Environnement international

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souvent moins sensibles aux cycles conjoncturels, poursuivent leur hausse. Les produits agricoles (-10% après +8,7%), les produits pharmaceutiques, et les ventes de bateaux (-39,7%) ont connu de fortes baisses.

Les ventes à destination de l’Union européenne ont augmenté (+1,2% après -0,5%) notamment vers l’Espagne (automobile), le Royaume-Uni (pharmacie, automobile), l’Allemagne (fabrication coordonnée d’airbus) et les Nouveaux Etats Membres (NEM, automobile, machines, aéronautiques…), mais sont en baisse vers la Belgique. La baisse des exportations est persistante vers les pays tiers (-1,6%), hormis l’Asie (+1,1%), ainsi que vers la Russie (-4,7%, après -7,8% : dépréciation du rouble et produits soumis à l’embargo), l’Afrique et l’Amérique.

Les importations.

Il y a eu un recul des importations françaises en 2014, notamment à cause de la chute des approvisionnements énergétiques (-12,7%). En dehors du pétrole raffiné, les achats de produits manufacturés (+1,2%) tels que les importations de textiles/habillement/cuir depuis la Chine, les produits pharmaceutiques depuis la Belgique et les véhicules automobiles depuis l’Italie notamment, redémarrent après deux années de recul. L’achat de produits agricoles (-1,3%, après +6,8%), notamment les fruits, de produits chimiques et produits métallurgiques sont en baisse.

Les importations depuis l’Union européenne (Royaume-Uni et Espagne : pétrole raffiné, Allemagne : gaz et machines agricoles) sont toujours en légère baisse (-0,8% après -2,1%) contrastée avec les chiffres des importations depuis les NEM (+4,7% après -0,5%). Il y a une persistance du recul des importations depuis les pays tiers, particulièrement marqué par les pays d’Europe hors UE (chute des approvisionnements en produits pétroliers). Depuis l’Amérique (-4,5% après -3,1%) et l’Afrique les achats sont toujours en baisse. Cependant, les importations depuis l’Asie sont en hausse (+2% après -4,1% : textile et habillement depuis la Chine et l’Inde) et celles depuis le Proche et Moyen-Orient sont en hausse ralentie (+1,5% après +7,1%).

Pour conclure, les exportations et importations sont contrastées selon les secteurs et les pays.Il en est de même au niveau du solde : il y a eu réduction du déficit commercial de 6,6 milliards d’euros, contrairement au déficit manufacturier qui s’est creusé de 2 milliards d’euros (dégradation du solde pharmaceutique). Les soldes commerciaux de l’aéronautique et de la chimie se sont améliorés (exportations dynamiques). Baisse de l’excédent agricole dû à l’abondance de la récolte mondiale entraînant une chute des prix et limitant les ventes du blé français.