Décision, Processus de Décision, Pouvoir et Style de Direction
Par Stella0400 • 23 Juin 2018 • 1 397 Mots (6 Pages) • 670 Vues
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- Dans les petites entreprises : le chef décide de tout et sa seule préoccupation c’est l’accomplissement des tâches et l’application des règlements.
- Dans les entreprises plus modernes, le manager responsabilise ses subordonnées et les rend autonomes.
- La centralisation et la décentralisation
- On dit qu’une organisation est centralisée lorsque tous les pouvoirs sont regroupés entre les mains d’un individu ou d’un groupe. Cette conception de l’organisation a été encouragée par l’OST (Organisme Scientifique du Travail). Elle est très présente dans les PME-PMI.
- Une organisation est dite décentralisée lorsque le pouvoir de décision est réparti entre plusieurs personnes.
Il y a différentes formes de décentralisation :
- Horizontale : lorsqu’il y a transfert de pouvoir vers l’un des groupes fonctionnels (cadre, expert).
- Verticale : délégation des pouvoirs vers le bas.
- DPPO (Direction Participative Par Objectif) : ici le personnel est associé à la négociation et à la fixation des objectifs. Il est impliqué dans le projet de l’entreprise. L’entreprise est organisée en département autonome. Chaque département gère son budget qui tient compte des objectifs communs mais jugé sur ces résultats.
- Limites:
- système multipliant les centres de décision d’où la cohérence de l’action affaiblie
- elle rend coûteux la circulation de l’information
- source de conflits
- Intérêts :
- moyen de motivation
- implication du personnel
- hausse de la rentabilité
III. STYLES DE DIRECTION
- Définition
Apparaît comme la résultante des comportements, des obligations, des modes d’action assurant à la fois le fonctionnement courant de l’entreprise et son développement dans l’avenir.
Considéré comme un élément majeur de l’efficacité de l’entreprise il a donné lieu à de nombreuses recherches.
- Quelques exemples
- Kurt Lewin :
Il distingue 3 types de direction :
- autocratique : leader décide seul
- laisser faire : ne pas s’occuper de son groupe.
- Démocratique : groupe participe à l’organisation des tâches et distribution des moyens.
⇨ Il est favorable au style démocratique, il accroît le rendement.
- Mc Gregor (X, Y) :
Il choisit la théorie Y, car l’homme peut se diriger et se contrôler lorsqu’il travail sur ses objectifs dont il se sent responsable.
- Ouchi (Z) :
Il prolonge la théorie de Mc Gregor en ajoutant l’implication, l’adhésion et l’existence d’une culture d’entreprise forte. Selon lui, les entreprises Z favorisent la prise de décision en commun et la possibilité de travailler en autonomie.
- Tannenbaun et Schmidt :
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1 : le supérieur a tous les pouvoirs et les annoncent.
2 : le supérieur vend ses décisions.
3 : le supérieur présente les idées
4 : le supérieur présente les décisions conditionnelles qu’il déclare prêt à changer.
5 : le supérieur présente le problème, obtient des suggestions et prend la décision.
6 : il définit les limites et demande au groupe l’intérêt de ces limites.
7 : il laisse le groupe libre de choisir.
L’analyse de Likert : il distingue 4 formes de management
- le style autoritaire exploiteur : une hiérarchie forte est des décisions importées
- le style autoritaire paternaliste, caractérisé par la centralisation et la motivation par récompense
- le style consultatif avec des décisions davantage partagées et une volonté de communication
- le style participatif caractérisé par l’établissement d’objectifs, une participation des salariés aux décisions et une communication facilitée.
L’auteur est favorable au style participatif car plus moderne et plus motivant.
Autre analyse de management : le schéma de Blake et Mouton. (Par Mickael Porter)
1,9
Le management Country club. L’accent est mis sur les besoins des individus afin d’établir de bonnes relations, ce qui crée une organisation dont l’ambiance est conviviale et le rythme de travail confortable.
9,9
Le management fondé sur le travail en équipe.
Les résultats sont obtenus par le sentiment d’engagement partagé par tous les membres. L’interdépendance résultant de cet enjeu commun crée des relations de confiance et de respect.
5,5
Le management institutionnel.
Il est possible, pour une organisation, d’atteindre des performances correctes en établissant un équilibre entre les nécessités de production et le maintien du moral des employés à un niveau satisfaisant.
1,1
Le management appauvri.
Un minimum d’effort
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