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Analystes financiers

Par   •  15 Novembre 2017  •  4 216 Mots (17 Pages)  •  456 Vues

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Un analyste financier est une personne physique, spécialiste des placements en bourse. Il travaille aussi bien auprès des banques que des entreprises d'investissements ou encore des sociétés cotées en bourse. L'activité principale d'un analyste financier se décompose en plusieurs points :

- Tout d'abord, il se doit de récolter les informations sur les entreprises auxquelles il est rattaché, que ce soit à travers leurs comptes (compte de résultat, bilan, ou document extracomptable), leurs relations avec les managers et les concurrents, ou encore la presse économique.

- Ensuite, il doit analyser l'information recueillie. Il peut l'analyser dans le temps à l'aide des tableaux de trésorerie (financement et flux de trésorerie), à l'aide de cas types ou modèles financiers, ou encore de manière directe en faisant correspondre les résultats de l'entreprise avec ceux de la concurrence.

- Enfin, il rédige une note de synthèse dans laquelle il dresse la situation présente de l'entreprise, et prévoit les valeurs qui vont grimper ou au contraire diminuer. L’analyste financier doit synthétiser au maximum ses analyses afin de faciliter la compréhension du destinataire pour que ce dernier puisse prendre la décision la plus optimale concernant le futur de l’entreprise. Dans cette synthèse, l’analyste donne son opinion le plus objectivement possible afin de ne pas avoir d’influence sur la décision finale du destinataire. Il doit également présenter l’entreprise dans son intégralité, que ce soit à travers son activité sur les marchés financiers, ou bien ses méthodes de ventes, ou encore son management, et y présenter des améliorations possibles. Comme dit précédemment, il doit être en mesure de présenter des données financières tirées des différents documents comptables afin de mettre en évidence les principaux coûts, la marge dégagée et le seuil de rentabilité. Enfin, il y insère des pistes de réflexion précises concernant par exemple les coûts de revient, le volumes des ventes, ou le gain/la perte de parts de marché.

De plus, durant les années « 90 », les analystes financiers ont développés une seconde activité : «l'investment banking». Les banques d'investissements sont des institutions financières ayant pour mission d'aider les personnes physiques et/ou morales dans des activités de conseils, d'émissions de titres, par exemple l'entrée en bourse d'une entreprise, ou encore le courtage boursier.

Ainsi, les analystes financiers offrent des conseils précieux et objectifs aux investisseurs, afin de les aider à déterminer les valeurs boursières ayant la rentabilité la plus optimale.

Cependant, il existe deux catégories différentes d'analystes financiers : les analystes «sell-side» et les analystes «buy-side». Notons que la principale différence entre ces deux catégories d'analystes est le type d'entreprises qui les emploient et les acteurs pour lesquels ils font leurs recommandations. Quelle que soit la spécialisation de l'analyste financier, les investisseurs doivent savoir à qui ils s'adressent afin de servir aux mieux leurs intérêts.

Les analystes «sell-side» (vendeurs), travaillent généralement pour des filiales bancaires, des banques d'investissements ou des sociétés de courtage et en collaboration avec des intermédiaires qui placent pour le client des actions sur les marchés financiers. Les recommandations faites par les analystes «sell-side» permettent à leurs clients de définir s'il est judicieux d'acheter ou de vendre une action à un moment donné. Cependant, leurs recommandations sont des «recommandations générales» dans le sens où elles ne s'adressent pas à n'importe quels clients, mais sont spécifiques aux clients de la société. De ce fait, les indications faites par les analystes «sell-side» peuvent être inadaptées à certaines stratégies d'investissements.

Les analystes «buy-side» (acheteurs), quant à eux, travaillent généralement pour de grandes sociétés institutionnelles d'investissements tels que des gérants de fonds ou des compagnies d'assurances. A la différence des «sell-side», ils travaillent directement pour les investisseurs. Ces analystes centrent leurs recherches sur les titres et les secteurs d'activités en lien direct avec la société qui les emploient. Leurs analyses vont déterminer dans quelles mesures un titre coïncide avec la stratégie d'investissement de la société à laquelle ils sont rattachés. C'est pourquoi on peut dire que les rapports des analystes «buy-side» sont pour l'utilisation interne.

Métier convoité et respecté et dont les salaires pouvaient atteindre des dizaines de milliers de dollars par mois, c'est dans les années « 90 » que le métier d'analyste financier a connu son apogée.

Cependant, ces dernières années, la profession d'analyste financier a beaucoup été pointée du doigt et remis en cause, au point de devenir un métier menacé et dont les salaires sont en bernes. En effet, dues au nombreuses bulles spéculatives et crises financières qu'ils n'ont pas su prévoir et qui ont éclatées lors des deux dernières décennies, telles que la faillite d'Enron en 2001, celle de Worldcom en 2002 ou encore la crise des subprimes en 2007, la vision que l'on a des analystes financiers est biaisée. Accusés d'incompétence face aux troubles macroéconomiques et de déviances quant à leurs analyses, les analystes financiers n'ont pas «correctement joués leur rôle de gardien des marchés financiers» (Deux professions dans la tourmente, Catherine Sauviat, 2003).

Suite aux critiques récentes de ce métier, on peut alors se poser une question : Pourquoi les analystes financiers sont-ils amenés à se tromper dans leurs analyses ?

Les facteurs d’erreurs de prévisions des analystes financiers sont multiples

Il existe différentes explications au fait que les analystes financiers se trompent dans leurs prévisions. Il faut tout d’abord savoir que l’analyse financière n’est pas une science, ce n’est pas quelque chose de déterminé et d’exact. La science est un « ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d'objets ou de phénomènes obéissant à des lois et/ou vérifiés par les méthodes expérimentales. » (Dictionnaire Larousse). Hors, l’analyse financière n’est pas une science dans le sens où elle ne peut être vérifiée. Nous ne pouvons pas prévoir l’avenir, en tout cas

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