Institutions Internationales.

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Mvt militant, idéologie et pas une approche scientifique.

Davantage tournée vers l’action que la réflexion propre, approche qui tend à promouvoir les intérêts des états issus de la colonisation en termes de coopération et de redistribution du pv politique + répartition des richesses économiques.

Promotion de mécanismes comme la taxe taubine, où qui va se positionner sur des questions de dettes souveraines.

SERGE SUR parle du tiers-mondisme en disant que c’est davantage une idéologie qu’une doctrine fondée sur une démarche pleinement rationnelle.

Ce type d’approche peut induire différentes orientations politiques : d’inspiration solidariste, obj obtenir ordre mondial pacifique et juste

Ou nécessité de lutte

- Courant géopolitique

Théorie ancienne, dégagée au XIXe siècle par un suédois KJELLEN : les états sont tributaires de leur localisation géographique, l’environnement des états, les caractéristiques de leur territoire.

NAPOLEON : « la politique d’un état est dans sa géographie ».

Les caractéristiques des territoires des états ont un impact sur les relations internationales : question des ressources naturelles, maîtrise de l’eau, la question climatique.

Conception parfois combattue, elle pourrait justifier des politiques expansionnistes et donc justifier le désir de conquêtes militaires pour des ressources naturelles.

- Courant réaliste

Né après la 2GM, met l’accent sur le rôle fondamental de l’Etat dans les relations internationales.

« Idéalisme wilsonien », président, père de la SDN ; courant d’origine américaine, vision qui insiste sur la puissance de l’état.

Par nature, les relations internationales sont conflictuelles, racines anciennes (Machiavel et Hobbes → le Léviathan, « l’homme est un loup pour l’homme ».

A ce moment-là, on s’interroge sur les conditions de la puissance et sur la conduite des politique étrangères aussi bien sur l’aspect diplomatique que sur l’aspect militaire.

L’auteur Hans Morgenthau : « the struggle for power and peace » 1948 → la politique internationale peut-être définit comme un effort continuel pour accroitre la puissance de son propre état et réduire celle des autres nations.

Forme de pessimisme, voire de cynisme dans cette approche.

Débouche sur une dévalorisation du droit international → fin 7O’s est né un courant néo-réaliste pour enrichir et compléter ses théories prenant en compte les critiques et l’exécution de la société internationale.

Dans une approche renouvelée, la compétition et le conflit ne sont plus aperçus comme inévitables, ce ne sont plus que des options possibles. Cette coopération peut se faire dans le cadre d’accords multilatéraux.

- Les différentes approches académiques des relations internationales

- L’approche sociologique

→ Les relations internationales recouvrent l’ensemble des rapports sociaux à l’échelle internationale (dimension civile, éco, politique…)

Conception qui dévalue le rôle de l’état, elle s’affranchit des limites public/privé, des règles de droit générées par l’Etat

- L’approche institutionnelle

Privilégie l’étude des institutions internationales, plus particulièrement des organisations internationales

Insiste sur les mécanismes juridiques de régulation des rapports sociaux (question du territoire maritime…).

Approche militante marquée par un certain idéalisme. Elle suppose que les organisations internationales ont un rôle à jouer sur la scène internationale et qui invite à dépasser la notion de l’Etat.

Idéalisme promu par Wilson (1912-1920).

- DES RELATIONS INTERNATIONALES EN MUTATION

Les instruments de la politique des états sont les soldats et les diplomates, l’alternance de ces deux est à l’origine des relations internationales. Depuis fin 2GM → mvt de pacification

Le recours à la guerre était une procédure tout à fait légitime des relations internationales → règles sur les modalités de la guerre

Après la 2GM, une conscience s’affirme davantage car un certain nb de puissances sont devenues des régimes démocratiques → développement du pouvoir pacifique à l’échelle internationale

Prohibition de la guerre d’agression (conquêtes, expansion…)

La guerre pour « légitime défense » est autorisée

→ Inversion des logiques à la fin de la 2GM

- Le passage d’un système relationnel à un système institutionnel

L’idée d’un passage de relations interétatiques à des relations internationales

Institutions internationales et droit international : les institutions internationales génèrent des R juridiques qui sont imposables aux Etats qui en sont membres, notamment les règles de droit élaborées à l’échelle internationale, règlement juridique et pacifique des différends, à l’espace maritime

→ Droit international public, qui fait l’objet d’enseignements plus particuliers

Le DROIT INTERNATIONAL : peut ê défini comme l’ensemble de R de droit qui s’appliquent aux rapports internationaux qui dépassent le cadre d’un seul état

Est-ce qu’il existe vraiment un droit international ? Il y a pourtant eu un courant doctrinal qui a suivi la thèse sur laquelle le droit international n’existait pas

Il n’y aurait pas d’autorité supérieure régulatrice → elle n’existerait pas au niveau de la formation des R de portée générale car il n’y aurait pas d’Assemblée législative ni de pv exécutif à l’échelle nationale