Devoir relation commerciale

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- Dans le cas de Marie-Louise, la prise de décision concernant le recrutement de Jérôme illustre bien un comportement fondé sur la rationalité limitée. En effet, Marie-Louise ne dispose pas de toutes les informations nécessaires pour faire le choix (ou non) de recruter Jérôme. Par exemple, elle ne sait pas que le candidat n’a fait que quelques remplacements coupés de nombreuses périodes d’inactivités au cours des 3 dernières années. De plus, Jérôme n’a pas précisé que ces remplacements se faisaient en collège sur un public très jeune.

On peut objectivement supposer que Marie-louise n’aurait pas recrutée Jérôme si elle avait eu connaissance de ces éléments.

Question 5 :

- Ici, les modalités de ma gouvernance de l’entreprise constituent un véritable problème pour la santé de Numeriperf. En effet, le style de direction de Marie-Louise est beaucoup trop autoritaire. Marie-louise, veut avoir un contrôle absolu et laisse peu de responsabilité à ses subordonnés. Son pouvoir est donc fondé sur la contrainte, ce qui ne favorise pas les initiatives. Dans ces conditions, le risque de voir naitre un conflit social au sein de l’entreprise est important (cf Jean-Claude qui estime d’être exclu de la prise de décision).

- Le processus de décision est également à revoir au sein de l’entreprise. Selon, Herbert Simon, le processus de prise de décision se décompose nécessairement en trois phases distinctes :

- La phase d’intelligence : Ici, le décideur va devoir analyser le problème posé. Ce n’est qu’un fois le problème cerné qu’il peut passer à la seconde phase de réflexion.

- La phase de modélisation : Le décideur doit formuler et évaluer les solutions qui s’offrent à lui.

- La phase de choix : Ici, le décideur fait un choix parmi les différentes alternatives envisagées. Il est donc censé disposer de toutes les informations possibles à ce stade pour prendre la décision la plus rationnelle.

OR, Marie-Louise ne respecte pas ce processus de décision au sein de son entreprise. Par exemple elle recrute de façon hâtive Jérôme sans même prendre le temps de la réflexion.

Question 6 :

Certaines solutions peuvent être mises en place pour résoudre ce problème de management :

- En premier lieu, le style de direction de Marie-Louise doit être changé. En effet, le style 9/1 de direction de convient pas à l’entreprise car il ne tient pas compte du facteur humain. L’entreprise devra alors, dans l’idéal, opter pour le style de direction 9/9, style fondé sur un intérêt maximal à la fois pour la production et le personnel. Cependant, ce style de direction peut être difficile à mettre en pratique. Numériperf devra alors au moins opter pour le style de direction intermédiaire (5/5), style équilibré entre les nécessités de la production et le maintien du moral des salariés.

- Il faut également remobiliser les salariés en les associant au projet d’entreprise. Le principe trouve sa force de l’association systématique des salariés aux décisions importantes, en particulier à l’élaboration de la stratégie de l’entreprise, et en adaptant les compétences de chacun aux besoins identifiés.

Ainsi on définira les besoin en formation de chaque salarié en fonction de ses compétences en fonction des besoins de l’entreprise.

Par exemple, Marie-Louise pourra par la suite s’entretenir avec chaque salarié pour discuter de son plan de formation personnel. Ces entretiens sont d’une grande importance puisqu’ils renforcent le sentiment d’appartenance à l’entreprise chez les salariés qui se sentent exister au sein de l’établissement. C’est également le moment pour Marie-Louise de pouvoir anticiper les tensions qui pourraient nuire à la motivation des salariés.

- Il serait aussi intéressant d’organiser des réunions de services. Ces réunions de travail permettent de faire adhérer le personnel à tout nouveau projet qui, sans cette adhésion préalable, ne peut être mis en place.