Les styles de direction et le processus de décision.
Par Andrea • 29 Mars 2018 • 1 395 Mots (6 Pages) • 618 Vues
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A) Les parties prenantes internes à l’entreprise
L’expression partie prenante fait référence à la volonté de chacun de bénéficier d’une fraction de la valeur ajoutée de l’entreprise. (= On en fait partie)
Les parties prenantes au sein d’une entreprise sont :
1 ) Les salariés et leurs représentantsa ) Les salariés
C’est le capitale humain essentiel à l’activité et donc au développement de l’entreprise. Ils sont automatiquement un contre pouvoir car sans eux on ne peut pas travailler. Les objectifs de l’entreprise ne peuvent pas être atteints sans la participation active de salariés. L’entreprise ne peut pas fonctionner sans le capitale humain qui la compose. Les objectifs personnels des salariés sont différents, cependant les objectifs communs de l’équipe sont différents aussi. Cela crée un contre pouvoir.
Le contre pouvoir est d’autant plus important puisque les salariés savent qu’ils sont essentiels à la bonne marche de l’entreprise. Ils se savent parties prenantes.
b) Les représentants des salariés
Représentant du personnel : A partir de 10 salariés. Syndicat : A partir de 49 salariés. Représentant du personnel politisé. (à un degré politique) Comité d’entreprise : A partir de 50 personnes. Ils peuvent intervenir dans les décisions prises par la direction.
Ils représentent un contre pouvoir à la fois interne du fait de leur représentation au sein de l’entreprise mais aussi externe pour les syndicats. Selon le code du travail, les syndicats sont les seuls habilités à représenter les salariés dans le cadre des négociations collectives des conditions générales de travail.
Pour créer une convention collective, il nous faut des patrons nationaux, des représentants des salariés et des syndicats qui vont créer un code spécifique à une branche.
Pour les représentants, les seuls habilités à discuter de ces accords sont les syndicats.
On rajoute des conventions collectives mais le code du travail date de 1915.
2 ) Les relations de pouvoir dans l’entreprise
Les objectifs sont différents entre les dirigeants. Il y a donc un contre pouvoir entre eux au sein même de la direction de l’entreprise..Un contre pouvoir permanent des parties prenantes au sein même de la hiérarchie supérieure de l’entreprise. Le fait que les dirigeants soient contraints d’arbitrer leurs objectifs et ceux des salariés exercent un contre pouvoir.
Un sociologue, Crozier, dit que tout le monde peut avoir du pouvoir car il est le produit de relations, négociations et confrontations dont l’issue est toujours incertaine. Ce pouvoir engendre automatiquement un contre pouvoir.
B ) Les parties prenantes externes
1 ) Les consommateurs et les clients
L’intérêt des consommateurs et des clients est d’acheter au meilleur prix mais ce n’est pas toujours dans l’intérêt de l’entreprise car le but pour l’entreprise est de réaliser des profits et des objectifs de rentabilité. D’un autre côté, les consommateurs veulent acheter au meilleur prix.
Le consommateur peut exercer son contre pouvoir en achetant les produits les moins chers. Il a une représentation : les associations des consommateurs. (= revue 60 millions de consommateurs)
2 ) Les acteurs de la société civile
L’état et les collectivités locales prélèvent des impôts à l’entreprise. Ils sont acteurs partie prenante dans l’entreprise (tva, impôt sur société, taxes foncières, taxes locales… font qu’on a besoin d’un CA conséquent).
Toute la partie réglementation et loi vient de l’état. Elle fait que l’état et les collectivités locales deviennent des contre pouvoirs. Au travers des lois, ils exercent une contrainte collective.
La société civile impose à une société privée d’être responsable légalement de tous ses actes. L’entreprise doit se soucier de sa rentabilité, de sa croissance mais aussi de toutes les contraintes environnementales ou sociales que l’état peut exiger.
Contrainte sociale : Toutes les entreprises devront mettre en accord ce qui a été décidé dans la convention collective.
3 ) Les actionnaires
Ce sont les propriétaires de l’entreprise. Action = petite partie du capitale de l’entreprise. Ils délèguent leur pouvoir de décision à la hiérarchie supérieure.
La direction d’une entreprise par les actionnaires est appelée la gouvernance.
Ils laissent aux dirigeants la plus grande part de leur pouvoir. C’est de la gouvernance managériale.
Les sociétés par action dirigés directement par les actionnaires. C’est de la gouvernance actionnariale. C’est les actionnaires qui décident de la ligne de conduite de l’entreprise.
Les banques sont souvent actionnaires des grandes entreprises.
Les actionnaires exercent un contre pouvoir dont les entrepreneurs doivent impérativement tenir compte pour assurer une rentabilité minimale des capitaux.
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