle de citoyen. Selon Aristote cette appartenance est la fin naturelle du développement individuel. « Zoon » « polotikon » = animal politique => la véritable nature de l’homme.

La cité n’est pas simplement une communauté de lieux, où les hommes sont associés en vue d’une existence matériel, elle est une association pour le bien vivre aussi bien matériellement que moralement.

Définition pratique de la cité selon Aristote : la cité est liée à un établissement urbain mais elle ne se confond pas avec lui, la cité dépasse la ville car c’est avant tout une communauté. « La cité est une sorte de communauté et la participation commune des citoyens à un gouvernement. » Il y a donc deux critères matériels, un territoire et une communauté d’individus et s’ajoute un critère psychologique, la volonté des individus de se placer sous un loi commune. Cette communauté politique se veut indépendante et souveraine, elle se réserve le droit d’exercer son propre régime politique.

A- Un cadre territoriale

Une cité est tout d’abord une réalité physique qui se compose de deux éléments principaux : l’agglomération urbaine et les zones rurales, entre les deux des remparts qui marquent la limite entre les deux. Le centre urbain se sont avant tout des maisons privées, des édifices publiques qui regroupent plusieurs pôles importants : l’acropole (partie la plus haute de cela cité, centre religieux de la cité dans lequel sont établit des sanctuaires), l’agora (lieux de rencontres, de transactions, lieux de débat politique). Les remparts sont la limite entre zone urbaine et campagne, ils désignent aussi la zone à protéger en cas d’invasion. Durant les épisodes de guerre, l’une des premières décisions prise lors de l’invasion était de raser les remparts marqueur de la civilisation (barbes=nomades n’avaient pas de remparts).

B- La cité est également une communauté d’individus : citoyens et citoyans

B.1. La définition de la citoyenneté selon Aristote : Il insiste sur la nécessité d’être citoyen mais le statut de citoyen n’est pas ouvert à tous dans la cité grec et il y a un certain nombre de restriction. Partant de ces constats Aristote va essayer de répondre à des questions. - 2 définitions théoriques de la définitions de la citoyenneté : Dans un régime démocratique le citoyen se définit par sa participation aux fonctions judiciaires et aux autres fonctions publics en général, notamment à celle qui peuvent être remplies sans délimitation durée telle que l’appartenance à l’assemblée du peuple, autorité suprême en démocratie / Dans un régime non démocratique est citoyen celui qui détient la faculté d’accéder aux fonctions judiciaires, législatives et gouvernementales. - Qui doit être citoyen ? La réponse à cette question est normalement réglée par la constitution. Dans un régime aristocratique où les honneurs sont les vertus défendues par les individus, il est normal que certaines personnes soit exclues de la citoyenneté

(artisans, commerçant, travailleurs manuels). Quel type de vertu est attendu du citoyen ? Réponse qui varie selon les régimes politiques. De façon générale il n’y a pas d’identité entre la vertu parfaite de l’homme de bien et la vertu du bon citoyen. Aristote considère qu’il doit y avoir une égalité entre tous les citoyens mais il ne s’agit pas d’une égalité absolue, il se réfère à la justice distributive c-a-d celle visant à juger les individus selon leurs mérites.

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