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Histoire des républiques

Par   •  12 Mars 2018  •  21 737 Mots (87 Pages)  •  297 Vues

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Proclamation de la république : 4 septembre 1870, balcon de l’hôtel de ville, Gambetta et Jules Favre (dans d’autres villes la veille : Lyon, Bordeaux, Marseille) mythe révolutionnaire de la république qui a sauvé la patrie en danger en 1792.

Formation d’un gouvernement de défense nationale avec :

- des hommes politiques influents de 1848 (Emmanuel Arago, Jules Favre = affaires étrangères)

- des opposants à Napoléon III (Gambetta = intérieur, Ferry, Jules Simon, Henri de Rochefort)

Présidé par le général Trochu qui a les pleins pouvoirs militaires pour la défense nationale.

Une légitimité précaire, les deux assemblées restent silencieuses.

Toujours des combats av les Prussiens, Paris assiégée dc le pv quitte la capitale : Gambetta gagne Tours en ballon le 7 octobre pr dégager la capitale de l’extérieur mais échec.

A Paris soulèvement des gardes nationaux qui demandent un gouv révolutionnaire et la levée en masse.

Favre entame des pourparlers av les Prussiens 28 janvier : signature de l’armistice à Versailles (10 jrs après que Guillaume Ier s’y soit fait faire empereur du Reich). Démission de Gambetta et Hugo (partisan de la résistance).

Côté prussien : Bismarck (chancelier) impose l’article 2 de la convention d’armistice : la tenue d’élections d’une assemblée en France ds un délai de trois semaines afin de se prononcer sur la continuation ou non de la guerre et sur les conditions de la paix. Élections en février 1871.

- L’élection d’une assemblée monarchiste

Vote au scrutin de liste départemental, possibles candidatures d’une même personne ds plusieurs départements alors que les Allemands occupent 26 départements (quart NE), vote le 8 février : monarchistes font campagne sur la paix alors que Gambetta et les Républicains font campagne sur la résistance à outrance.

Analyse des forces de cette assemblée (675) :

- 400 sièges pr les monarchistes :

- 180 pour les légitimistes (comte de Chambord, petit-fils de Charles X Bourbon) porté par aristocratie traditionnelle

- 220 pour les Orléanistes (comte de Paris, petit fils de Louis-Philippe d’Orléans, modernes : acceptation du drapeau tricolore, etc…)

- 250 sièges pour les Républicains

- 78 pour centre gauche qui se convertit à la république : Thiers, Armand Dufaure

- 112 pour républicains modérés de la gauche républicaine : Favre, Ferry, Grévy, Simon

- environ 40 radicaux de l’Union Républicaine : opposants au 2d empire (Gambetta et Clemenceau) + opposants de la monarchie de juillet actifs en 1848 (Louis Blanc, Ledru-Rollin)

- Quelques bonapartistes (Corse + Charente) discret car discrédités par la défaite

sociologiquement : 1/3 = noblesse (+ qu’aux EG de 1789) et ruraux

travaillent à la constitution républicaine la plus durable en France

élection = malentendu dû à la conjoncture comme le montreront les élections partielles

- La neutralisation de la république :

Une phase institutionnelle floue.

Le 17 février 1871 Thiers est nommé chef du pv exécutif de la république française et doit exercer ses fonctions sous l’autorité de l’Assemblée nationale av le concours des ministres qu’il choisit et préside.

Thiers : 74 ans, homme d’expérience : entre ds la vie politique en 1830, ministre de Louis-Philippe, ancien chef du parti de l’ordre ss la 2de république. Conservateur qui en 1848 veut « retirer le suffrage à la vile multitude », s’oppose à la guerre de Napoléon III dès juillet 1870.

Le 10 mars 1871 prononce le Pacte de Bordeaux devant l’Assemblée et s’engage à différer la q° constitutionnelle : « monarchistes, républicains, ni les uns ni les autres vous ne serez trompés »

- La Commune de Paris : du 18 mars au 28 mai 1871

Paris = corps politique à part, plus à gauche et précocement républicaine

Un sursaut révolutionnaire et patriotique face à l’abdication dvt les Prussiens

1er mars : troupes prussiennes défilent ds Paris

3 mars : Thiers supprime la solde des gardes nationaux et lève le moratoire des dettes

10 mars : Assemblée revient de Bdx et s’installe à Versailles

18 mars : Thiers demande le désarmement des gardes nationaux troupe fusille 2 généraux : début de la Commune, Thiers évacue les troupes pr éviter qu’elles se coordonnent = radicalisation

Comité central de la garde nationale organise élection d’un conseil municipal le 26 mars, siège 56 jrs et se considère comme le gouvernement légal du pays.

Composition :

- des membres de la première internationale (Eugène Varlin)

- des blanquistes (soutiens d’A. Blanqui emprisonné)

- des jacobins = centralisateurs (Charles Delescluze) qui se réfèrent à 1793

- Proudhoniens + ou – anarchistes et fédéralistes (Jules Vallès journal « le cri du peuple » = porte parole de la commune

pas d’unité idéologique, pas de chef = faiblesse

70% ouvriers et artisans

Déclaration du 19 avril 1871 = programme (surnommée la Sociale)

- abolition de la conscription

- séparation de l’Église et de l’État (anticléricalisme)

- interdiction du travail de nuit pr les boulangers (mesures très concrètes)

- création d’un ministère

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