Histoire des institutions cas
Par Orhan • 22 Février 2018 • 32 690 Mots (131 Pages) • 665 Vues
...
Sections 2 : Les fondements du pouvoir impérial
Nous avons vu les fonctions d’accession au pouvoir : l’armée et l’hérédité. En réalité il faut voir l’impérium, qui est principalement le commandement militaire. Le deuxième pilier est l’auctoritas, c’est une notion qui vient du droit privé mais qui n’a pas de valeur précise. L’idée est celle du prestige, la personne qui détient l’auctoritas n’a pas plus de pouvoir que les autres mais il a un prestige qui fait qu’il surpasse les autres. L’empereur est quasiment un Dieu, il est celui que les dieux ont choisis pour gouverner.
Section 3 : Le partage du pouvoir impérial et la chute de Rome
On imagine que cette charge est beaucoup trop lourde pour un seul homme, c’est de lui qu’émane toute justice. Un territoire immense avec des civilisations diverses. C’est la raison pour laquelle a été instauré un partage du territoire, partie orientale et occidentale. Nous avons alors deux empereurs. Malgré cette partition physique, Rome a conservé le principe d’unanimité. Lorsque l’empereur d’orient décide quelque chose, l’autre empereur devait l’adopter. Néanmoins, il y a eu des nuances. Le partage se fait au 4ème siècle et 1 siècle plus tard Rome disparait. Mais Byzance va conserver l’empire romain d’orient jusqu’au 15ème siècle c’est seulement avec la poussée des turcs que cela disparait. L’orient va exercer une fascination et très souvent c’est vers l’Orient que l’on regarde.
Pourquoi Rome est tombé ? Rome s’est repliée de plus en plus sur elle-même dans la mesure où elle concentre les pouvoirs, en se repliant elle n’est plus dans une optique d’intégration. Il y a aussi la décadence romaine. Et enfin, ce sont les invasions barbares qui seront l’achèvement.
En 410, la capitale occidentale est dépouillée une premières fois par les « gaux » puis encore plusieurs fois.
Chapitre 2 : La Gaule dans l’empire romain
Section 1 : La conquête militaire de la Gaule
C’est ce qu’est aujourd’hui la France mais avec la Belgique en plus. D’abord sur ce territoire, il faut distinguer les celtes qui sont installés depuis fort longtemps. Ensuite dans la Gaule, il y a la gaule sis-alpine et il y a la Gaule transalpine. On va distinguer la Narbonnaise qui est une province sous administration. L’autre Gaule (la gaule chevelue), la Gaule belge, la Gaule lyonnaise et la Gaule aquitaine. César va bloquer l’invasion en établissant des frontières. Cette conquête romaine se caractérise par la Pax (paix romaine)
Section 2 : La romanisation des gaulois
Romanisation qui passe par la culture, les instituions et par le droit. La culture, la langue se répend ainsi que le commerce, la circulation de la monnaie, les villas, infrastructures publiques, écoles et enfin la religion. Parmi les institutions, il y a le conseil des 3 gaules qui siège à Lyon et il rassemble des personnes qui sont désignés, des 60 cités gauloises. Il porte auprès des autorités romaines des remarques qui permettent à Rome d’ajuster ses nécessités. Enfin, le droit. Le droit romain va irriguer la culture gauloise.
L’église va être le véhicule de cette culture romaine. Au moment où la Rome politique tombe, la Rome chrétienne reste.
Chapitre 3 : Le christianisme dans l’Empire romain
La religion est constitutive de la Res publica. Jusqu’au 4ème siècle, l‘empire romain est un empire païen (plusieurs dieux), ils ajoutent à leur panthéon les dieux des nouveaux territoires. La ville de Rome est fondée sur un mythe. Et enfin, si la Rome impériale a disparu, Rome était devenu le siège de la chrétienté et va survivre. S’ils devaient rejeter leurs dieux, il y aurait un problème. De ce fait, le christianisme va vivre les 3 premiers siècles de son existence, de manière cachée. Ce christianisme caché va connaitre un certain nombre de problème.
En 380, l’édit de Thessalonique, Théodose déclare le christianisme comme religion impériale.
L’église n’a pas attendu d’être reconnue pour s’organiser. C’est à cette période que sont établis les textes canoniques qui vont donner le nouveau testament. L’église commence également à se doter du droit canonique.
L’église va se constituer en communautés qui sont placées sous la conduite d’un pasteur qui s’appelle l’évêque (le surveillant) il est élu par le peuple chrétien et par les clercs inférieurs. L’autorité de l’évêque se décline en 3 axes : pouvoirs d’ordre (au sens du sacrement), pouvoir de juridiction (pour les litiges relatifs à la fois chrétienne) et un pouvoir d’administration. Dans une conception hiérarchique il y a les prêtes, les diacres et les fidèles.
D’autre part, l’église va approfondir sa foi et son magistère (enseignement). Les pères de l’église sont des saints qui ont eu une pensée déterminante dans la fondation du christianisme. Saint Géron qui meurt à Bethléem il a passé sa vie a traduit les textes. L’autre père est saint Endroise qui était un ancien haut fonctionnaire romain qui va rédiger des traités où il définit ce qu’est une fonction. Le dernier père important est saint augustin brillant intellectuel qui considérait que le christianisme n’était pas tout fait ça. Il va devenir évêque d’Hippone.
La reconnaissance juridique du christianisme va conduire le pouvoir séculier à s’immiscer dans le christianisme. Constantin va réunir des conciles. Des règles vont être imposées. Le patrimoine de l’église va être définit.
On en arrive au Césaro-papisme, on touche aux relations entre les états et les cultes.
A retenir : d’une part, l’église entre sa naissance et la chute de Rome s’est organisé dans un contexte impérial romain, elle en porte l’empreinte et va la transmettre au monde barbare. Deuxièmement, le pouvoir politique s’est arrogé la possibilité d’intervenir dans la religion.
Titre 1 : La Gaule franque (fin Ve – Xe siècle)
Qui couvre les mérovingiens et la carolingiens
476 chute de la partie occidentale de Rome, 481 l’avènement de Clovis comme chef de franciliens, 751 déposition du dernier roi mérovingien et avènement de pépin le bref,
...