Composition histoire cas
Par Raze • 11 Décembre 2017 • 1 069 Mots (5 Pages) • 614 Vues
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En 1960 commence le procès d'Adolf Eichmann, ce procès est considéré comme le point de ruptures entre les visions de la seconde guerre mondiale orientés antérieures et celles qui suivront qui seront plus près de ce qui est admit aujourd'hui.
Avec le procès d'Adolf Eichmann la plupart des français se rendent comptent que les nazis n'étaient pas tous des monstres fous mais qu'ils étaient aussi composés d'hommes « normaux » qui se sont laisser emporté par le régime de Hitler. Cette révélation permet à la société de commencer à prendre en compte les drames personnels, en effets auparavant tous les déportés (résistants, juifs, tsiganes …) étaient mis dans le même sac, de nouvelles théories apparaissent.
Parmis ces nouvelles théories celle de Robert Paxton ressort en effet celui-ci réfute les anciennes théories qui remettaient en cause la culpabilité de Vichy ( comme celle de Robert Aron) au moyens de témoignages extérieurs qui permettent de prouver la culpabilité du gouvernement de Vichy et donc du gouvernement français, cette théorie est celle qui est accepter de nos jours. C'est à cette époque que les historiens prennent le relais des états dans la création d'une mémoire commune de la seconde guerre mondiale . L'affirmation de la Shoah date elle aussi du début des années 1970, elle fut rendu possible grâce à la diffusion auprès du grand public de films tel que Le Chagrin et la Pitié de Marcel Ophüls en 1971.
De plus des historiens prouvent que la culpabilité écrasante des soviétiques dans de nombreux massacres tel que la révolte du ghetto juif de Varsovie ou l'armée rouge attend le massacre des résistants dans la ville pour agir. Ils découvrent aussi le fait que les alliés auraient eut connaissances de l'existence des camps de concentrations avant leurs libération notamment grâce aux témoignages de deux évadés juifs slovaques de Auschwitz.
Cette sensibilisation du public mène à la découverte des responsabilités Françaises durant la seconde guerre mondiale et remet met en cause le résistencialisme de De Gaule et prouve que la majorité de la population française est rester attentiste durant la guerre essayant d'assurer sa survie.
Mais c'est aussi à cette époque qu'émergent les premières théories révisionnistes et négationnistes aux états-unies. Ces théories remettent en cause l'existence des chambres à gaz ou leur utilisation et vont servir de principaux arguments à de nombreuses thèses.
Le nouvel apport des historiens à donc permit une densifications des connaissances sur la seconde guerre mondiale et une différentiation des événements et notamment des différents génocides (Juifs, Tsiganes, Eugénismes...) et de la responsabilité des états dans leurs déroulements.
En conclusion je dirais que la mémoire de la seconde guerre mondiale est passé d'une mémoire orienté afin d'apaiser les différentes tensions au lendemain de la guerre à une mémoire de plus en plus détailler et de plus en plus juste et neutre, même si elle ne l'est jamais a cent pour cent. Les historiens ont pris petit à petit la place de l'état dans l'écriture de ce qui compose notre mémoire collective de cet événements.
Ce phénomène d'évolution de la mémoire peut avoir des analogies avec des évènments plus récents tel que le massacre au Rwanda ou la guerre froide par exemple.
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