Question de politique économique: compétitivité, emploi, croissance, inflation...
Par Christopher • 29 Mai 2018 • 10 037 Mots (41 Pages) • 604 Vues
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L’Europe qui se construit est une Europe inter gouvernemental. L’architecture de l’Europe est un jeu complexe à trois entre le conseil européen (chef de gouvernement et ministres), une commission (exécutif) et un parlement (pouvoir législatif relativement faible).
Ordolibéralisme : variante des théories libérales qui considère qu’il n’y a pas de main invisible sur le marché, il faut que les règles soient codifiées sur le marché. Il faut codifier dans les textes européens comment mener une bonne politique monétaire.
L’exécutif actuel considère qu’il n’y a pas d’alternative à la politique de l’offre. En Europe, un pays peut être en situation de déficit contrairement aux autres. Dans cette situation, avant l’euro, on dévalue la monnaie pour relancer X et la compétitivité prix de l’économie. Désormais les pays ne peuvent plus dévaluer l’euro. La réforme structurelle proposé par les libéraux est d’effectuer une dévaluation interne (baisse du coût du travail).
Une autre politique possible : faire avancer l’Europe vers une union de transfert qui suppose un vrai budget communautaire comme dans tout état fédéral. Le Budget fédéral permet de traiter les chocs asymétriques (un état a un problème par rapport à un autre). Un budget fédéral permettrait de mener des politiques keynésienne à l’ensemble de l’Europe par exemple. Même les états pro européens ne souhaitent pas le fédéralisme européen.
La stratégie adoptée actuellement est la stratégie libérale (allemande) = baisse des salaires et des dépenses. Sauf que si tout le monde baisse les dépenses en même temps => baisse de demande => déflation. Le cœur du problème est un problème de demande, d’investissement quantitatif et qualitatif.
Chapitre N°1 : Politique de Stabilisation
A – Les instruments à la disposition du décideur économique
Nicolas Kaldor : croissance la plus forte possible, faible inflation, plein emploi et équilibre de la BC.
Timbergen : l’idéale est de disposer d’autant d’instruments que d’objectifs.
1.Politique Monétaire
Est conduite par la BC. Selon les cas, elle est indépendante des pouvoirs politiques ou tributaire des choix des Etats (Europe => indépendante). Auparavant, le ministère des finances pilotait la politique monétaire.
Rôle : agir sur la M en circulation dans l’économie. Cette masse se décompose en plusieurs définitions, plus ou moins strict.
M1 : Pièces, billets et comptes courants
M2 : épargne des ménages pouvant être rendu liquide rapidement (livret, CEP, et tout dépôt
M3 : Inclut l’épargne des entreprises rapidement mobilisable. Il s’agit de l’S des OPVCM, des SICAV monétaires, créances des entreprises
M = M1 + M2 + M3
La BC débat de la vitesse à laquelle elle doit faire évoluer la M. Le banquier centrale européen est plutôt keynésien en injectant massivement des liquidités.
Moyens d’action :
• Opérations d’open market : consiste pour la BC a acheter sur les marchés des titres publics ou privées ou bien à vendre des titres pour récupérer des liquidités. 1er cas : alimentation des pays en liquidités, 2e cas : augmentation de demande de titres, évite l’effondrement du cours des obligations et augmentation de i. Quand la BC achète des obligations, elle injecte des liquidités (achats d’obligations d’états). La BC a une influence sur i d’emprunt des états. La BC peut désamorcer la spéculation sur les dettes de certains d’état.
La BC en septembre 2012 a sorti le programme OMT (Outright Monetary Transaction) : Elle a menacé d’acheter en quantité tous les titres qui feraient l’objet d’une spéculation. Cette action a désamorcé la crise de la dette souveraine. Elle agit sur les titres publics principalement mais aussi sur les titres privés.
• Fixation des i : Il s’agit de ce qu’on appelle les taux directeurs et les taux de refinancement. Ce qu’on appelle taux directeur de la BC est le taux de référence qui sert à fixer le taux d’intérêt sur le marché interbancaires où les banques commerciales se prêtent les unes aux autres des liquidités.
Il y a des périodes où les banques se méfient les unes des autres => les taux se tendent sur le marché interbancaires. Pendant ces périodes les risques s’élèvent vu que certains titres ne valent plus rien (subprime). La BC doit prendre des mesures exceptionnelles appelées mesures non conventionnelles. Elle va elle-même prendre en pension les actifs risqués des banques qui n’arrive pas à se financer en leur accordant des liquidités dont elles ont besoin. Ces liquidités se voient tout de même attribuer un taux de refinancement plus important que le taux interbancaire.
Programme de milliards de liquidités octroyés aux banques à partie de Novembre 2012, ce programme est appelé programme LTRO (Long Terme Refinancing Opperation), elle accorde 2 fois 500 Milliards.
• Les réserves obligatoires : il s’agit d’agir sur les liquidités offertes ou demandés au banques en leur imposant des réserves obligatoires auprès des BC.
Marché secondaire => marché financiers, marché primaire => émission des titres.
Certaines BC peuvent monétiser les déficits publics, càd acheter directement sur le marché primaire (FED américaine). La BC finance le déficit américain. En Europe, c’est interdit par les statuts de la BC.
Justification : construite sur le modèle de la Bundesbank. Objectif => Maîtrise de l’inflation. Syndrome du à l’hyper inflation en Allemagne (entre deux guerres). FED => Maîtrise de l’inflation et croissance.
Monétariste : lien entre M et inflation.
2.Politique Budgétaire
C’est l’acte majeur du gouvernement qui consiste à intervenir dans l’économie en relevant des recettes pour financer des dépenses. Lorsque c’est insuffisant, il s’agit d’emprunter sur le marché pour la politique publique. S’agissant des dépenses, on distingue dans le budget de l’état les dépenses sociales et les dépenses publiques.
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