AIDER A LA TOILETTE AU LAVABO
Par Stella0400 • 8 Mai 2018 • 1 456 Mots (6 Pages) • 605 Vues
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Pendant ce temps je lui savonne le gant des 2 côtés pour la toilette des bras et du torse et la stimule pour qu’elle fasse le maximum elle-même, que si elle se sent trop fatiguée, je l’aiderai à terminer avec elle. Elle se savonne donc elle-même les bras, retourne bien le gant de toilette pour faire sous les aisselles (comme je le lui ai indiqué auparavant) et le torse. Je lui reprends le gant de toilette, remet la serviette de pudeur. Comme elle se sent fatiguée, je lui rince donc les bras et le torse et l’essuie minutieusement (surtout au niveau des plis et sous la poitrine), en prenant soin de prendre la serviette de pudeur pour maintenir le sein lorsque j’essuie. J’en profite pour vérifier qu’il n’y ait aucune rougeur ou lésion qui provoquerait une mycose. Je lui remets la serviette de pudeur et me charge de lui laver le dos de haut en bas, en savonnant le gant de toilette qui sert pour le haut, puis rince et essuie. A la demande de Mme C., je lui applique de l’eau de Cologne.
Je lui tends son soutien gorge, le lui agrafe, puis luis donne sa robe qu’elle met avec mon aide pour le passage des bras.
Je change alors mon eau pour effectuer la toilette intime, mets mes gants à usage unique. Je l’aide à se lever en lui demandant de se tenir au lavabo. Je savonne le gant de toilette du bas, le savonne des 2 côtés et effectue sa toilette intime avec la technique du C : je lave les plis inguinaux, la partie intime extérieure du haut en bas, puis retourne mon gant pour la toilette intime intérieure du haut en bas également. Puis je rince et essuie minutieusement avec la serviette du bas pour bien sécher. J’en profite pour vérifier qu’il n’y a pas de rougeur. Je lave enfin le siège, du plus sale vers le plus propre, rince et essuie. Je pratique un effleurage (en ayant pris soin d’ôter mes gants et de les mettre à la poubelle) avec la pommade mis à ma disposition au niveau du fessier pour prévenir les escarres, du fait que Mme C. est constamment assise dans son fauteuil une grande partie de la journée.
Je lui mets ensuite sa protection anatomique adaptée à sa morphologie (taille M), puis descends sa robe et la fait rasseoir sur la chaise (d’où j’ai enlevé la serviette) pour qu’elle puisse faire sa mise en beauté : pose de son appareil dentaire, brossage des cheveux, parfumage.
Je rentre ensuite le fauteuil roulant dans la salle de bains et invite Mme C. à se lever de la chaise pour s’installer dans son fauteuil.
Je la ramène dans sa chambre devant sa tablette avec de l’eau à sa disposition, la sonnette d’alarme en attendant que le petit déjeuner soit servi.
Je retourne dans la salle de bains pour vider le lavabo et la bassine utilisée pour les pieds et désinfecte l’ensemble. Je range ensuite les produits utilisés et met à sécher les gants et serviettes de toilette.
Je ferme le sac poubelle, le sort et me lave les mains. Je auprès de Mme C. pour vérifier que tout va bien et qu’elle n’a besoin de rien.
Je lui souhaite une bonne matinée, enlève la présence et sors de la chambre en n’oubliant pas le sac poubelle.
A ma sortie de chambre, je note sur mon carnet que Mme C. avait sa protection de nuit souillée d’urines en quantité normale, et que lors de la mise sur les toilettes, Mme C. est allé à la selle, que celles-ci, suivant le COQA (couleur, odeur, quantité, aspect) étaient normales. Je transmet ces informations à l’infirmière.
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