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Institutions internationales

Par   •  25 Octobre 2018  •  4 927 Mots (20 Pages)  •  543 Vues

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- La conception de l'interdépendance/trans-nationaliste

Elle met l'accent sur le développement international après la 2nd guerre mondiale à l'origine d'un réseau d'interdépendance. Ils prennent en compte des nouveaux acteurs autonomes autres que les états. C'est une coopération. C'est une critique radicale de l'école réaliste. Cela réduit le rôle de l'état. Deux auteurs s'imposent : le fondateur Keohane et Nye : Pouvoir et interdépendance. Les acteurs non-étatiques ne dépassent pas les acteurs étatiques selon les réalistes qui soulignent aussi la capacité de résistance des états et refusent d'admettre que les états ne sont plus les acteurs majeurs. Il faut insister sur la coopération.

3) La conception Marxiste

Apparaît au XIX siècle. Elle met l'accent sur le facteur économique. Rosa Luxembourg et Lénine sont des auteurs importants de cette théorie. Différents courants néo-marxistes ont voulu démontrer que l'impérialisme demeurait le facteur essentiel des relations internationales. Ces auteurs ont développé que l'impérialisme est la cause d'affectation du tiers-monde. Amin, L'impérialisme et le développement inégal, 1976.

Les critiques :

-accorde une trop grande place au facteur économique dans l'organisation des échanges internationaux et cela au détriment d'autres paramètres pourtant importants (politiques, psychologiques, culturels).

-Exploitation et dépendance économique.

Il faut faire une synthèse entre ces différentes analyses. Les auteurs contemporains se rattachent à ces conceptions. Les théoriciens ont proposé des analyses contradictoires de l'après guerre froide.

Quelques auteurs :

-Fukuyama = 1989, « La fin de l'histoire », la démocratie constitue le point final de l'humanité.

-A l'opposé : Huntington, le choc des civilisations se substitut au conflit entre les blocs idéologiques qui existaient en guerre froide, « choc civilisation » = adaptation conjoncturelle de la théorie réaliste qui insiste sur la nature conflictuelle des relations internationales.

-Kagan, Le retour de l'histoire et la fin des rêves, critique la thèse de Fukuyama, après la guerre froide (après 1990) , caractérisée par la rivalité entre les puissances étatiques. Pour lui, le système international se structure autour du conflit entre les démocraties et ce qu'il appelle les autocraties. Elles ne présentent plus de tronc commun.

-Critique : thèse caricaturale, trop réductrice.

Titre 2 : Les règles des relations internationales

Il existe différents principes :

-en gestation (nouveaux principes)

-la charte de l'ONU

- Les principes politico-juridiques anciens

Section 1 : L'égalité des états :

La souveraineté correspond à la tribune juridique de l'état (pouvoir suprême). Sur le plan international, l'état ne peut tenir des compétences autres que les siennes et ne peut pas être lié .Un accord limite les compétences des états mais il a un caractère volontaire (il n'y a pas d'obligation de se lier à d'autres états, c'est juste par volonté). Ce principe égalité est vieux et est lié à la notion de souveraineté (Charte ONU/ de San Francisco = les organisations sont fondées sur le principe de l'égalité souveraine de tous ces membres et la déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les états en 1970 par l'ONU veut dire que tous les états bénéficient de l'égalité souveraine donc ont des droits et devoirs égaux quelque soient les différences).

Un article de l'ONU applique ce principe :

-l'article 18 = chaque membre de l'assemblée générale dispose d'une voix.

-l'article 9 = chaque membre a cinq représentants au plus. La plupart des organisations internationales appliquent ce principe d'égalité (le conseil de l'Europe dans les années 50 : chaque état membre a un représentant et dispose d'une voix au conseil des ministres. Le traité insiste dans l'article 14).

Exception :

-Au conseil de sécurité de l'ONU, il y a des états avec un statut privilégié (droit de veto).

-L'OIT accorde une place privilégiée aux états dont la puissance industrielle est la plus importante au conseil d'administration.

Ce principe d'égalité souveraine des états a des conséquences juridiques :

-immunité juridictionnelle de l'état (à partir du moment où l'état est souverain, il ne pourra pas être soumis à une autre juridiction)

-immunité d'exécution (les biens de l'état ne peuvent pas être saisis)

-immunité diplomatique (les représentants à l'étranger ont l'immunité diplomatique)

Section 2 : La non-intervention :

C'est un principe très souvent affirmé dans les états. C'est le corollaire de l'égalité souveraine des états. Il signifie pour un état l'obligation de ne pas s’immiscer dans les affaires qui relèvent de la compétence nationale d'un autre état (concerne les relations avec les autres états et états membres = article 2 de la charte de l'ONU, interdiction pour l'ONU d'intervenir dans une affaire intérieure d'un état membre pour respecter sa souveraineté). Elle a été adoptée par l'assemblée générale de l'ONU en 70 et plusieurs organisations régionales l'ont consacrée comme l'OEA (états américains) par exemple ou comme dans l'acte final de la conférence sur la sécurité et la coopération en Europe en 75. Cet acte est à l'origine d'une organisation européenne sur la sécurité en Europe (OSCE= organisation sur la sécurité et

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