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Les parents se séparent : Mieux vivre la crise et aider son enfant

Par   •  28 Mars 2018  •  3 159 Mots (13 Pages)  •  472 Vues

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Doit-on dire la vérité à l’enfant : Il est bon de donner des explications générales en évitant les blâmes ou les reproches. Si vous évitez de dire qui a pris l’initiative de la séparation, il est fort probable qu’ils décoderont ce « non dits ». Il est préférable de dire la vérité à l’enfant, même si cela demande beaucoup de courage et de détermination. D’après Françoise Dolto (psychanalyste), « l’enfant doit savoir que malgré la peine, la colère et la frustration, ses parents ne regrettent pas sa naissance ». Le psychiatre Michel Lemay : « L’enfant doit connaitre le plus clairement possible les raisons qui ont motivé la séparation, même si elles sont douloureuses à entendre. S’affronter à une réalité difficile mais connue est moins pathogène que de faire à l’inconnu, et de se donner des réponses forcément anxiogènes ».

La famille contemporaine est en constante évolution. L’enfant peut avoir plusieurs figures d’attachement, mais le lien parental est celui qui doit survivre aux crises et aux conflits. C’est le lien qui unit l’enfant à ses deux parents qui doit être maintenu, soutenue et parfois réactivité.

Les réactions dominantes de l’enfant : De façon générale, les enfants « subissent » la décision de la rupture, cherchent à réunir leurs parents, se sentent tristes, coupables et demeurent loyaux envers leurs deux parents. (Selon âge : voir photocopie)

Chapitre 4 : La parole de l’enfant de parents séparés : de l’enfant témoin à l’enfant médiateur par lorraine Filion

Souvent l’enfant n’ose pas parler, même si un parent aimant l’invite à le faire, car il craint de lui faire du mal, de l’inquiéter ou de susciter davantage de colère contre l’autre parent.

Que faire pour aider ou soutenir l’enfant : Peu importe l’âge de l’enfant, il est toujours possible de faire appel à des ressources extérieures, comme à un médiateur familial, à un groupe d’entraide pour les enfants de parents séparés, à une ligne téléphonique pour les jeunes ou à un centre de services sociaux. Certains adultes ont tendance à minimiser les difficultés qu’éprouvent les enfants à la suite de la séparation de leurs parents sous prétexte qu’il y a de plus en plus de divorces, que l’enfant est moins est moins marginalisé qu’avant et que la société est mieux organisée pour répondre à ses besoins. L’augmentation du nombre de divorces ne signifie pas nécessairement qu’il y a d’avantage de services destinés aux enfants de parents séparés et que l’enfant qui vit la rupture a moins de chagrin.

Dans notre société actuelle, on accorde beaucoup d’importance à la parole de l’enfant. (Elise Mercier Gouin, psychologue)

Chapitre 5 : La coparentalité par Richard Cloutier

La coparentalité, c’est la façon dont les parents coopèrent dans l’actualisation de leurs rôles parentaux auprès de leur enfant. La coparentalité, c’est la relation qu’entretiennent les deux parents, qu’ils soient séparés ou non, pour actualiser leurs rôles mutuels et complémentaires dans la réponse aux besoins de leur enfant. Continuer de coopérer, se soutenir comme parents et viser la cohérence éducative sont des défis importants pour les ex conjoints.

Pour bien comprendre la coparentalité, il faut d’abord distinguer la relation conjugale de la relation parentale : la séparation met un terme à la relation conjugale, ce qui veut dire que les liens et les rôles mutuels de conjoints sont abandonnés. Elle ne met pas fin à la relation parentale. Il faut donc distinguer le conjoint du parent, le parent continue d’exister. La coparentalité est relative, elle peut varier considérablement en termes de quantité et de qualité d’engagement. Le maintien d’une bonne coopération entre les parents séparés peut protéger l’enfant contre les risques associes à la séparation.

Conjugalité et parentalité : deux relations à ne pas confondre : La famille est un réseau complexe qui comprend plusieurs types de relations en fonction des liens et des rôles de ses membres. La famille comme une cellule sociale qui compte au moins une relation parent enfant. Selon cette définition, le couple sans enfant n’est pas une famille puisqu’il ne comprend pas de lien intergénérationnel. La relation parentale est donc un élément essentiel de la famille. La cellule familiale est généralement créée par deux personnes unies par une relation dite « conjugale ». L’arrivée d’un enfant transforme la relation conjugale. Les fonctions parentales occupent en effet une place considérable dans l’univers domestique. La relation conjugale doit faire place à la relation parentale et ce changement est encore marquant lorsque les conjoints sont parents pour la 1er fois.

La rupture conjugale n’est pas la rupture parentale : La fin du couple n’est pas la fin de la famille, car celle-ci continue d’être la première cellule de vie des enfants. Le développement harmonieux de l’enfant passe nécessairement par la protection des ressources dont il dispose. La rupture conjugale provoque un appauvrissement du système chargé de répondre aux besoins de l’enfant. Cet appauvrissement risque fort d’affecter négativement le développement de l’enfant. Le développement de l’enfant dépend directement de la qualité de la réponse que ses milieux de vie apportent à ses besoins physiques, psychologiques et sociaux. En tant que 1 er milieu de vie, la famille fait partie intégrante de l’identité de l’enfant tant qu’il n’est pas autonome.

La coparentalité est un facteur de protection parce qu’elle permet de combattre l’appauvrissement de la famille et de favoriser le développement de l’enfant. La famille est contexte de développement le plus important pour l’enfant. La coparentalité permet donc à l’enfant de conserver ses deux parents en tant que figures principales d’attachement et d’identification.

La coparentalité, un facteur de risque : Souvent, les enfants issus de familles séparées sont plus précoces que ceux qui viennent de famille intactes en raison d’une plus grande liberté d’exploration liée à une supervision parentale moins étroite et une grande responsabilisation au sein de la famille.

Parentification : désigne l’engagement du jeune dans des rôles familiaux habituellement assumés par les parents. L’observe que la parentification est plus forte dans les familles séparées où il y a beaucoup de conflits. En contribuant à maintenir un contact entre l’enfant et ses deux parents,

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