La vie politique dans la société humaine
Par Ninoka • 20 Novembre 2018 • 8 146 Mots (33 Pages) • 418 Vues
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La communauté civile (distincte de son état naturel) est constituée suite aux consentements des individus à céder une partie des droits dont ils disposent à une autorité supra individuel formant ainsi « un corps politique » un pouvoir commun qui aura pour but principal de prendre des décisions relatives à la vie en communauté. Hobbes pense également que se pouvoir commun aurait comme but de garantir autant les droits naturels des individus que leurs obligations de respecté ce qu’il appelle « les lois civiles ». Les lois civiles instituées à l’aide de l’accords et de la convention afin que l’autorité publique puisse imposer et garantir le respect du contrat initial par tous en arbitrant à la fois les tentions existante entre les intérêts divergents ce qui est une condition pour préserver la paix sociale.
Pour Hobbes ce pouvoir commun n’est rien d’autre que l’Etat incarner par un seul homme « le Souverain » ou par un rassemblement de personnes (gouvernement) et les individus se reconnaissent en se pouvoir commun et y obéissent car ce pouvoir est capable de les défendre contre les attaques des étrangers et contre le mal qu’ils pourraient se faire des uns des autres.
La réalisation de ce transfert réciproque de droits c’est-à-dire du contrat politique originaire entre les individus représente selon Hobbes plus qu’un simple consentement ou accord : pour l’auteur c’est une unité réelle de tous dans une seule personne réaliser par une convention « j’autorise cette personne ou cet assemblé de personne et je lui cède mon droit à diriger ma vie… » Pour Hobbes ce contrat politique aboutit nécessairement à l’institution du pouvoir politique fondé sur les lois naturels et civiles et grâce à ce pouvoir politique celui qui représente l’état est qui a le pouvoir souverain est en droit de demander obéissance et soumission.
La théorie de la contractualisation par laquelle l’état est vu comme le résultat d’un convention volontaire établie entre les individus, les citoyens a été évoquée par John Lock qui a insisté sur l’idée selon laquelle le pouvoir politique doit être limité par la loi afin de prévenir tout abus de la part des autorités publiques par rapport aux libertés naturels dont les individus doivent jouir. Pour John Lock l’existence d’une société est constitutionnelle d’une institution politique basé sur des règles des lois respecté autant par les pouvoirs que par les citoyens.
- Le pouvoir politique selon Rousseau
Si sur de nombreux point la conception de Rousseau se rapproche de Hobbes il y a tout de même une différence entre les deux conceptions. Pour expliquer le phénomène du pouvoir politique Rousseau part d’une idée selon laquelle à son état naturel l’H était bon, authentique, orienté par l’instinct de survit et par la compassion pour ces semblables. Mais que la société, les conventions et les institutions au quelle il est obligé de se soumettre dans le cadre de la civilisation l’on en effet transformer en un être faible, égoïste, dominer par le mal et orienter par son instinct d’accaparer les propriétés privées au détriment de ces semblables.
Pour Rousseau l’Etat politique institut suite à la conclusion du contrat social est resté toujours imparfait et que l’évolution social n’a guère réussi d’éliminer ces vices constitutifs mais en revanche l’auteur apprécie l’apparition du pouvoir politique qui selon lui s’inscrit dans la logique de l’histoire humaine. Malgré cette critique Rousseau définie le pouvoir politique en relation avec la volonté générale qui est une résultante du contrat social qu’il formule de la manière suintante : « chacun de nous met en commun ces propriété, ça personnes, ça vie et tout son pouvoir sous la direction suprême de la volonté général. » Ce contrat social est la source de la légitimité de pouvoir car tout pouvoir s’il repose sur le consentement est la volonté des individus unis par le pacte est l’expression de la volonté générale. En considèrent que les lois sont l’expression juridique de la volonté générale et que la volonté privée de l’individu citoyen n’est qu’une composante intrinsèque et indivisible de cette volonté générale. En obéissant à ces lois, l’individu obéi en réalité à lui-même et participe directement ou indirectement à la souveraineté collective mais tout en gardant sa liberté en tant que citoyen. En résumé pour Rousseau le contrat social est la base de toute société civile c’est-à-dire d’une communauté humaine politiquement organiser.
Pour conclure, il convient de préciser que tous les théoriciens du contrat social ont toujours placé la source du pouvoir politique c’est-à-dire la base, le fondement de ce pouvoir politique dans la volonté des individus. Considéré comme étant libre et égaux par leur nature pour ces théoriciens on ne peut parler d’un pouvoir politique légitime sans le consentement, l’accords des citoyens c’est-à-dire les gouverner. En effet, dès lors que les citoyens donnent leur accord, leur consentement à reconnaître et à respecter cette autorité publique, politique, ils sont tenus d’obéir à cette autorité ainsi qu’aux différente lois importer par cette autorité car elles expriment en réalité leur volonté et ces lois sont historiquement et traditionnellement élaborer par les représentant qui ont été choisi librement par les citoyens lors des élection libre et transparente.
Il est aussi vrai que les relation politique actuelles entre les gouvernant et les gouverner dans le cadre des sociétés démocratique évoquent le plus souvent l’existence d’un contrat taxique ou explicite entre les gouvernants et les gouverner. Mais en réalité il s’agit des constitutions des règles, des normes et des procédures élaborer par les gouvernant en accords avec les gouverner et qui doivent être respecté autant par ceux qui détiennent le pouvoir politique que par les gouverner. C’est ainsi que les institutions politique française, espagnole, anglaise sont investi de prérogative, de décision et de contrôle sur l’espace public. C’est la raison pour laquelle, pour les théoriciens la sources des problèmes politique n’est plus le roi mais l’individu autonome avec ces liberté, droit naturel que toute organisation politique doit non seulement protéger mais également préserver. Cette démonstration nous montre en réalité comment le pouvoir politique a été institué, construit dans les sociétés humaines, en effet on ne peut parler d’une société humaine sans pouvoir politique.
- Le pouvoir politique
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