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La négociation, approche théorique

Par   •  22 Septembre 2018  •  1 002 Mots (5 Pages)  •  379 Vues

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Avant le début du sommet de Copenhague, la position des Etats-Unis était claire et tranchée. Le Président Barak Obama souhaite faire des Etats-Unis le seul leader de la lutte contre le réchauffement climatique qui soit à l’extérieur du protocole de Kyoto. Une nouvelle législation sur le climat et l’adoption d’un projet de loi sur l’environnement ont été mises en place juste avant le début du sommet afin d’aller dans ce sens. Cette loi réduit de 17% les émissions d’ici à 2020, seulement 4% en-dessous du niveau de 1990, ce qui a été jugée peu impactant.

Le Premier Ministre japonais de l’époque, Yukio Hatoyama s’était engagé à diminuer de 25% les émissions de son pays d’ici à 2020. Des spécialistes ont jugés ces objectifs difficilement réalisables. Les milieux d’affaires se sont également inquiétés que ces contraintes puissent augmenter les coûts et ainsi diminuer la compétitivité des entreprises.

Le Premier Ministre japonais a également précisé qu’une aide pourrait être apportée aux pays qui s’industrialisent et s’efforcent de réduire leurs émissions.

Les principaux pays en voie de développement sont le Brésil, l’Inde et la Chine. Ces derniers demandent aux pays développés de réduire d’ici à 2020 de diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 25% à 40% par rapport à 1990. Ils leur demandent également de tenir leurs engagements par rapport à l’aide aux pays en voie de développement via les aides.

La Chine souhaitait réduire ses émissions de dioxyde de carbone de 40 à 45% par rapport à leurs niveaux de 2005.

L’Inde quant à elle s’est engagée sur une réduction de 20 à 25% de ses émissions par rapport à ses niveaux de 2005.

Enfin, le Brésil a promis de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 36 à 39% par rapport aux prévisions de 2020.

Les pays les moins développés, autrement appelés les États insulaires regroupent 47 nations au sein de l’AOSIS (Alliance of Small Island States). Ils demandent aux pays développés de réduire de 45% leurs émissions par rapport à 1990 et ce d’ici à 2020. Ils demandent également à contenir de 1,5 degrés Celsius l’augmentation mondiale de la température.

Nous pouvons voir que chaque partie prenante a une position bien précise par rapport au sommet de Copenhague. Chacun a fait des propositions et des engagements différents avant le démarrage de la conférence. Cela a compliqué les négociations puisque chaque pays défend ses propres intérêts par rapport à sa situation politique, géographique et économique.

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