Environnement des BRSA

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- Les plus concernant le marché des Boissons rafraichissantes sans alcool

Alors qu’ils étaient dans le rouge un an plus tôt avec la grande récession de 2008-2010, les soft-drinks remontent la pente. Sur l’année 2014, ils affichent des volumes en hausse de + 2,9 %, pour un chiffre d’affaire en croissance également à + 4,1 %. Ces performances sont le résultat pour moitié du retour en force des colas. Le segment privilégié de Coca-Cola progresse de + 1,6 % en volume et de + 2,5 % en valeur. Avec 10 % des volumes, les thés glacés, les limes et les energy-drinks, font quant à eux figure de moteur de la catégorie avec des croissances à deux chiffres.

Le secteur des boissons rafraîchissantes sans alcool et l’un des plus dynamiques dans le domaine de l’agroalimentaire, il en représente une part de 2%. De plus, leurs perspectives de croissance restent bien orientées, avec une grosse évolution du marché et de nombreuses opportunités d’internationalisation dans les pays en voie de développement. Enfin les gros consommateurs tels que l’Allemagne, les Etats –Unis, ou l’Australie représente une grande source de croissance dans le secteur des soft drinks.

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- Les moins concernant le marché des boissons rafraichissantes sans alcool

Les Français sont sous-consommateurs de BRSA avec à peine 61 litres par an et par habitant, souvent liés à une question de culture. De plus en ce moment nous pouvons observer un phénomène entravant la croissance, les personnes se préoccupent de leur santé et leur bien-être, notamment les femmes à revenus moyens et supérieurs dans les zones urbaines. Cette tranche de population est plus que jamais consciente de l’intérêt d’une bonne hydratation, ce qui se traduit par une nette augmentation de la consommation de l’eau minérale et des jus de fruits. Mais cette prise de conscience a aussi son revers de la médaille. En effet, les boissons gazeuses semblent boudées par cette catégorie de consommateurs avertis. En cause : forte teneur en sucre, saveurs artificielles, édulcorants, colorants… Accusées de tous les maux (prise de poids, addiction, additifs …), certaines boissons sont non seulement boycottées pour des raisons de santé, mais aussi pour des raisons idéologiques. Nous pouvons aussi constater que les ventes de BRSA dépendent bien souvent du climat et des saisons

De plus, la crise économique a touché tous les secteurs : les entreprises doivent donc s’adapter aux nouvelles demandes et aux nouveaux moyens des consommateurs. Ainsi les grandes enseignes ont exercés une pression afin que les fabricants soient contraints à diminuer leurs prix de vente. En effet, les BRSA sont des produits d’appel, dont le prix doit être le plus bas.

Enfin d’autres paramètres restant instables entravent la croissance économique, tel que le prix du pétrole, matière première des bouteilles utilisées pour les soft drinks ainsi qu’une hausse du cout des transports, ou alors la baisse du pouvoir d’achat des ménages sur qui reposent la croissance de ce secteur.

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- Les différentes causes de baisse de la consommation

Sur le marché des boissons rafraichissantes sans alcool on observe que depuis 2014 le taux de croissance est en baisse. Elle serait surtout due à la crise. En effet, les ménages économisent donc réduisent voir suppriment leur budget consacré aux boissons rafraichissantes sans alcool. Cette baisse se retrouve plus particulièrement chez les sodas et les jus de fruits et légumes. La baisse de croissance chez les sodas serait notamment causée par la taxe apparue en 2012. Car en plus d’augmenter le prix, elle fait prendre conscience aux consommateurs de la dangerosité du sucre présent en grande quantité dans les sodas. Il en est de même chez les jus de fruit et de légumes qui connaissent une baisse de croissance pour les mêmes raisons. Tout comme le soda, la baisse est en partie due aux nouvelles tendances à manger plus sainement et acheter bio. Les consommateurs préfèrent les jus de fruits et légumes frais aux jus de fruits et légume avec un nectar concentré fabriqué en laboratoire.

- Les points positifs

Les promoteurs sont cependant optimistes car c’est un marché qui touche toute la population, il y a donc une multitude de moyens et de produits pour toucher la cible voulue et ainsi augmenter les ventes. Pour contrecarrer cette baisse, les grandes et moyennes surfaces se charge de faire de grandes compagnes de promotion auprès des clients potentiels.

Les entreprises ne sont pas de reste, elles se chargent de fidéliser les clients notamment en créant des extensions de gamme pour s’adapter à tous les gouts. Ainsi, depuis quelques années, les produits Light, boissons à base d’aspartame donc allégés en sucre, se multiplient dans les grandes surfaces. Le premier à en commercialiser est Pepsi, qui lance 2013 Pepsi Next avec 30% de calories en moins qu’un soda normal. Cette gamme de produit light s’est étendue sur tout le marché des BRSA, allant des sodas aux sirops concentrés.

De plus, l’entreprise Coca Cola essaye de suivre cette tendance en se donnant une image de produit sain. Elle remplace l’aspartame, produit largement controversé, par la Stévia qui est un édulcorant naturel récemment découvert. Ainsi, en janvier 2015 est lancée la gamme Coca Cola Life, à base d’extraits de Stévia. Le produit vise en particulier les personnes de plus de 30 ans qui ne constituerait que 10% du marché des BRSA. En effet, à partir de 30 ans en moyenne, la population a tendance à faire plus attention à son alimentation : entre 20 et 30 ans, une personne boit en moyenne 145.6 grammes par jour, contre seulement 29,8 grammes par jour pour les plus de 35 ans. C’est donc avec cette image naturelle que les BRSA espèrent conquirent une importante nouvelle part de marché.

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Enfin, afin de fidéliser le plus de personnes possible, les entreprises de BRSA inventent de nouveaux formats adaptés à différents publics. Par exemple, le format familial, qui a fait récemment son apparition sur le marché, ou bien le format classique de 33cl, sont tous les deux adressés à des publics très différents. Teisseire change également la forme de ses bouteilles pour y incorporer un doseur plus convivial.

→ Environnement Technologique

Que ce soit pour les boissons rafraîchissantes sans