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Réflexion argumentée Politique de la concurrence et croissance économique

Par   •  23 Août 2018  •  975 Mots (4 Pages)  •  601 Vues

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Le travail et le capital sont mobiles à l’intérieur du pays mais immobiles internationalement : il n’y a donc ni migrations ni délocalisation du capital. Contrairement au modèle ricardien, il est supposé que les deux pays possèdent des technologies identiques.

L’approche néo-technologique tente d’expliquer les échanges internationaux en termes d’écart technologique : les pays en avance technologiquement possèdent un avantage comparatif dans la production de biens technologiques. Cela prolonge l’idée ricardienne selon laquelle les différences de productivité entre pays proviennent de différences de technologies (contrairement au modèle HOS ou la technologie est identique dans tous les pays, qui ne différent que par leurs dotations factorielles).

Ceci explique et encourage alors les exportations, donc une internationalisation ou encore la création d’un marché international.

Dans cette même optique d’internationalisation, on retrouve l’IDE.

L’investissement direct à l’étranger peut se définir comme une opération par laquelle un investisseur basé dans un pays (pays d’origine) acquiert un actif dans un autre pays (pays d’accueil) avec l’intention de le gérer. Il recouvre trois formes d’opérations :

On parlera ici principalement de la théorie de substitution des importations.

Tout aussi important est l’échange de facteurs de production. Il permet à un pays d’accéder à ceux qui lui font défaut, qu’il s’agisse d’un défaut de ressources naturelles, de capitaux ou de connaissances techniques.

Kaname AKAMATSU compare le processus de développement d’un pays peu industrialisé et son insertion dans les échanges internationaux, à la migration des oies sauvages ; pour l’observateur qui est au sol, il semble que les ailes des oies en formation de vol, se superposent.

Afin de réguler toutes ces pratiques commerciales et concurrentielles mondiales, il existe un organe, qui a pour mission de réguler le marché international, c’est l’OMC.

Le premier janvier 1995, est née l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) suite aux Négociations de l’Uruguay Round (de septembre 1986 a avril 1994).

L’OMC doit chercher à développer les coopérations multilatérales et devrait, par son autorité, encadrer le commerce mondial grâce aux accords de l’OMC signés par les gouvernements de la majeure partie des pays dans le monde. Ces documents constituèrent les règles juridiques de base du commerce international. Toutefois, la grande innovation est la création d’une procédure de règlement des litiges commerciaux. L’OMC institue un organe des conflits afin de condamner l’Etats et le frapper au besoin de rétorsion en cas de litiges.

Il existe deux outils de régulation :

- Le premier outil : les accords de l’OMC : ces accords sont des contrats, aux termes desquels les gouvernements s’engagent à maintenir leur politique commerciale à l’intérieur de limites convenues.

- Le second outil de régulation : L’organe des Règlements des Différends (ORD) chargé d’arbitrer les conflits commerciaux :

Reste qu’un pays en voie de développement n’a pas systématiquement les compétences techniques et juridiques, ni les ressources financières nécessaires pour mener a bien une telle bataille juridique.

Mais les résultats de la politique de la concurrence sont perçues de manière négative :

2-1 : Au niveau local

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