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Fiche de SES

Par   •  23 Avril 2018  •  2 088 Mots (9 Pages)  •  586 Vues

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La flexibilité peut prendre 2 formes dans une E :

Flexibilité quantitative

(volume de la main d'œuvre)

Flexibilité qualitative

(nature de la main d'œuvre)

Flexibilité externe

Les entreprises adaptent leur volume de travail à la demande en ayant recours soit :

- à l'externalisation de la production (avec la sous-traitance) = confier une partie ou la totalité de la production à une E sous traitante.

- aux licenciements

- recours au travail temporaire/précaire (intérim, CDD, temps partiel)

Avoir recours à la sous-traitance dans des tâches qualifiées (comme agences de pubs, cabinet d'avocat, comptable...)

Flexibilité interne

Il s’agit d’adapter le volume de travail au besoin de la production sans faire varier le nombre de salariés mais en modulant le nombre d’heures travaillées (= flexibilité salariale)

Consiste à modifier l'organisation du travail et l'affectation des salariés pour les rendre polyvalents en leur demandant d’effectuer différentes tâches selon les besoins.

La flexibilité quantitative concerne la main d'œuvre peu qualifiées

La flexibilité qualitative concerne la main d'œuvre qualifiée.

Compétitivité : c'est la capacité d'une E a faire face à la concurrence

Compétitivité-prix : capacité de proposer des B&S à des prix inférieurs à ceux des concurrents. On peut réduire les coûts de production pour améliorer ce type de compétitivité => correspond à la flexibilité quantitative interne et externe (développement emplois précaires selon la demande, baisse des coûts des salariaux..)

Compétitivité hors-prix : capacité de vendre des B&S pour d'autres motifs que leur prix en jouant sur l'innovation, la qualité...) => correspond à la flexibilité qualitative.

Pourquoi une E + flexible grâce à sa main d'œuvre, contribue à réduire le chômage en créant des emplois ?

- La flexibilité augmente la compétitivité- prix et hors-prix ce qui va augmenter la demande de B&S qui va se traduire par une hausse de la production des E. Elles seront obligées de créer des nouveaux emplois, donc embaucher + => réduction du chômage

- La flexibilité dans ses 2 formes permet la baisse des coûts salariaux donc une hausse de la demande des E sur le marché du travail. Don il y aura + d'emploi et donc => réduction du chômage.

d) Les limites de la flexibilité

- Exclusion des travailleurs les + âgés et les moins qualifiés : à cause de la flexibilité qualitative. En effet, ils ont + de mal à s'adapter à l'innovation

- Déclassement du travailleur qualifié : la baisse des coûts salariaux visant à augmenter la demande des E à conduit à la création d'emploi peu qualifiés. Mais comme il y a du chômage, les travailleurs qualifiés ne trouvent pas d'emploi correspondant à leur niveau de qualification. Ils sont donc obligés d'occuper des postes peu qualifiés = déclassement des travailleurs. Et les travailleurs peu qualifiés sont encore au chômage

- Refus d'augmenter les salaires : du faite des fortes cotisations patronales

- Entraine une diminution des recette de la Sécurité sociale : moins de revenu de transfert pour les ménages les + pauvres , ce qui freine le pouvoir d'achat et la demande

Question BAC mobilisation de connaissances :

1/ Comment la flexibilité du marché du travail peut-elle réduire le chômage ?

La flexibilité du marché du travail peut prendre plusieurs formes et vise à ce que les entreprises puissent s'adapter rapidement aux évolutions de la demande. Il s'agit de jouer sur le volume de l'emploi (flexibilité quantitative), sur la qualité des emplois (flexibilité qualitative ou fonctionnelle) ou sur les salaires (flexibilité salariale).

Par exemple, le recours aux contrats courts (CDD, intérim,...) permet aux entreprises de combler des besoins lors de pics d'activité temporaires ce qui réduit (tout au moins temporairement) le chômage des personnes embauchées sur ce type de contrat.

Plus indirectement, les mesures de flexibilisation du marché du travail sont censées apporter à l'entreprise une baisse de ses coûts unitaires de production et lui procurer des gains de productivité et une meilleure compétitivité qui lui permettront d'embaucher. Par exemple la polyvalence des salariés (flexibilité qualitative) permet de remplacer plus rapidement des salariés absents, l'annualisation du temps de travail (flexibilité quantitative interne) permet d'utiliser au mieux la main d'œuvre en fonction des besoins de l'entreprise...ces exemples montrent que la flexibilité contribue à la baisse des coûts unitaires de production.

Synthèse : La flexibilité est une politique de l'emploi de type néo-classique pour rendre + souple le marché du travail notamment pour que les salariés s'adaptent à la demande. Il y a aussi une flexibilité salariale pour rendre les salaires + souples. La flexibilité quantitative et qualitative rend les E + compétitives => elles sont capables d'être meilleurs que leurs concurrents. Ainsi, elles auront + de demande donc + de clients. Et comme la main d'œuvre coûte peu cher grâce à la flexibilité salariales les E pourront + embaucher.

Mais la flexibilité présente des limites. D'abord, c'est un facteur d'exclusion pour ceux qui ne s'adaptent pas à la flexibilité qualitative (innovation, polyvalent). Ensuite, depuis 1990 on cherche à baisser le coût du travail notamment en baissant les coûts salariaux => réduction des cotisations sociales dont celles patronales. De cette manière, les E sont incitées à proposer des emplois peu qualifiés et peu rémunérés (= emplois précaires). Ces types d'emplois profitent d'abord aux travailleurs qualifiés

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